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Sujet recuilli sur libération quotidien marocain
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Y’a-t-il un rapport entre le nombre d’avis de recherche d’enfants disparus, important ces derniers mois à Taroudant et le dossier désormais intitulé affaire des huit crânes?
Quelle piste faut-il favoriser? Et où en est l’enquête?
L’affaire des cadres de Taroudant continue à susciter une multitude de questions et pour le moment, les enquêteurs en sont toujours à l’étape de l’identification des restes des victimes découverts.
Aucune piste n’est cependant négligée. Et selon des sources proches de ce dossier, les enquêteurs prospectent dans les milieux de la prostitution et mènent toujours des investigations dans les quartiers marginaux et les maisons abandonnées. Aucune pistes n’est écartées pour le moment par les services chargés de cette affaire. Plus de 90 éléments de la PG, la DST, la RG, et les autorités locales à Taroudant intensifient les recherches afin d’apporter les éclaircissements indispensables à ce massacre. Parallèlement à ces efforts, des démarches sont effectuées à l’intérieur des maisons abandonnées afin de déterminer les lieux où étaient inhumées les dépouilles de huit victimes alors qu’un autre groupe s’efforce d’apporter sa contribution en réexaminant d’anciens dossiers, en rapport notamment avec les charlatans, les éleveurs de chameaux et ceux ayant été condamnés pour des crimes sexuels au cours des dernières années. De plus, certaines familles des victimes seraient identifiées dont quelque-unes avaient déposé des avis de disparition. Dans tous les cas, les analyses et la comparaison de l’ADN permettront de trancher sans grande difficulté sur ce sujet.
Des sources proches du dossier n’écartent pas, non plus, l’hypothèse d’un réseau de mendicité dont les membres auraient une quelconque responsabilité du fait que des cas de disparition de mineurs ont été signalés au niveau des petites localités. En somme, toutes les hypothèses restent valables: réseau d’exploitation sexuelle des enfants ainsi que l’utilisation des mineurs par des charlatans qui estiment avoir le don de déterrer des trésors.
Par ailleurs, une réunion a eu lieu récemment à Taroudant entre les différents organes de la sûreté nationale afin d’étudier les résultats des recherches effectuées depuis la découverte des dépouilles.
Aujourd’hui, un constat s’impose:des motifs criminels sont derrière ces crimes monstrueux. Les traces de la violence pratiquée sur les victimes permet de conclure, preuves scientifiques à l’appui, que le motif criminel est déterminant. De surcroît, l’enquête se base aussi sur une lettre qui a été trouvée et envoyée par les services concernés de Taroudant à la police scientifique pour plus d’examen.
Alors que les différents corps de la police poursuivent leurs recherches, la date de la mort des personnes retrouvées à Taroudant e
st déjà déterminée avec quasi-exactitude. Elle remonte à moins de trois mois pour l’une des victimes et entre 6 mois et trois ans pour les autres. Ce sont les premières conclusions faites par le Pr. Said Louahlia, directeur de l’Institut médico-légal au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd de Casablanca. Les huit dépouilles ont été retrouvées dans des sacs en plastique. Les premiers éléments de l’autopsie permettent d’avancer qu’il s’agit de corps de jeunes de sexe masculin âgés de 13 à 16 ans et ayant une taille variant entre 1,40m et 1,50 m. Cela dit, c’est l’analyse dentaire, qui définirait l’âge exact des victimes.
Il faut retenir qu’en ce qui concerne le crime, la mort serait d’origine criminelle puisque les corps portent les traces de coups sur les crânes et autres membres du corps. Les corps étaient enterrés avant d’être exhumés et déplacés puisque la terre a été retrouvée sur les os des victimes.
(libération)
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Y’a-t-il un rapport entre le nombre d’avis de recherche d’enfants disparus, important ces derniers mois à Taroudant et le dossier désormais intitulé affaire des huit crânes?
Quelle piste faut-il favoriser? Et où en est l’enquête?
L’affaire des cadres de Taroudant continue à susciter une multitude de questions et pour le moment, les enquêteurs en sont toujours à l’étape de l’identification des restes des victimes découverts.
Aucune piste n’est cependant négligée. Et selon des sources proches de ce dossier, les enquêteurs prospectent dans les milieux de la prostitution et mènent toujours des investigations dans les quartiers marginaux et les maisons abandonnées. Aucune pistes n’est écartées pour le moment par les services chargés de cette affaire. Plus de 90 éléments de la PG, la DST, la RG, et les autorités locales à Taroudant intensifient les recherches afin d’apporter les éclaircissements indispensables à ce massacre. Parallèlement à ces efforts, des démarches sont effectuées à l’intérieur des maisons abandonnées afin de déterminer les lieux où étaient inhumées les dépouilles de huit victimes alors qu’un autre groupe s’efforce d’apporter sa contribution en réexaminant d’anciens dossiers, en rapport notamment avec les charlatans, les éleveurs de chameaux et ceux ayant été condamnés pour des crimes sexuels au cours des dernières années. De plus, certaines familles des victimes seraient identifiées dont quelque-unes avaient déposé des avis de disparition. Dans tous les cas, les analyses et la comparaison de l’ADN permettront de trancher sans grande difficulté sur ce sujet.
Des sources proches du dossier n’écartent pas, non plus, l’hypothèse d’un réseau de mendicité dont les membres auraient une quelconque responsabilité du fait que des cas de disparition de mineurs ont été signalés au niveau des petites localités. En somme, toutes les hypothèses restent valables: réseau d’exploitation sexuelle des enfants ainsi que l’utilisation des mineurs par des charlatans qui estiment avoir le don de déterrer des trésors.
Par ailleurs, une réunion a eu lieu récemment à Taroudant entre les différents organes de la sûreté nationale afin d’étudier les résultats des recherches effectuées depuis la découverte des dépouilles.
Aujourd’hui, un constat s’impose:des motifs criminels sont derrière ces crimes monstrueux. Les traces de la violence pratiquée sur les victimes permet de conclure, preuves scientifiques à l’appui, que le motif criminel est déterminant. De surcroît, l’enquête se base aussi sur une lettre qui a été trouvée et envoyée par les services concernés de Taroudant à la police scientifique pour plus d’examen.
Alors que les différents corps de la police poursuivent leurs recherches, la date de la mort des personnes retrouvées à Taroudant e
st déjà déterminée avec quasi-exactitude. Elle remonte à moins de trois mois pour l’une des victimes et entre 6 mois et trois ans pour les autres. Ce sont les premières conclusions faites par le Pr. Said Louahlia, directeur de l’Institut médico-légal au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd de Casablanca. Les huit dépouilles ont été retrouvées dans des sacs en plastique. Les premiers éléments de l’autopsie permettent d’avancer qu’il s’agit de corps de jeunes de sexe masculin âgés de 13 à 16 ans et ayant une taille variant entre 1,40m et 1,50 m. Cela dit, c’est l’analyse dentaire, qui définirait l’âge exact des victimes.
Il faut retenir qu’en ce qui concerne le crime, la mort serait d’origine criminelle puisque les corps portent les traces de coups sur les crânes et autres membres du corps. Les corps étaient enterrés avant d’être exhumés et déplacés puisque la terre a été retrouvée sur les os des victimes.
(libération)