Corruption et dilapidation des deniers publics : les médias défaillants
Mauvaise gestion, détournements de fonds, corruption, cela fait des années qu’on entend parler les pouvoirs publics sans voir d’actions concrètes. La Vie éco avait annoncé dans un numéro récent la préparation d’un texte de loi sur la corruption. Les médias parlent depuis longtemps de la moralisation de la vie publique... Permettez-moi de vous dire que c’est, à mon sens, de la pure démagogie, si ce n’est de la diversion. Nous n’avons pas besoin de textes mais d’application, d’actions concrètes. La mémoire des Marocains est malheureusement très courte et les médias ne remplissent pas leur mission.
Pourquoi ne pose-t-on plus la question de savoir ce que deviennent ou sont devenus tous ces hauts responsables qui ont enfoncé de grandes entreprises publiques : la BNDE, la CNSS, le CIH, la CNCA, la gestion locale à Casablanca plus récemment et bien d’autres.
Des gens ont privé impunément les citoyens de ressources qui auraient pu contribuer à leur bien-être. Et ce n’est pas faute de lois. A chaque fois qu’un scandale éclate, on trouve toujours le moyen de classer l’affaire par peur d’aller trop loin dans les investigations et de découvrir des noms ou d’en éclabousser d’autres. Et dire que, dans les grandes démocraties, les magistrats sont indépendants à un tel point qu’ils peuvent même demander (on l’a vu en Italie ou encore aux Etats-Unis) la comparution du président ou du premier ministre. Très souvent les médias y sont pour quelque chose. Chez nous, on peut toujours rêver.
Hamid Azhar
Mauvaise gestion, détournements de fonds, corruption, cela fait des années qu’on entend parler les pouvoirs publics sans voir d’actions concrètes. La Vie éco avait annoncé dans un numéro récent la préparation d’un texte de loi sur la corruption. Les médias parlent depuis longtemps de la moralisation de la vie publique... Permettez-moi de vous dire que c’est, à mon sens, de la pure démagogie, si ce n’est de la diversion. Nous n’avons pas besoin de textes mais d’application, d’actions concrètes. La mémoire des Marocains est malheureusement très courte et les médias ne remplissent pas leur mission.
Pourquoi ne pose-t-on plus la question de savoir ce que deviennent ou sont devenus tous ces hauts responsables qui ont enfoncé de grandes entreprises publiques : la BNDE, la CNSS, le CIH, la CNCA, la gestion locale à Casablanca plus récemment et bien d’autres.
Des gens ont privé impunément les citoyens de ressources qui auraient pu contribuer à leur bien-être. Et ce n’est pas faute de lois. A chaque fois qu’un scandale éclate, on trouve toujours le moyen de classer l’affaire par peur d’aller trop loin dans les investigations et de découvrir des noms ou d’en éclabousser d’autres. Et dire que, dans les grandes démocraties, les magistrats sont indépendants à un tel point qu’ils peuvent même demander (on l’a vu en Italie ou encore aux Etats-Unis) la comparution du président ou du premier ministre. Très souvent les médias y sont pour quelque chose. Chez nous, on peut toujours rêver.
Hamid Azhar