Nadia Chafik :
“A l’ombre de Jugurtha”
Changement de cap avec Nadia Chafik, maître de conférence à l’université de Kénitra, auteur de trois romans, Filles du vent, (1995) Le secret des djinns (1998) et le tout dernier, A l’ombre de Jugurtha (Eddif. Paris Méditerranée. 2000) dont l’action se déroule au cœur du Moyen Atlas.
On est en 1925, à l’heure des tentatives d’implantation des colonies françaises dans le pays des hommes libres, Imazighen.
Catherine Chalumeau arrive de Paris pour rejoindre un lieutenant français, au royaume du légendaire roi berbère Jugurtha, mais c’est compter sans la rencontre entre la “tarumit” (la Romaine) et Yann, le jeune, beau et intrépide guerrier berbère.
Destins individuels emmêlés avec l’histoire, chocs de cultures et bienfaits revigorants du mixage, c’est une bouffée d’air frais que nous envoie Nadia Chafik, aux senteurs épicées des cèdres de son enfance.
Une expérience à renouveler encore et encore. Dépassant leur statut d’objet de représentation masculine, les femmes traduisent maintenant leur vécu, leurs angoisses et leurs espoirs, portant leur propre langage comme un étendard. Un langage révolté, affirmé, sensible, conscient de ses responsabilités, mais qui devra dépasser davantage les incessants clivages afin que cette écriture, dite féminine, tende pleinement vers l’universel.
“A l’ombre de Jugurtha”
Changement de cap avec Nadia Chafik, maître de conférence à l’université de Kénitra, auteur de trois romans, Filles du vent, (1995) Le secret des djinns (1998) et le tout dernier, A l’ombre de Jugurtha (Eddif. Paris Méditerranée. 2000) dont l’action se déroule au cœur du Moyen Atlas.
On est en 1925, à l’heure des tentatives d’implantation des colonies françaises dans le pays des hommes libres, Imazighen.
Catherine Chalumeau arrive de Paris pour rejoindre un lieutenant français, au royaume du légendaire roi berbère Jugurtha, mais c’est compter sans la rencontre entre la “tarumit” (la Romaine) et Yann, le jeune, beau et intrépide guerrier berbère.
Destins individuels emmêlés avec l’histoire, chocs de cultures et bienfaits revigorants du mixage, c’est une bouffée d’air frais que nous envoie Nadia Chafik, aux senteurs épicées des cèdres de son enfance.
Une expérience à renouveler encore et encore. Dépassant leur statut d’objet de représentation masculine, les femmes traduisent maintenant leur vécu, leurs angoisses et leurs espoirs, portant leur propre langage comme un étendard. Un langage révolté, affirmé, sensible, conscient de ses responsabilités, mais qui devra dépasser davantage les incessants clivages afin que cette écriture, dite féminine, tende pleinement vers l’universel.