Découvertes archéologiques pres de Khemisset

agerzam

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Khémisset - Les travaux de fouilles archéologiques entamés depuis début avril sur le Néolithiques et la Protohistoire des Plateaux de Zemmourá dans la province de khémisset, ont permis de mettre à jour dans les grottes d'Ifri N'Amer Ou Moussa (commune d'Aît Ikkou) des structures d'habitats, de sépultures et de mobilier datant de l'âge de cuivre et plus particulièrement de la civilisation campaniforme (3000-1800 avant J.C),apprend-on lundi, auprès du ministère de la culture.


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Cette découverte qui constitue une première en soi dans l'histoire de la recherche archéologique au Royaume du Maroc, ½ápermet d'ores et déjà d'enrichir nos connaissances sur les cultures chalcolithiques du Marocá , indique la même source. Le caractère exceptionnel de la grotte se renforce davantage avec la découverte d'un squelette humain inhumé dans une structure sépulcrale, ajoute-t-on.
Des objets métalliques, dont une pointe de palmella, d'industrie osseuse (aiguille à chas) et plusieurs tessons de céramiques campaniformes ont été mis à jour dans le site. Cette découverte représente en fait le premier homme de la civilisation campaniforme, jamais découvert au Maroc, affirme-t-on.

Dans le cadre des recherches menées par l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) à Rabat, un programme de prospection et de fouilles archéologiques sur le Néolithique et la Protohistoire dans les Plateaux de Zemmour (province de khémisset), a été mis en place depuis 2005.

Ifri N'Amer ou Moussa (100 m au Sud- Est de la grotte de Souk Sebt) est une grotte de grandes dimensions, large de 20 m et profonde de 14,50 m avec un prolongement en galerie de 17,50 m de long. Le plafond très haut s'est effondré au niveau du centre, laissant place à une grande lucarne d'un diamètre moyen de 4 m.

Le grand bloc monolithique d'effondrement occupe la partie centrale de l'espace habité. La grotte est dotée d'un sédiment puissant riche en cendres comportant beaucoup de galets emportés de l'extérieur, dont plusieurs portent des traces d'utilisation.

MAP
 
Néolithique et Protohistoire des plateaux de Zemmour

Dans le cadre des activités de recherches menées par l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (Rabat), un programme de prospections et de fouilles archéologiques est mis en place dans le pays des Zemmour (Province de Khémisset), depuis l'année 2005.

Intitulé: «Néolithique et Protohistoire des plateaux de Zemmour», ce programme pluridisciplinaire national a déjà réalisé une première campagne de prospections en avril 2005, qui ont révélées une richesse patrimoniale d'une importance indéniable. Plus de 26 sites archéologiques ont été découverts, inventoriés et documentés.

Les Travaux de fouilles entamées depuis début avril 2006, dans la grotte d'Ifri n'Amr ou Moussa ont permis la mise à jour de structures d'habitats, de sépultures et de mobilier archéologique, appartenant tous à l'âge du cuivre et plus particulièrement à la civilisation campaniforme (entre 5000 et 4000 ans av. le présent), ce qui est une première en soi dans l'histoire de la recherche archéologique au Maroc.

La découverte en stratigraphie d'objets en cuivre, habituellement très rares, dont une pointe de Palmella et un poinçon double, et d'industrie osseuse, dont une aiguille à chas et plusieurs pionçons et plumes, ainsi que plusieurs tessons de céramique campaniforme, tous d'une fabrication remarquablement très fine, permet d'ores et déjà de classer la grotte d'Ifri n'Amr ou Moussa parmi les sites majeurs de la civilisation campaniforme. Ces découvertes permettront sans aucun doute d'enrichir nos connaissances sur les cultures de l'âge du Cuivre au Maroc et dans tout le bassin occidental de la Méditerranée.

Le caractère exceptionnel de la grotte se renforce davantage avec la découverte d'un squelette humain inhumé dans une structure sépulcrale, ce qui en fait le premier Homme Campaniforme, jamais découvert au Maroc auparavant. Il est à signaler également la découverte d'un objet de parure d'une rare beauté, unique en son genre dans toute l'Afrique du Nord. Il s'agit d'un élément de collier façonné dans une défense de sanglier, épousant intentionnellement la silhouette d'un serpent.

Le pays Zemmour est une zone géostratégique. C'est un passage obligé dans le grand axe de circulation Est-Ouest, entre les plaines atlantiques d'un côté, et les plaines du Saïs et les hauts plateaux de l'Oriental de l'autre côté.
Le pays Zemmour possède des potentialités agricoles et minières importantes : des terres fertiles, des cours d'eau permanents , une flore et une faune riche et variée, des gisements de sel et même des mines d'étain.

Autant de conditions idéales qui ont attiré l'homme préhistorique et protohistorique et qui l'ont encouragé à s'y installer et à y développer des cultures et civilisations. Le programme de recherches archéologiques « Néolithique et Protohistoire des plateaux de Zemmour» a pour tâche essentielle de découvrir, d'étudier et de faire connaître ces civilisations de nos aïeuls à la communauté scientifique nationale et internationale, ainsi qu'au grand public.

L'étude des gisements pré et protohistoriques de cette région contribuera à définir la nature et les différents aspects chrono culturels des occupations humaines dune zone continentale du Maroc par rapport à ce qu'on sait déjà du littoral.

Les résultats éventuels des travaux de terrain pourront permettre de comprendre la signification des mutations socio-économiques et culturelles dues au passage d'un mode de vie basé exclusivement sur la cueillette et la chasse à la production de ressources alimentaires.

Ces résultats contribueront sans aucun doute, à une meilleure compréhension de la portée réelle des modifications des stratégies d'occupation et de gestion du territoire, liées à l'introduction de la métallurgie et à l'ouverture sur la Méditerranée ainsi que sur l'Atlantique par des échanges commerciaux, à partir des civilisations de l'âge du cuivre jusqu'à la période phénicienne.

Ce patrimoine archéologique, conjugué aux sites et paysages naturels, pourrait devenir une locomotive de développement socio-économique local et régional.
La mise en application de projets de mise en valeur du patrimoine devrait amener les populations locales à s'approprier leur patrimoine et à se rendre compte de son extrême utilité dans les projets de développement humains.

Le but final de cette association entre professionnels de patrimoine, communes et population locale est d'encourager les gens à prendre en charge positivement leur patrimoine et à en tirer profit légalement, et delà à prendre conscience de son intérêt socio-économique, pour vouloir veiller à sa sauvegarde et sa mise en valeur.

Il s'agit essentiellement de mettre sur pied des projets de co-développement qui doivent profiter des potentialités naturelles et culturelles des régions pour contribuer à leur développement socio-économique.

La mise en valeur du patrimoine archéologique, architectural, ethnographique et environnemental peut devenir l'un des moteurs principaux pour créer les conditions nécessaires à l'augmentation du niveau de vie des populations.
Le patrimoine peut devenir un bien économique capable de générer des offres d'emploi, contribuant à créer des accumulations de richesses pour les individus et les collectivités.

«Notre patrimoine archéologique est le témoin du génie créateur de nos ancêtres à travers les âges. Il constitue de ce fait nos racines et notre héritage dans lequel nous puisons les différentes composantes culturelles et philosophiques de notre identité plurielle. Sauvegarder ce lègue est indispensable pour comprendre notre état présent, et primordial pour forger notre avenir», écrit Youssef Bokbot, professeur Habilité à l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (INSAP) de Rabat.

Composition de l'équipe :
Directeur : Youssef Bokbot, professeur Habilité,
Institut National des Sciences de l'Archéologie et du
Patrimoine (INSAP), Rabat.
Membres permanents : Abdelouahed Ben-Ncer, professeur
Habilité à lINSAP. Fethi Amani, professeur Habilité à
lINSAP. Mostafa Ouachi, chercheur en Histoire et
Archéologie du Maroc. Iyad Younes, doctorant en Archéologie et langues anciennes.


Le Matin.
 
agerzam said:
On leur dit le nom de ces ancêtres et aïeux qu'ils n'osent pas prononcer ? :)

Arrete ils vont faire des cauchemars!...en plus ça depend de quelles grottes tu parles...apparemment celle de gauche contient des fossiles neolethique arabes et celle plus haut des ossements juifs de l'age de bronze ...tout cela a été transporté par l'eau du moyen orient jusqu'au Maroc aprés le grand deluge dont parle si bien le grand livre historique appelé "la bible"...


Arretez de rire je suis serieux...la preuve:

Notre patrimoine archéologique est le témoin du génie créateur de nos ancêtres à travers les âges. Il constitue de ce fait nos racines et notre héritage dans lequel nous puisons les différentes composantes culturelles et philosophiques de notre identité plurielle
 
C'est le parfait exemple des gens qui se repete sans cesse une chose tellement ils n'y croient pas, se sentant oblig2s de le ressortir a toutes les sauces.

Qu'est-ce qu'une decouverte archeologique vient faire dans leur discours creux habituel de "multiculturel et blabla" ?
 
agerzam said:
C'est le parfait exemple des gens qui se repete sans cesse une chose tellement ils n'y croient pas, se sentant oblig2s de le ressortir a toutes les sauces.

Qu'est-ce qu'une decouverte archeologique vient faire dans leur discours creux habituel de "multiculturel et blabla" ?

Tout ça c'est des phrases creuses...à force de coudre des mots artificiellement les uns derriere les autres on obtient un blabla pompeux et scientifiquement non valide..on veut noyer le poisson..
 
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