Edmond Amran El Maleh : Je ne suis pas juif marocain, mais M

Edmon Amran, ça c'est un grand monsieur et...un vestige encore vivant - jusqu'a quand ? - d'une composante refoulée de notre identité en tant que marocains.

J'ai croisé le bonhomme un jour à Montparnasse, le temps d'échanger quelques mots et le laisser tranquille poursuivre son chemin de vieux chêne ambulant "Vous me connaissez pas, mais moi je vous reconnait" lui ai-je dit. La reconnaissance n'est jamais aussi accomplie que lorsqu'elle est accompagnée d'une connaissance. Il serait urgent que l'on interroge la judaîté marocaine à travres ses écrits que l'on connait encore mal. Ce d'autant plus qu'il se différencie des nostalgiques qui ont, bon gré mal gré, d'une manière ou d'une autre, abdiqué à leur terre, le Maroc.

Edmon Amran, la reconnaissance, la connaissance et la co-naissance.

Tanmirt Agerzam pour l'article,

Anamir.

Anamir.
 
Back
Top