Re : 2958: Aseggwas amaynu yeghudan i t/imazighen
Nouvel An Amazigh 2958...
NOUVEL AN AMAZIGH : Demain nous serons bien en 2958.
Azul,
Singularisés tellement par une culture et une histoire à part, les Imazighen n’ont pas besoin d’aller se chercher ailleurs.
L’Histoire est la mémoire des peuples. Elle est le juge et le témoin éternel de l’Homme, lorsqu’il a tout perdu. Elle est le point de repère de tout un chacun. Ignoré officiellement, Yennayer n’a pas pour autant rejoint le cimetière de l’Histoire.
«Imensi useggwas» (le dîner de l’an) pour certains, «Tawurt n useggwas», (la porte de l’année) pour d’autres, cette culture qui a traversé des siècles, voire des millénaires, reste encore vivace à ce jour avec ses rites, ses traditions et sa symbolique. Selon les historiens, c’est à cette date que Sheshnaq a débarqué dans le Delta du Nil, en Egypte, pour sauver l’empire pharaonique alors menacé par un roi venu d’Ethiopie. Dans son livre Collected Essays, (Essais rassemblés, traduction Ndlr), l’écrivain anglais, Aldous Huxley, écrit: «Le fait que les hommes tirent peu profit des leçons de l’Histoire est la leçon la plus importante que l’Histoire nous enseigne». Cette fête n’est ni fériée, ni nationale, mais Yennayer n’a rien perdu de sa fraîcheur ni de son authenticité. Pourquoi célèbre-t-on Yennayer? Pourquoi ce décalage de 950 ans par rapport au calendrier grégorien? A l’instar des autres civilisations universelles, les Berbères ont aussi leur calendrier. Quelle est l’origine de ce calendrier? En plus du calendrier institué en 45 avant J.C. par l’empereur Jules César et le calendrier grégorien, instauré par Grégoire XII, on trouve plus loin dans l’histoire ancestrale, Yennayer qui se situe à l’an 950 avant J.C, à la mort du pharaon Psoussens II. C’est un Amazigh au nom de Sheshnaq Ier qui s’est attribué la dignité royale d’Egypte. Pour rendre légitime son statut de roi, il procéda au mariage de son fils, Osorkon avec la fille de Psoussens II, la princesse Makare. On constate bien que les Berbères, à travers leur existence, se sont singularisés avec une culture et une histoire à part au point qu’ils n’ont pas besoin d’aller se chercher et se rattacher ailleurs dans une autre idéologie aussi bien abstraite que mythique. Stefan Zweig, écrivain autrichien, écrit dans l’Histoire d’une déchéance: «L’Histoire ne tolère aucun intrus, elle choisit elle-même ses héros et rejette sans pitié les êtres qu’elle n’a pas élus, si grande soit la peine qu’ils se sont donnée». Le grand sociologue Ibn Khaldoun, a souligné que Imazighen avaient apostasié douze fois entre le 7e siècle et le 14e siècle, pour résister contre la domination arabo-islamiste et la colonisation de l’Afrique du Nord.
ca etait une petite vue sur L'Histoire de L'an amazigh mais l'important pour moi c'est de souhaiter une bonne année amazighe à tous les Marocains(Chleuhs,Rifs,Atlas,Arabes,Sahraouis aussi aux gens mixtes d'origines)...
Aseggwas amaynu ambarki, iγudan i Imaziγen
Oumerghad
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