Alphabétisation. Les raisons d'un échec

agerzam

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Où sont donc les centres d’alphabétisation?


· «La carte arrive», répond Birrou

· Pour la première fois en cinquante ans, une étude de terrain

· L’absence d’informations, principal facteur d’échec

«Depuis plus de deux ans, je tente de faire inscrire une adulte qui veut apprendre à lire et à écrire. Cela s’avère vite impossible». Ce lecteur de L’Economiste de Salé est très déçu par les programmes de lutte contre l’analphabétisme, tout simplement en raison de l’absence d’indications concrètes sur les lieux d’apprentissage. «Il n’y a pas encore de cartes détaillées des centres», d’après le secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation. Le ministre Anis Birrou souligne que ses équipes travaillent dessus... C’est-à-dire que cinq décennies après l’Indépendance, on saura enfin pour la prochaine rentrée des cours d’alphabétisation (septembre) quand, où et comment faire pour alphabétiser des proches. Pour la «petite» histoire, l’année qui a suivi l’Indépendance du Maroc a connu un élan national spontané, qui avait réussi à alphabétiser un million de personnes (selon les documents du département de Birrou).

· Pour 300.000 DH…

Pis, cela fait 50 ans que le Maroc a placé l’alphabétisation parmi «ses priorités». Et depuis, aucun travail d’identification pour faciliter la tâche au citoyen n’a été entrepris. On sait où se trouvent les hôpitaux, les écoles, les commissariats de police, mais on ne sait pas où se trouvent les centres d’apprentissage! C’est le bouche-à-oreille qui fonctionne, et encore. Entre voisins et membres de la même famille, l’information passe. Ceux et celles qui ne font pas partie du cercle (comme notre lecteur) sont exclus ou reçoivent l’information en retard.
A qui s’adresser? Pourtant, c’est bien ce côté pratique qui fait qu’une bonne volonté publique réussit ou échoue. A propos d’échec, lorsqu’on cherche les causes, là encore, rien de profond, rien de percutant. Les experts se contentent d’invoquer le «contexte historique», «l’évolution institutionnelle»... C’est comme si on commençait à peine cette lutte.
En fait, depuis le début, au moment de l’Indépendance, l’alphabétisation portait les germes de son échec: une information déficiente pour les gens. Puis, l’absence d’évaluation sérieuse sur les stratégies et les résultats explique pourquoi près de la moitié de la population est encore analphabète. Le Maroc «patauge» depuis l’Indépendance. Il n’a jamais «pris assez de recul» pour voir ce qu’il a réellement effectué. Enfin si, il l’a fait pour le premier programme social, le BAJ1. Ce travail avait été entrepris à la faveur du changement de majorité.

· Irak, Syrie, Palestine, Cuba et nous…

La lutte contre l’analphabétisme a été sporadique, souvent démagogique et diluée dans des considérations politiciennes.
Résultat: cinquante ans d’action publique n’auront pas suffi endiguer ce fléau. Alors qu’il a été maîtrisé sous les régimes politiquement fermés des pays du Proche-Orient et à Cuba et ce, grâce à l’application très stricte du principe de l’obligation dans la scolarisation.
En attendant les résultats finaux du recensement 2004, le taux d’analphabétisme au Maroc est évalué à 48%. En fait aujourd’hui, deux estimations circulent. L’une, bien vieille (48%), date de l’enquête des ménages du Haut-Commissariat au Plan de 98, et c’est celle-ci que nous retrouvons dans les données du Développement humain ou encore les rapports du World Economic Forum. L’autre (40%) est la projection du gouvernement pour 2004... Un petit peu de communication aurait pu améliorer le classement du Maroc auprès de ces organismes.
En termes d’indice de développement humain, le Royaume n’a pas vraiment de quoi pavoiser. Il est classé 125e sur la liste du Pnud.
A la base, le manque de chiffres actualisés ne permet pas d’avoir une appréciation réelle du fléau. Encore une fois, on attend le Haut-commissaire Ahmed Lahlimi et les statistiques détaillées sur le recensement 2004. Celles-ci détermineront le taux d’analphabétisme, les centres et les populations les plus touchés. Mais ces chiffres resteront insuffisants sans un diagnostic des causes de persistance du fléau.
Le gouvernement vient enfin d’enclencher des actions d’évaluation: Qui fait quoi? Comment? Dans quelles conditions? Pourquoi l’analphabétisme per-siste…? Ce sont les prémices d’une politique rationnelle. Et qui dit prémices dit vulnérabilité.
Le secrétariat d’Etat espère lancer une étude, la première du genre, sur le profil des populations analphabètes, leur comportement, leur réaction et les causes derrière la persistance du fléau.
Concrètement, cette étude, dont l’appel d’offres n’est pas encore lancé, concernera un échantillon de 10.000 à 12.000 ménages. Elle identifiera l’origine et les causes de l’analphabétisme, la non-scolarisation et l’abandon scolaire et évaluera l’impact du fléau sur le développement économique et social du pays. Seront relevés l’impact sur la santé, l’éducation des enfants, la participation des citoyens à la vie publique, leur productivité, leur niveau de vie et leur bien-être.

· Appeler un chat un chat

D’un point de vue scientifique, les ratages de la politique d’alphabétisation ne seront identifiés qu’avec les résultats de cette enquête. En fait, le véritable chantier du Maroc ne commencera que bien après. Osons appeler un chat un chat.
Le gros loupé de la politique d’alphabétisation a été, selon les experts, son décalage par rapport aux attentes et la réalité de la population cible. Pis, c’est que ces mauvais résultats ont eu des répercussions graves. Pauvreté (18% selon la Banque Mondiale), extrémisme, habitat insalubre… “Maintenant, la nouvelle tâche ne se limite plus à apprendre à quelqu’un à lire et à écrire, mais aussi à lui apprendre un métier et l’aider à monter son projet”, explique Anis Birrou.
Depuis le déclenchement des campagnes d’alphabétisation Annour, sous la houlette de la secrétaire d’Etat Najia Tay Tay, un changement de conception s’est opéré. On a notamment opté pour l’horaire 15h à 17h, plus adapté aux femmes (qui constituent d’ailleurs les deux tiers du contingent des analphabètes). Dans peu, les cours passeront de 200 à 300 heures par an.
Faute d’évaluation et de suivi sur le terrain, le nouveau système n’aura pas de retombées positives. On ne sait pas combien poursuivent leurs cours jusqu’à la fin du cursus, combien abandonnent, ce qu’ils deviennent... L’une des causes des loupés ne serait-elle pas le «Mépris social»? Un postulat alimenté par nombre d’observateurs. Birrou infirme: «mépris social, c’est trop fort», dit-il en fronçant les sourcils. Oui, c’est fort... Et si c’était là l’origine de tous nos maux?

· Mépris social ou fatalité?

D’ailleurs, l’idée de reformuler “lutte contre l’analphabétisme” en “éducation pour les adultes” est un premier pas pour ôter le côté péjoratif et la dévalorisation aux yeux des “apprenants”. Surtout pour les hommes que leur orgueil empêche parfois d’avouer qu’ils sont “oummiyine” (analphabètes).
Il arrive que les filles abandonnent l’apprentissage pour la simple raison qu’il n’y a pas de toilettes dans le centre ou parce qu’elles doivent faire autre chose: ramener l’eau à la maison le plus souvent.
L’Etat n’a de retour d’informations ni sur le financement qu’il accorde aux ONG et aux différents opérateurs, ni sur la nature et la périodicité des cours dispensés. Le nombre d’apprenants communiqués au secrétariat d’Etat reste lié à la bonne ou à la mauvaise foi des opérateurs. Après tout, qui va contrôler l’efficacité de ces allocations?
Le secrétariat d’Anis Birrou a sollicité un groupe d’inspecteurs du ministère de l’Education nationale. Ces derniers seront formés aux spécificités des cours d’alphabétisation et feront des descentes sur le terrain.

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Critères d’alphabétisation



Savoir lire, écrire et compter, c’est là la définition de l’alphabétisation retenue par l’Unesco en 1978 et sur laquelle se base le travail du Maroc. Selon Birrou Feu Hassan II en avait une meilleure définition: “L’alphabétisation, c’est tout faire pour une meilleure intégration sociale”.



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Combien ça coûte d’apprendre



Chaque alphabétisé coûte 250 DH à l’Etat et ce, pour 200 heures étalées sur l’année. “C’est très insuffisant”, affirment les spécialistes. Cette somme sera revue à la hausse en raison de l’augmentation des heures de cours, qui passeront à 300. Par ricochet, il faudra augmenter la rémunération des 13.000 formateurs (dont beaucoup sont des licenciés chômeurs). Le salaire moyen tourne actuellement autour de 1.500 DH.
Et avant toute chose, le département de Birrou compte réétudier la subvention publique dans son ensemble, son montant, les critères de distribution, le contrôle…

Nadia LAMLILI
& Mouna KADIRI

L'Economiste
 
A votre avis, avons-nous à faire à des journalistes :

- naïfs
- incompétents
- ignards
- de mauvaise foi

...ou tout en même temps ?

Font-ils exprès de ne pas mentionner que l'une des grandes causes de l'échec de l'alphabétisation au Maroc vient du fait que le pays ne suit pas les recommandations de l'ONU ?

Quelle est une de ces recommandations ?

Et bien, tout simplement que l'ONU conseille que les populations à alphabétiser doivent l'être dans leur LANGUE MATERNELLE pour faciliter et accélérer le processus d'alphabétisation.

C'est bien un des éléments qui fait que l'expérience a bien marché à Cuba ou dans d'autres pays mentionnés dans l'article.

Malheureusement, au Maroc, alphabétisation rime avec Arabisation, on enseigne à lire et à écrire à des gens (femmes principalement) dans une langue qu'ils ne connaissent pas !
On aura beau leur montrer tous les alphabets du monde, si les mots lus leur sont inconnus, l'efficacité de la démarche en prend un sacré coup.

C'est bien pour cela que l'enseignement du TAMAZIGHT est plus qu'une revendication culturelle, elle est profondément sociale.
Elle touche énormément d'aspects de la vie quotidienne, dont l'alphabétisation.

Si je devais apprendre l'alphabet arabe en lisant les mots AYYUR, AFUS, AFUD,...j'apprendrais sûrement plus vite que si je devais lire des mots inconnus en arabe qui veulent dire la même chose (je ne les ai pas mentionné car je ne les connais pas !).

Le Maroc a déjà reçu des millions de dollards
des organisations internationales pour ses campagnes d'alphabétisation.
Ces sommes ont été entièrement consacrées à l'alphabétisation en arabe à des personens qui ne le parlent pas ! L'alphabétisation en Tamazight ne bénéficie bien sûr pas de ces sommes.

Le Maroc devrait s'inspirer de cas comme le Mali qui a décidé d'alphabétiser les gensdans leurs langues (bambara,...) au lieu du français.

On constate ainsi que les gens savent lire beaucoup plus vite, mais qu'ils arrivent aussi à mieux apprendre les langues étrangères et d'autres matières.

Ceci est un fait connu et reconnu par les pédagogues.

Espérons que le Maroc se détache de sa politique d'apartheid à l'égard de Tamazight (langue, culture, ...) pour le bien de tous.
 
Je te rejoins là dessus agerzam, chacun a le droit d'apprendre dans sa langue maternelle.D'ailleurs comme tu dis tte personne apprends plus vite dans sa langue d'origine
D'ailleurs voici un extrait d'une interview avec Mehdi Elmanjra extrait de son livre la "décolonisation culturelle,défi majeur pour le 21 e siècle"

A.B. : Cela veut dire que nous n'avons pas de stratégie,surtout aux plans de la culture et de l'information, pour nous adapter aux mutations en cours. En d'autres termes, ne pouvons-nous pas faire des projections et anticiper les
événements à venir?

M.E. : Non seulement il faut prévoir et se préparer en conséquence, mais il importe aussi de nous cramponner à notre langue nationale tout en défendant, à travers nos media et nos écrits, le principe de la diversité linguistique et
culturelle, tant au niveau national qu'à l'échelle universelle ;
et pour démontrer la constance de ma démarche, je
rappellerai que, depuis des années, je défends la langue amazigh et son importance intrinsèque. Non que je sois moi-même amazigh (berbère), mais j'estime de mon devoir de défendre la langue et la culture amazigh. Cela ne procède pas seulement de mon adhésion au pluralisme culturel et
civilisationnel, mais il tient aussi à d'autres considérations.
En effet, les études et les recherches que j'ai effectuées dans le domaine éducatif et pédagogique m'ont fait prendre conscience de la relation intime qui existe entre la langue
maternelle et le développement pédagogique de l'enfant.

Une étude, réalisée l'année dernière, a permis de
constater que dès les premières heures de sa naissance, le nouveau-né reconnaît, non seulement, la voix de sa mère mais également sa langue. Sans entrer dans les détails, je
peux affirmer que l'enfant apprend plus vite dans sa langue maternelle que dans une autre langue. Par conséquent, mes prises de position ne peuvent être inscrites dans le seul contexte culturel et civilisationnel.

Elles ne peuvent pas, non plus, être appréhendées
seulement dans leur dimension affective, quoique je n'ai rien contre l'affectif, sans lequel on aurait du mal à distinguer l'être humain d'un objet inerte.

Mes prises de position concernant la francophonie ont donc une motivation également pédagogique. Je suis pour le pluralisme mais contre toute contrainte que l'on chercherait à m'imposer et, surtout, contre ce qui, au regard de mon âge et
mon passé, me paraît être la continuation d'un colonialisme que nous avons tant combattu. Il s'agit là de quelque chose qui m'intéresse plus que les statistiques économiques, plus que le nombre des ouvrages hydrauliques et plus que la
production agricole. C'est donc un élément essentiel sans lequel il serait vain de parler de croissance et de développement des autres secteurs.

Par ailleurs, sans liberté d'action, il est impossible de prendre des décisions indépendantes et conformes à nos intérêts. En tout cas, je refuse de céder à un quelconque chantage, surtout celui de l'argent, qui m'imposerait une ligne
de conduite déterminée. Je veux que mon pays garde toutes les options ouvertes, pour qu'il puisse choisir, en toute liberté, la voie qui lui convient le mieux.

Ceci dit, il ne faut pas tomber dans le dénigrement ou la critique systématique des autres. Nous devons, en effet, reconnaître que, sans le comportement irresponsable de certains dirigeants africains, nous n'en serions pas là. Si le Maroc, pour des raisons de tactique politique -car sans chercher à justifier quoi que ce soit, c'est bien de cela qu'il s'agit- a pris, avec l'appui unanime du peuple, la décision de
bien trouver un autre cadre pour rencontrer les responsables africains ; si, donc, des contraintes politiques l'ont acculé à
participer aux conférences de la francophonie, il ne s'est jamais, pour autant, départi de sa dignité. En tout cas, il ne s'est jamais fourvoyé dans la voie empruntée par les chantres
de la francophonie.
 
El Manjra pour le tamazight ! Je trouve que c’est surprenant car cela sent l’opportunisme à 60 kilomètres. Celui qui théorise jour et nuit sur les problèmes des Arabes orientaux ( les siens qui souffrent de l’obscurantisme, du terrorisme de la prostitution, il n’en a cure ) et leurs malheurs, devient subitement un défenseur de l’amazighité. On croit vraiment rêver ! Est-ce qu’il n’a jamais parlé du sort terrible consacrée à l’amazighité avant que le mouvement amazigh ne s’impose ? Est-ce qu’il a jamais dénoncé le massacre fait à l’amazighité par les Alaouites et tout ce que compte le Maroc comme élite autoproclamée ? Non, jamais. Ce monsieur vient de se réveiller. Ainsi, il ne peut tout simplement pas être crédible.

Je ne suis pas convaincu par les propos de ce monsieur qui est un réactionnaire de la pire espèce. Il a pris à son compte toutes les idées de l’Américain Huntington sur la guerre des civilisations. Il n’arrête pas de les ré-pèter indéfiniment sans finalement rien produire d ‘original. Ce monsieur que certains marocains présentent comme qqn d’intelligent est tout simplement à mépriser, à dédaigner et surtout à ne pas lire.

Je ne le lirais jamais.
 
Qu'est ce que tu racontes? le livre "première guerre civilisationelle" de Mahdi Elmandjra a été publié bien des années avant la fameuse thèse de Samuel Huntington, j'ai plutot remarqué que c ce dernier qui prend Elmandjra comme référence



:-o Waggag arrete tes délires!!

[ Edité par nsummer le 30/8/2005 19:25 ]
 
Nsummer, qu'est-ce qu'il vient faire l'âge ici ? Personnellement, je ne vois pas du tout.

Quant au thème de confil de civilisation, il ne date pas d'aujourd'hui. C’est depuis les années 50 que des intellectuels essentiellement européens y réfléchissent. Ton El Mandjera n' a fait que s'engouffrer dans la brèche pour pondre, en quelques semaines, d'un livre médiocre et sans consistance sur la guerre du Golfe qu'il qualifie, à dessein, de guerre civilisation alors ce n'est absolument pas le cas. D’ailleurs son livre est passé inaperçu. Personne n’en a parlé à part quelques arabes en mal de reconnaissance qui font bizarrement la publicité à des idées pour le moins rétrogrades. A contrario, le livre de Hunigtion, malgré le fait que je déteste ses idées, est tout simplement bien construit et surtout très bien documenté. On sent que ce monsieur a beaucoup travaillé pour mettre les mots sur les raisons probables des conflits à venir. Le grand Edward Said ( tu vois que j’ai beaucoup de respect pour les Arabes intelligents et surtout très ouverts d’esprit ) a critiqué le livre de Huntington en le qualifiant de « clash des ignorances ».

La première guerre du Golfe était essentiellement pour le pétrole. Sans plus. Voilà un dictateur barbare et sanguinaire, Saddam, que ces mêmes occidentaux ont mis au pouvoir, qui devient subitement incontrôlable et imprévisible en s’attaquant à un pays pourvu de grandes réserves de pétrole, le Koweit .Il paraît même qu'il comptait aussi s'attaquer à l'Arabie Saoudite.

Ce que les Occidentaux et tous les pays industrialisés ( même des pays très pauvres comme le Maroc) n'accepteraient jamais. Il est donc tout à fait normal que qu'ils le dégagent du Koweit. Je ne vois en rien de civilisationnel dans cette guerre à part celle des intérêts purement pétrolier.
 
Pourtant il s'agit bien d'un conflit civilasionnel, alors pourquoi à ton avis dans revues Américaine tel que the economist, des journalistes declaraient sans ambages que le prochain ennemi de l'Amefric après le communisme sera bel et bien l'islam. C'est sur que le pétrole etait parmi les mobiles de cette guerre, mais ds ces meme revues des experts Israeliens (car faut pas nier que l'irak etait entrain de devenir une menace pour Israel, sachant que saddam consacrait une partie assez importante du PIB à la recherche scientifique et militaire) pressaient l'administration Américaine à déclarer la guerre à l'Irak, nommant le retrait des troupes Irakiennes du Koweit le "scénario cauchemar" et pire encore le fait l'Amérique se préparait à cette guerre depuis plus de 10 ans est egalement cité dans les memes revues
 
Tu es bien naïve! Ce n’est pas parce que the economist dit cela ou cela que c’est vrai. La presse est toujours un instrument aux mains de ceux qui ont des intérêts, des buts à atteindre. Tu n’as qu’à voir au Maroc, la presse, à part un titre ou deux, font dans la propagande plus qu’autre chose.

Tu me fais rire quand tu dis que l’Irak était une menace. Il n’était rien, ce pays. Il était complètement détruit à cause des politiques du sanguinaire Saddam.

A noter que ce sont les Occidentaux qui l’ont mis au pouvoir, car il préservait leurs intérêts. D’ailleurs, ils lui ont assigné le rôle d’attaquer l’Iran pour faire échec à la révolution de Khomeini avec le résultat que l’ont connaît.

A partir du moment où ce type, imprévisible et fou qu’il est, n’arrange pas les intérêts des Occidentaux, ils l’ont attaqué, car l’embargo n’a pas donné de résultat, et ils l’ont arrêté comme un rat puant. Si Saddam était boudhiste, il lui aurait fait la même chose. Je ne vois vraiment pas pourquoi on implique la civilisation ou d’autre conneries dans des règlement de compte entre copains et amis d’hier. Les Américains n’ont rien à foutre de la civilisation islamique. Seuls leurs intérêts comptent.

Dans ce site amazigh, nsummer, on ne voit pas les choses avec les yeux avec la lecture biaisée des Arabes. Il faut peut être ne pas gober tout ce qu’on te dit. Ce qui n’est pas possible que si tu as un esprit critique.
 
Si la guerre du golf avait été une guerre de civilsiation, plusieurs pays arabes et musulmans n'y aurait pas participé.


Sinon...on peut revenir au sujet SVP ?
 
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