Débat sur Room Amazigh Marocain

Takfarinas

New Member
Débat sur Room Amazigh Marocain (Pal Talk) le mercredi 26 janvier 2005 à partir de 22h.
Sujet: Nouvel an Amazigh - Origine et symbole
ID USSGASS AMAZIGH est fêté de plus en plus d'une façon visible dans l'afrique du nord et plus particulièrement au Maroc. Encore plus chez les communautés Amazigh. Il est également fêté à l'étranger comme ici en France.
En réalité le nouvel an Amazigh a toujours été fêté par nos ancêtres mais sans qu'ils sachent l'origine de cette célébration.
Nos familles commencent à renouer avec cette tradition mais en sachant cette fois-ci que cet évènement est lié de près à notre identité Amazigh. Les associations Amazigh jouent également un rôle très important dans la renaissance de cette tradition puisqu'ils est devenue un avènement annuel incontournable.
- Ceci est t'il devenu un symbole pour la revendication de notre identité ?
- Comment inscrire ce RDV annuel dans l'histoire (en le rendant par exemple jour férié, ...) ?
- Pourquoi certaines autorités locales au Maroc persistent encore à interdire des célébrations de ID USSAGASS prévues par des associations (le cas de l’interdiction a MIR LEFT au sud du maroc, ..) ? Nous sommes t il encore dans les années de plomb?
- A quand remonte cette tradition ?
On attend vos réactions sur ce sujet sur ce forum et sur le ROOM AMAZIGH MAROCAIN le mercredi 26 janvier 2005 à partir de 22h.
En attendant ASSGASS AMAYNU 2955 AMDYAZ.
Aitma d istma arntqql s iwaliwn nnun d tirra nnun f tawwuri yad. Tanmirt nun

Hasan Ubrahim
-----------------------------------------------------------------
Rappel des règles de l’émission à respecter SVP :
-----------------------------------------------------------------
Seul l’animateur pourra passer de la musique. Il s’agira de plages, à cahque fois, d’un durée maximale de 5 minutes toutes les 20 minutes.
Toutes les 20 minutes l’animateur se réservera le droit de reprendre le micro quelques minutes avant de le céder au suivant dans la file d’attente.
L’intervenant ne doit pas garder le micro plus de 5 minutes. Par contre rien n’empêche qu’un intervenant ré intègre à nouveau la file d’attente.
Les hors sujets seront rappelés à l’ordre immédiatement. Dans ce cas l’animateur lui reprendra le micro momentanément ( puis lui remettra) afin de lui rappeler le périmètre du sujet.
Toute injure ou propos raciste seront sanctionnés immédiatement. Voir même exclut du room selon gravité des propos.
-----------------------------------------------------------------

Tanmmirt nnun a aytma d’istma ih tmaghm ay ghumu assaysad ighuss. Assays n tawsna Tamazight.
Ghassad d uzkka ard tlkm tamazight aflla
------------------------------------------------

[ Edité par Tiwizi_Lille le 23/1/2005 16:54 ]

--
Tiwizi (59) - Association des berbères du sud du Maroc (France/Nord -Lille).
Pour:
- Promouvoir la culture Amazigh (cours, activités culturelles et artistiques, ...)
- Créer des projets humanitaires au sud du Maroc.
 
Yennayer : Origines et rites


Que signifie Yennayer ?
Etymologiquement le mot Yennayer est formé :

de Yen qui veut dire premier et

de Ayer qui veut dire mois.

Yennayer est donc le premier mois de l’année dans le calendrier amazigh. Amenzou n’yennayer, le jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien.

Mais quelle est l’origine du calendrier Amazigh ?
Aujourd’hui, nous sommes en 2955 L’an 1 amazigh remonte donc à 950 avant J-C. C’est le roi Sheshonq (chachnaq) qui, après avoir conquit le Delta du Nil, fonda la 22ème dynastie pharaonique. Une première bataille, une victoire grandiose.

Yennayer est fêté avec ferveur dans toute Tamazgha, là où vivent encore des berbères. De l’oasis de Siwa en Egypte jusqu’aux îles canaries dans l’Atlantique, de Ghadamès en Libye jusqu’à Tlemcen dans l’ouest algérien, des hautes terres des Chaouia aux oasis mozabites, dans le rif marocain, sur les côtes tunisiennes. Et surtout en kabylie.

Comment fête t-on Yennayer dans Tamazagha ?
Yennayer est fêté selon les caractéristiques de la région et les traditions de ses habitants mais l’objectif est le même : « C’est la fête présage d’une nouvelle année féconde ».

Dans la région de Gadamès en Libye, Yennayer est le jour des enfants. Ils y donnent libre cours à leur imagination pour jouer des tours aux adultes, une sorte de 1er Avril. Tout le village est regroupé autour d’un méchoui en plein air.

Au Maroc, il y a des régions ou l’on tient absolument à ce que les plats du jour comporte les sept légumes. Tout ce qui est vieux et usés dans l’habitation est changé et il est de coutumes de remplacer les pierres du foyer de la cheminée. C’est aussi l’occasion de faire le point et d’achever tous les travaux entrepris auparavant.

Dans les Aurès, les Chaouis crées une ambiance de joie et d’amusement, procède à un nettoyage méticuleux des maisons, au changement d’inyen (les pierres du kanoun) et prépare l’iranen (plat de grains de blé ou de maïs cuits dans du bouillon avec des févettes, de la graisse, du sel et du fromage).

La tradition veut également que tout ouvrage commencé tel que le tissage, soit terminé ce jour-là.

Dans l’Ahaggar, les touaregs commence a fêter Yennayer une semaine avant le 12 janvier. Pour cette occasion, on met ses plus beaux habits et on se pare de ses plus beaux bijoux, on chante, on danse autour de plats cuisinés tels que : kasbasu (couscous), taggala (pain), talbagat (viande hachée), aghaghe (jus).

Dans la région d’Oran (wahran) la famille se réunit et un banquet est organisé.

En kabylie, la célébration se fait à travers des rituels, des sacrifices et des plats particuliers. En pleine saison de cueillettes des olives, le travaille est arrêté. Les maisons sont nettoyées de fond en comble, repeintes, décorées et ouvertes aux convives.

Dans certains villages, c’est aussi la première coupe de cheveux pour les garçons. L’homme le plus vieux se charge de la besogne : « le petit vivra, souhaite-t-on ainsi, aussi longtemps que ce vieux coiffeur de la circonstance ».

Une seule pratique est partagée par les citoyens de toutes les contrées, il s’agit du réveillon du 31 boudjember, dernier jour de l’an qui s’achève. Le rituel est à quelques détails près, identique pour tous. Il consiste en un repas familial précédé d’un rite sacrificiel symbolique dont la portée est de protéger la famille du mauvais sort durant toute l’année qui arrive. On se doit de sacrifier un coq fermier. La famille élargie, parfois tout le clan, se retrouve autour d’un couscous au poulet fermier agrémenté de morceaux de viandes séchées (acedluh), on se gave toute la soirée de friandises et de fruits secs gardés pour la circonstance. Des grenades, des figues, des dattes, des raisins, des pruneaux sont sortis des jarres de terre cuite, des amphores bien dissimulées dans l’architecture des maisons berbères notamment dans la sous pente (tissi) qui prolonge la grange (adaynin). Certains adultes sont chargés, toute la soirée, d’expliquer aux enfants l’histoire Yennayer pour cultiver la mémoire et perpétuer la culture.

La commémoration est donc à la même date avec des pratiques différentes d’une région, d’un pays à l’autre, selon les traditions et le mode de vie spécifiques. Une manière comme une autre de transmettre nos us et coutumes et de ne pas oublier nos racines.

Assegwas ameggaz

ANZAR
Journaliste radiophonique
Lille (Nord de la France).

source : kabyle.com
 
yennayer,c'est le moi de janvier mais je suis pas sure que c yan yere,car ds les langues latines comme en espagnole le mois de janvier se dit enero!!
 
le mois de janvier se dit asméd en tout moi jme les cailles
 
Back
Top