<table border="0" cellpadding="1" cellspacing="2" width="95%"><tbody><tr><td class="titrerougegrand">Festival des Andalousies atlantiques
De grands maîtres à Essaouira</td> </tr> <tr> <td> </td></tr> <tr> <td class="textearticle"> · Au menu, l’immense patrimoine musical et artistique tissé par les musulmans et les juifs
· Un budget de 2 millions de DH
LA ville d’Essaouira accueille du 1er au 3 novembre prochain la quatrième édition du Festival des Andalousies atlantiques. Cette «fête de la mémoire retrouvée prendra alternativement les accents du Chaâbi, du Gharnati et de toutes ces musiques andalouses qui ont su faire fi du temps et de toutes les modes», annonce André Azoulay, président de l’association Essaouira Mogador, organisatrice de l’événement.
Pour cette quatrième édition, le festival a choisi de revisiter l’immense patrimoine musical et artistique tissé en commun au fil des siècles par les musiciens et poètes musulmans et juifs, dans un espace maghrébin commun. «Ce festival sera non seulement celui de la nostalgie et du folklore mais aussi celui de la vie, du partage et de l’émotion. Il sera enfin celui de toutes les complicités et de toutes les diversités réunies à Essaouira pour dire d’une seule voix les richesses et la profondeur du Maghreb pluriel, celui de toutes les cultures et de toutes les spiritualités», promet encore Azoulay.
Pour ce festival musical qui prend cette année l’allure d’un véritable manifeste culturel et artistique, Essaouira a réussi à séduire les meilleurs talents. En ouverture, Maurice El Medioni et son orchestre donneront un concert à Bab El Menzeh, où se retrouveront musique andalouse, Gharnati, Chaâbi algérien, Jazz et musique latino. Au programme aussi, le rabbin chanteur Haïm Louk, avec la formation de Si Mohamed Amin El Akrami et Hayat Boukhriss accompagnée par l’ensemble El Haouari.
Dar Souiri accueillera ensuite le vendredi 2 novembre un forum sur le patrimoine judéo-arabe au Maghreb, revisité par la musique et la culture. Le même jour, aura lieu à la Sqala de la ville le vernissage d’une exposition sur le choc des civilisations. Une quinzaine de peintres marocains y contribuent, parmi lesquels Farid Belkahia, Fouad Bellamine, Mahi Binebine, Houssein Miloudi, Mohamed Melehi et Mourabiti.
Bab El Menzeh accueillera ensuite deux concerts de Si Mohamed Amin El Akrami, et du groupe Lebrijano (Jerez de la Frontera) en hommage au maâllem Chkara.
En fin de soirée, un autre hommage sera rendu au maâllem Chkara, avec l’ensemble de Si Thami Harrak, pour une soirée de chants soufis.
La journée du samedi 3 novembre sera bien remplie elle aussi. Au programme, des présentations de livres, un vernissage d’exposition et une série de concerts l’après-midi et en soirée. Un spectacle de l’étoile du Flamenco Estrella Morrente accompagnée de ses musiciens et chanteurs est prévu à Bab El Menzeh en fin d’après-midi. Enfin, Samira Kadiri et l’ensemble Arabesque donneront un répertoire de chants séfarades, et le grand maître Ben Omar Ziyyani présentera un concert de fusion.
A noter que le budget de la manifestation est estimé à 2 millions de DH. La somme a pu être collectée grâce aux apports de la fondation des Trois Cultures, du gouvernement autonome d’Andalousie et de plusieurs entreprises marocaines privées et publiques.
L'Economiste
<hr></td></tr></tbody></table>
De grands maîtres à Essaouira</td> </tr> <tr> <td> </td></tr> <tr> <td class="textearticle"> · Au menu, l’immense patrimoine musical et artistique tissé par les musulmans et les juifs
· Un budget de 2 millions de DH
LA ville d’Essaouira accueille du 1er au 3 novembre prochain la quatrième édition du Festival des Andalousies atlantiques. Cette «fête de la mémoire retrouvée prendra alternativement les accents du Chaâbi, du Gharnati et de toutes ces musiques andalouses qui ont su faire fi du temps et de toutes les modes», annonce André Azoulay, président de l’association Essaouira Mogador, organisatrice de l’événement.
Pour cette quatrième édition, le festival a choisi de revisiter l’immense patrimoine musical et artistique tissé en commun au fil des siècles par les musiciens et poètes musulmans et juifs, dans un espace maghrébin commun. «Ce festival sera non seulement celui de la nostalgie et du folklore mais aussi celui de la vie, du partage et de l’émotion. Il sera enfin celui de toutes les complicités et de toutes les diversités réunies à Essaouira pour dire d’une seule voix les richesses et la profondeur du Maghreb pluriel, celui de toutes les cultures et de toutes les spiritualités», promet encore Azoulay.
Pour ce festival musical qui prend cette année l’allure d’un véritable manifeste culturel et artistique, Essaouira a réussi à séduire les meilleurs talents. En ouverture, Maurice El Medioni et son orchestre donneront un concert à Bab El Menzeh, où se retrouveront musique andalouse, Gharnati, Chaâbi algérien, Jazz et musique latino. Au programme aussi, le rabbin chanteur Haïm Louk, avec la formation de Si Mohamed Amin El Akrami et Hayat Boukhriss accompagnée par l’ensemble El Haouari.
Dar Souiri accueillera ensuite le vendredi 2 novembre un forum sur le patrimoine judéo-arabe au Maghreb, revisité par la musique et la culture. Le même jour, aura lieu à la Sqala de la ville le vernissage d’une exposition sur le choc des civilisations. Une quinzaine de peintres marocains y contribuent, parmi lesquels Farid Belkahia, Fouad Bellamine, Mahi Binebine, Houssein Miloudi, Mohamed Melehi et Mourabiti.
Bab El Menzeh accueillera ensuite deux concerts de Si Mohamed Amin El Akrami, et du groupe Lebrijano (Jerez de la Frontera) en hommage au maâllem Chkara.
En fin de soirée, un autre hommage sera rendu au maâllem Chkara, avec l’ensemble de Si Thami Harrak, pour une soirée de chants soufis.
La journée du samedi 3 novembre sera bien remplie elle aussi. Au programme, des présentations de livres, un vernissage d’exposition et une série de concerts l’après-midi et en soirée. Un spectacle de l’étoile du Flamenco Estrella Morrente accompagnée de ses musiciens et chanteurs est prévu à Bab El Menzeh en fin d’après-midi. Enfin, Samira Kadiri et l’ensemble Arabesque donneront un répertoire de chants séfarades, et le grand maître Ben Omar Ziyyani présentera un concert de fusion.
A noter que le budget de la manifestation est estimé à 2 millions de DH. La somme a pu être collectée grâce aux apports de la fondation des Trois Cultures, du gouvernement autonome d’Andalousie et de plusieurs entreprises marocaines privées et publiques.
L'Economiste
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