«Sidi Mohamed Ouali» : un nouveau film en Tamazight.

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«Sidi Mohamed Ouali» sort en VCD ce vendredi : Brahim Chkiri enrichit la filmographie amazighe.

Al bayane du 29/09/2006


L¹équipe de Ali n' Productions, dans le cadre du projet Film Industry, annonce la sortie VCD de « Sidi Mohamed Ouali», ce vendredi 29 septembre 2006. «Sidi Mohamed Ouali « est un film réalisé en amazigh par le réalisateur Brahim Chkiri. Le scénario écrit par Mustapha Achaouar raconte la vie d¹un homme sage du Souss vivant dans la 2e moitié du 17e siècle.

Sidi Mohamed Ouali fut l¹un des grands oulemas qui a pu, par son savoir et sa capacité de conviction, changer la mentalité de toute une région qui subissait l¹influence de plus en plus grande d¹un charlatan qui trouvait dans l¹ignorance des villageois un terrain propice pour ses idées et ses combines.

Le film a été tourné en novembre dernier dans le village de Tizguin Chofa, dans la région d¹Agadir. Le réalisateur Brahim Chkiri a été attentif aux détails des costumes (Driss Mhamedi, costumier), des décors (Nadia Bouamoud, décoratrice), afin de donner une crédibilité historique aux évènements du film.

«Sidi Mohamed Ouali» fait preuve d¹une vraie recherche esthétique tant dans les choix des cadres que dans la poésie du décor. Lors d¹une interview sur ses choix de réalisation, Brahim Chkiri a expliqué que lors du tournage de Sidi Mohamed Ouali, il s¹est inspiré de «l¹univers caractéristique du cinéma japonais des années 50-60 en privilégiant un jeu d¹acteur minimaliste, laissant une grande place au silence et à des cadres statiques plantés dans un décor aride».

Le casting de son film rassemble des acteurs connus et appréciés par le public berbère tels que Bel Kacem Ichaab, dans le rôle de Sidi Mohamed Ouali, Bardouaz Lahcen dans le rôle de Daoud, Aâtif Abdellatif dans le rôle du charlatan, Aaliwi Hassan dans le rôle du disciple.
La musique du film a été composée par Abdellah Chafik, musicien du groupe Massinissa, reconnu pour sa musique amazighe empreinte de modernité.

Le réalisateur Brahim Chkiri a déjà derrière lui une longue expérience. Réalisateur de 7 longs métrages produits en Belgique et en Turquie dont la «Liste Noire» et «Boss», Brahim Chkiri a enrichi son parcours par des expériences en production et en réalisation dans de industries étrangères du film (Malaisie, Thaïlande, Pakistan et Turquie). De retour au Maroc, il a réalisé, dans le cadre de la Film industry , «Wash», une comédie, et «Tiwerga», un film fantastique (déjà disponibles sur le marché VCD).

Pour rappel, «Wash» était le 1er film réalisé dans le cadre du projet Film Industry, une comédie, mettant en scène Hassan, un chômeur particulièrement malchanceux, qui se retrouve la main coincée dans le grillage dune plaque dégoûts.

Le film «Tiwerga», également réalisé par Brahim Chkiri, est un film fantastique racontant l¹histoire dune femme oppressée par un cauchemard qui devient de plus en plus réel...
De la comédie, du fantastique, de l¹action à l¹historique, Brahim Chkiri s¹est fait spécialiste des films de genre grand public, s¹inspirant des modèles universels pour faire du divertissement le plus proche possible des attentes du public marocain.


Source : Al bayane.
 
le problème avec ces films dit historique les personnage sont grimmés de tel façon que l'on se croirait dans un moyen orient fantasmé et non pas dans le Sous médiéval...
ils ont tous des turban énorme à la Iznogoud ... des barbes de patriarches tout droit sorti des 10 commandement et des habits dignes de ceux porté à Bagdad ou Damas
Coté reconstitution historique il y a beaucoup à revoir ...
Déjà pour ce qui est des barbes et moustaches ... voyé juste les photos du début du 20ème siècle pas de moustache énormes à la turc mais de très fine moustache à la Clark Gable plutôt et des barbes bien taillé pas ces néormes buissons ardents que les personnages affichent dans le film
Pour ce qui est des turbans ... no comment... Ibn Khaldun disait que les Imazighn se raisaient le crane et ne portait pas de turban... au début du siècle ceux qui le portait laissait toujours un vide au milieu de la tête où le crane était visible ... etc.
 
La tête est toujours en Orient, mais les orteils des Marocains commencent à refouler le sol de leur pays, il faut espérer que le reste du corps suive...
 
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