Exposition de Bozo Makhlouf au Café Journal : Un retour aux sources Nos sources !
Depuis le mercredi 30 avril et jusqu’au 31 de ce mois, le jeune peintre algérien Hacène Makhlouf, alias Bozo, expose à la Galerie du Café journal sur les hauteurs de Gammarth Supérieur.
Une expo où la femme est la dominante. Une femme berbère originaire des villages chaoui d’où sont inspirés tous les sujets. Disons-le tout de suite, on est plongés dans le bain dès l’entrée dans la galerie puisque musique et couleurs étaient berbères le jour du vernissage. Et c’est dans cette culture berbère ancestrale que Bozo nous ramène. “ Notre culture, nous dit-il. Nous sommes tous berbères en cette terre d’Afrique du Nord ”.
Et c’est de cette culture que Bozo s’inspire dans sa technique de new impressionnisme avec son mélange aquarelle et encre de Chine. Que voit-on ? Principalement des portraits de femmes. Toutes Berbères avec leurs habits traditionnels. Avec leurs tatouages. Avec leur tristesse. Avec leur joie. Avec leur lumière. Avec leur fête. Avec leur chaleur. A propos de chaleur, il faut souligner que toute la gamme est chaude. Bien chaude. “ Je voulais rendre hommage à ces villageois, dira Bozo. Ils sont beaucoup plus sincères, plus bruts, plus naïfs que les citadins. Je vis dans une grande ville et je reste toujours nostalgique avec mon village natal. ”
Quant à la dominance des villageoises dans ses peintures, Bozo explique qu’elles ne représentent uniquement pas la femme. “ Celle-ci est le patrimoine, la société, le bled, les traditions. Le tout. On l’aime, on l’adore. ”
Cela dit, les tableaux que nous avons appréciés le plus ne composent hélas pas la majorité dans le genre : deux tableaux d’une femme triste et grincheuse (spontanée de l’avis de son dessinateur) au torse nu. Quand on peint des femmes, on s’attend à voir du nu. C’est à dire voir la femme dans toute sa splendeur et beauté. “ C’est toujours un plaisir de dessiner une femme nue, explique Bozo, mais je suis né dans un petit village où il y a toujours un esprit conservateur. C’est de ce village et des images de mon enfance que je m’inspire le plus. ” Les tableaux en question sont pourtant parmi les premiers peints par l’artiste et qui ne sont pas parmi ses préférés. Cela dit, Bozo souligne qu’il aime toutes ses peintures et qu’il n’est jamais satisfait de son travail, croyant dur comme fer qu’il peut toujours faire mieux. Un avis qui n’engage que lui, car nous apprenons que, deux jours seulement après le vernissage, un bon nombre de toiles ont été déjà vendues. Un fin connaisseur a même acheté quatre toiles d’un coup. L’artiste a beau être humble et dire qu’il n’est pas satisfait, la clientèle fidèle du Café journal a bien un avis contraire. C’est normal, nous aventurons-nous à penser, car ces Berbères, ces couleurs, ces images, ces portraits, c’est nous ! Tout simplement.
A propos de l’avenir, Bozo nous chuchote qu’il fait actuellement des recherches pour un travail plus philosophique et plonge dans des lectures et des recherches scientifiques. Après avoir exposé à Tunis (pour la deuxième fois) et à Alger, compte-t-il faire un saut à Paris à l’occasion de l’année de l’Algérie en France ?
Il l’espère fortement dès qu’il obtient son visa. Une chose est sûre, la Communauté maghrébine en France appréciera sûrement ces couleurs berbères ancestrales qui viendront les réchauffer à Paris même.
N.B
Depuis le mercredi 30 avril et jusqu’au 31 de ce mois, le jeune peintre algérien Hacène Makhlouf, alias Bozo, expose à la Galerie du Café journal sur les hauteurs de Gammarth Supérieur.
Une expo où la femme est la dominante. Une femme berbère originaire des villages chaoui d’où sont inspirés tous les sujets. Disons-le tout de suite, on est plongés dans le bain dès l’entrée dans la galerie puisque musique et couleurs étaient berbères le jour du vernissage. Et c’est dans cette culture berbère ancestrale que Bozo nous ramène. “ Notre culture, nous dit-il. Nous sommes tous berbères en cette terre d’Afrique du Nord ”.
Et c’est de cette culture que Bozo s’inspire dans sa technique de new impressionnisme avec son mélange aquarelle et encre de Chine. Que voit-on ? Principalement des portraits de femmes. Toutes Berbères avec leurs habits traditionnels. Avec leurs tatouages. Avec leur tristesse. Avec leur joie. Avec leur lumière. Avec leur fête. Avec leur chaleur. A propos de chaleur, il faut souligner que toute la gamme est chaude. Bien chaude. “ Je voulais rendre hommage à ces villageois, dira Bozo. Ils sont beaucoup plus sincères, plus bruts, plus naïfs que les citadins. Je vis dans une grande ville et je reste toujours nostalgique avec mon village natal. ”
Quant à la dominance des villageoises dans ses peintures, Bozo explique qu’elles ne représentent uniquement pas la femme. “ Celle-ci est le patrimoine, la société, le bled, les traditions. Le tout. On l’aime, on l’adore. ”
Cela dit, les tableaux que nous avons appréciés le plus ne composent hélas pas la majorité dans le genre : deux tableaux d’une femme triste et grincheuse (spontanée de l’avis de son dessinateur) au torse nu. Quand on peint des femmes, on s’attend à voir du nu. C’est à dire voir la femme dans toute sa splendeur et beauté. “ C’est toujours un plaisir de dessiner une femme nue, explique Bozo, mais je suis né dans un petit village où il y a toujours un esprit conservateur. C’est de ce village et des images de mon enfance que je m’inspire le plus. ” Les tableaux en question sont pourtant parmi les premiers peints par l’artiste et qui ne sont pas parmi ses préférés. Cela dit, Bozo souligne qu’il aime toutes ses peintures et qu’il n’est jamais satisfait de son travail, croyant dur comme fer qu’il peut toujours faire mieux. Un avis qui n’engage que lui, car nous apprenons que, deux jours seulement après le vernissage, un bon nombre de toiles ont été déjà vendues. Un fin connaisseur a même acheté quatre toiles d’un coup. L’artiste a beau être humble et dire qu’il n’est pas satisfait, la clientèle fidèle du Café journal a bien un avis contraire. C’est normal, nous aventurons-nous à penser, car ces Berbères, ces couleurs, ces images, ces portraits, c’est nous ! Tout simplement.
A propos de l’avenir, Bozo nous chuchote qu’il fait actuellement des recherches pour un travail plus philosophique et plonge dans des lectures et des recherches scientifiques. Après avoir exposé à Tunis (pour la deuxième fois) et à Alger, compte-t-il faire un saut à Paris à l’occasion de l’année de l’Algérie en France ?
Il l’espère fortement dès qu’il obtient son visa. Une chose est sûre, la Communauté maghrébine en France appréciera sûrement ces couleurs berbères ancestrales qui viendront les réchauffer à Paris même.
N.B