Etant l' auteur du texte " J' accuse " publié sur le site amazighworld.org , je souhaiterais clarifier certains propos, objet d' une passionnante polémique ces derniers jours.
Dans ce texte, j' accuse l' Etat marocain de toute sorte de maux politiques non conformes aux droits et libertés de la population amazighe du pays. Mes accusations sont on ne peut plus légitimes et incontestables. Je ne m' étendrais guère sur ce point-là.
Cependant, je me dois de préciser certains éléments nécessaires à la compréhension de ce texte, texte qui reflète, vous l' aurez constaté, ma sincère indignation et mon immense déception face à un Etat qui ose prôner ouvertement, et même à l' heure où j' écris, que le Maroc est en pleine transition démographique...
Dans ce texte, j' ai utilisé des images qui dérangent, une tonalité radicale, un lexique qui choque.
Sans vouloir donner des cours de français, plus particulièrement de syntaxe, ce sont des images métaphoriques : il faut prendre en compte le message caché et non l' action en elle-même. L' utilisation des termes " mutiler ", " fouetter jusqu' à la mort ", " exterminer " et d' autres encore a pour but de décrire l' atmosphère amazighophobe et d' insister sur le caractère discriminatoire de la politique marocaine par excellence. Le but n' est pas, comme ils veulent le faire croire, de victimiser les Imazighens encore plus, d' exagérer leur victimisation. Les Imazighens n' ont pas besoin d' écho les victimisant à l' aube de l' année 2007 : ils sont victimes depuis des siècles et ce fait est tout à fait dans la normalité des choses de nos jours au point où l' on n' oublie cette triste réalité en faisant d' eux des coupables. Mon but est, comme le confirme le titre du texte, d' ACCUSER et non pas de victimiser, ne leur en déplaise.
De plus, j' aimerais ajouter que le passage sur la " question amazighe " a fait vibrer certains esprits. Je ne compare pas la Shoha à l' ethnocide actuel contre la culture amazighe auquel nous sommes tous spectateurs aujourd' hui, sans bouger le petit doigt, mais j' ironise l' expression " la question amazighe " que l' on lit dans beaucoup de communiqués et articles comme s' il s' agissait d' une problématique à regler au plus vite comme ont fait les Nazis aux Juifs comme nous le savons tous. La question de l' amazighité n' est pas censée être une question ou un problème. C' est un problème pour les panarabistes car nous revendiquons nos droits les plus naturels et que nous sommes donc un obstacle à la vision panarabiste de leur politique. Ce n ' est pas un problème pour nous. Qui dit problème dit solution, voilà pourquoi je parle de " solution finale " sans vouloir accuser nos chers dirigeants de vouloir gazer les Imazighens. Je préfère que l' on me gaze plutôt que l' on me vole ma dignité !
La seule expression que j' accepte de faire supprimer est " contre-attaque amazighe sanglante et sans précédent ", employée bien sûr sous le coup de la colère, je l' admets volontiers. La cause amazighe, contrairement à eux, ne supporterait pas de bain de sang, les Imazighens étant pacifiques par nature. Le mouvement culturel amazigh, depuis sa naissance, est basé sur une valeur qui nous est chère : le pacifisme. L' Histoire ( la vraie ) est là pour témoigner qu' elle a abrité des causes justes et légitimes ayant pour principe principal la non-violence, causes qui nous inspirent dans notre combat actuel. Alors que les panarabistes usent d' une étonnante armada terroriste dans le but de bloquer le processus de réhabilitation de Tamazight, de relecture de notre Histoire etc ..D' enterrer notre culture, comme je l' ai dit dans " J' accuse ", en quelque sorte.
Je préfère préciser ces points car certains énergumènes rêvent de me poursuivre en justice pour incitation à la violence et au terrorisme et me voient déjà derrirèe les barreaux. Je n' incite personne à prendre les armes bien évidemment. Ma seule arme est l' écriture, pour d' autres, c' est l' art et pour d' autres, c' est la musique... Nous n' utilisons que des moyens légaux pour revendiquer nos droits et récupérer notre dignité. Alors que les panarabistes, eux qui blablatent dans leurs discours sur les droits de l' hommes, font tout leur possible pour nous freiner dans notre combat aussi légitime soit-il. Ils aiment bien, par exemple, intimider mais en vain...
Je tiens à préciser également que j' ai fait supprimer le passage où je défendais M. ADGHIRNI, secrétaire principal du Parti Démocrate Amazighe, étant donné mon hostilité à la politisation de la cause amazighe.
Sur ces quelques lignes qui, j' espère, soulageront les lecteurs, je terminerais par affirmer que l' intimidation est la plus belle arme de l' Etat marocain mais la moins efficace concernant la cause amazighe : jamais on n' arrachera Tamazight et Tamazirt dans le coeur d' un ( vrai ) Amazigh.
Merci pour votre compréhension
Alahyan Fatima
Dans ce texte, j' accuse l' Etat marocain de toute sorte de maux politiques non conformes aux droits et libertés de la population amazighe du pays. Mes accusations sont on ne peut plus légitimes et incontestables. Je ne m' étendrais guère sur ce point-là.
Cependant, je me dois de préciser certains éléments nécessaires à la compréhension de ce texte, texte qui reflète, vous l' aurez constaté, ma sincère indignation et mon immense déception face à un Etat qui ose prôner ouvertement, et même à l' heure où j' écris, que le Maroc est en pleine transition démographique...
Dans ce texte, j' ai utilisé des images qui dérangent, une tonalité radicale, un lexique qui choque.
Sans vouloir donner des cours de français, plus particulièrement de syntaxe, ce sont des images métaphoriques : il faut prendre en compte le message caché et non l' action en elle-même. L' utilisation des termes " mutiler ", " fouetter jusqu' à la mort ", " exterminer " et d' autres encore a pour but de décrire l' atmosphère amazighophobe et d' insister sur le caractère discriminatoire de la politique marocaine par excellence. Le but n' est pas, comme ils veulent le faire croire, de victimiser les Imazighens encore plus, d' exagérer leur victimisation. Les Imazighens n' ont pas besoin d' écho les victimisant à l' aube de l' année 2007 : ils sont victimes depuis des siècles et ce fait est tout à fait dans la normalité des choses de nos jours au point où l' on n' oublie cette triste réalité en faisant d' eux des coupables. Mon but est, comme le confirme le titre du texte, d' ACCUSER et non pas de victimiser, ne leur en déplaise.
De plus, j' aimerais ajouter que le passage sur la " question amazighe " a fait vibrer certains esprits. Je ne compare pas la Shoha à l' ethnocide actuel contre la culture amazighe auquel nous sommes tous spectateurs aujourd' hui, sans bouger le petit doigt, mais j' ironise l' expression " la question amazighe " que l' on lit dans beaucoup de communiqués et articles comme s' il s' agissait d' une problématique à regler au plus vite comme ont fait les Nazis aux Juifs comme nous le savons tous. La question de l' amazighité n' est pas censée être une question ou un problème. C' est un problème pour les panarabistes car nous revendiquons nos droits les plus naturels et que nous sommes donc un obstacle à la vision panarabiste de leur politique. Ce n ' est pas un problème pour nous. Qui dit problème dit solution, voilà pourquoi je parle de " solution finale " sans vouloir accuser nos chers dirigeants de vouloir gazer les Imazighens. Je préfère que l' on me gaze plutôt que l' on me vole ma dignité !
La seule expression que j' accepte de faire supprimer est " contre-attaque amazighe sanglante et sans précédent ", employée bien sûr sous le coup de la colère, je l' admets volontiers. La cause amazighe, contrairement à eux, ne supporterait pas de bain de sang, les Imazighens étant pacifiques par nature. Le mouvement culturel amazigh, depuis sa naissance, est basé sur une valeur qui nous est chère : le pacifisme. L' Histoire ( la vraie ) est là pour témoigner qu' elle a abrité des causes justes et légitimes ayant pour principe principal la non-violence, causes qui nous inspirent dans notre combat actuel. Alors que les panarabistes usent d' une étonnante armada terroriste dans le but de bloquer le processus de réhabilitation de Tamazight, de relecture de notre Histoire etc ..D' enterrer notre culture, comme je l' ai dit dans " J' accuse ", en quelque sorte.
Je préfère préciser ces points car certains énergumènes rêvent de me poursuivre en justice pour incitation à la violence et au terrorisme et me voient déjà derrirèe les barreaux. Je n' incite personne à prendre les armes bien évidemment. Ma seule arme est l' écriture, pour d' autres, c' est l' art et pour d' autres, c' est la musique... Nous n' utilisons que des moyens légaux pour revendiquer nos droits et récupérer notre dignité. Alors que les panarabistes, eux qui blablatent dans leurs discours sur les droits de l' hommes, font tout leur possible pour nous freiner dans notre combat aussi légitime soit-il. Ils aiment bien, par exemple, intimider mais en vain...
Je tiens à préciser également que j' ai fait supprimer le passage où je défendais M. ADGHIRNI, secrétaire principal du Parti Démocrate Amazighe, étant donné mon hostilité à la politisation de la cause amazighe.
Sur ces quelques lignes qui, j' espère, soulageront les lecteurs, je terminerais par affirmer que l' intimidation est la plus belle arme de l' Etat marocain mais la moins efficace concernant la cause amazighe : jamais on n' arrachera Tamazight et Tamazirt dans le coeur d' un ( vrai ) Amazigh.
Merci pour votre compréhension
Alahyan Fatima