Chant de la Lala Tarhounja
Ce rite qui se perd ds la nuit des temps est accompli ds le Grand Atlas et le Souss pour conjurer la sécheresse, au printemps afin que les pluies soient abondantes.
Les jeunes filles promènent dans les champs deux poupées assemblées : Tarhounja (la louche) et son époux Anzar (la pluie).
Tarhounja est une poupée fabriquée avec deux grandes louches de bois disposées en croix et habillée de tamlhaft et Adrar de couleur chatoyante. C'est la fiancée de la pluie (Tislit n'Anzar).
Le mari Anzar est un pilon de bois qui sert à broyer le grain dans le mortier (Lmhraz) et il fixé à l'intersection des deux louches.
Le cortège de jeunes filles et de femmes en habits de fête circule dans la campagne.
Ce chant qui a bercé mon enfance a certainement des variantes. Puisez dans vos mémoires d'enfants pour retrouver ce chant et bien d'autres.
Celui présenté ici est tiré du livre : Les chants de la Tassaout
Refrain :
Les unes chantent :
"Lala Tarhouja! mass nRja
Tarhounja a Tislit nou Anzar
Ma Ismen Argaz-enem?
Les autres répondent:
- Argaz inou Ismens Anzar...."
Voici la traduction du chant :
"O Tarhounja! Mère d'espérance, Comment se nomme ton Mari?
-Mon mari se nomme Anzar..."
O Tarhounja! appelle la bénédiction du ciel
Sur l'année nouvelle, pour la forte pluie!
Nous mettons tous nos espoirs en Dieu
En implorant la pluie, la grande pluie
Qui verra verdir l'herbe des pâturages
E gonflera le grain précieux confié aux sillons.
O Tarhounja! Mère d'espérance,
Appelle sur le pays la bénédiction du ciel,
Source éternelle des forces de fécondité!
Nos regards ne quittent pas l'occident
D'où les nuées noires monteront vers nous.
Nous attendons le vent béni du Souss
Qui poussera les nuages lourds de bienfaits,
Précurseurs de l'eau, mère de toute vie.
Revêtues de nos vêtements de fête,
Soigneusement baignées et pures,
Nous te promenons, Tarhounja,
Afin que ton intervention souveraine
fasse que les cieux pleurent abondamment.
"Lala Tarhouja! mass nRja
Ma Ismen Argaz-enem?
- Argaz inou Ismens Anzar...."
Ce rite qui se perd ds la nuit des temps est accompli ds le Grand Atlas et le Souss pour conjurer la sécheresse, au printemps afin que les pluies soient abondantes.
Les jeunes filles promènent dans les champs deux poupées assemblées : Tarhounja (la louche) et son époux Anzar (la pluie).
Tarhounja est une poupée fabriquée avec deux grandes louches de bois disposées en croix et habillée de tamlhaft et Adrar de couleur chatoyante. C'est la fiancée de la pluie (Tislit n'Anzar).
Le mari Anzar est un pilon de bois qui sert à broyer le grain dans le mortier (Lmhraz) et il fixé à l'intersection des deux louches.
Le cortège de jeunes filles et de femmes en habits de fête circule dans la campagne.
Ce chant qui a bercé mon enfance a certainement des variantes. Puisez dans vos mémoires d'enfants pour retrouver ce chant et bien d'autres.
Celui présenté ici est tiré du livre : Les chants de la Tassaout
Refrain :
Les unes chantent :
"Lala Tarhouja! mass nRja
Tarhounja a Tislit nou Anzar
Ma Ismen Argaz-enem?
Les autres répondent:
- Argaz inou Ismens Anzar...."
Voici la traduction du chant :
"O Tarhounja! Mère d'espérance, Comment se nomme ton Mari?
-Mon mari se nomme Anzar..."
O Tarhounja! appelle la bénédiction du ciel
Sur l'année nouvelle, pour la forte pluie!
Nous mettons tous nos espoirs en Dieu
En implorant la pluie, la grande pluie
Qui verra verdir l'herbe des pâturages
E gonflera le grain précieux confié aux sillons.
O Tarhounja! Mère d'espérance,
Appelle sur le pays la bénédiction du ciel,
Source éternelle des forces de fécondité!
Nos regards ne quittent pas l'occident
D'où les nuées noires monteront vers nous.
Nous attendons le vent béni du Souss
Qui poussera les nuages lourds de bienfaits,
Précurseurs de l'eau, mère de toute vie.
Revêtues de nos vêtements de fête,
Soigneusement baignées et pures,
Nous te promenons, Tarhounja,
Afin que ton intervention souveraine
fasse que les cieux pleurent abondamment.
"Lala Tarhouja! mass nRja
Ma Ismen Argaz-enem?
- Argaz inou Ismens Anzar...."