Voici quelques exemples illustrant une certaine tradition littéraire amazighe.
- la "Mourchida" d'Ibn Toumert est un compendium théologique en berbère (Al-Istiqça, T.1. P. 133).
- Ibn Idhâri rapporte dans son "Bayân" (T.3, P.97, édit. Rabat) que le Cheikh Mohammed ben Omar, chef de l'expédition almohade en Andalousie, (à la fin du VI ème Siècle de l'hégire) prononça deux allocutions, l'une en arabe et l'autre en berbère, en présence du Khalif Youssef ben Abdel Moumen ; et ce, dans la ville de Wabda (Huete actuelle dite cité d'Alphonse, vielles citadelle nommée Julia-Opta par les Romains).
Cet historien souligne, d'autre part, (p. 267) qu'avant le Khalif Idriss Al-Mamôun , fils d'Al Mansour, l'appel à la prière (Taslît) se faisait, aussi en berbère, depuis l'avènement almohade.
- Abdellah b. Yahya el Hâmidi élabora un commentaire du Borda (éloges du Prophète en berbère Bibl. G. de Rabat, 1098 D).
- Jamâa ben Mohammed ben Ali Ighîl (décédé en 1387 h/ 1966 ap.J.), originaire du village Touzounîne (Aqqa, à Souss), avait composé une poésie en tachelhît (3).
- Mohammed Kaïs est un poète amazigh .dont l'oeuvre est cataloguée à la Bibliothèque hassanienne de Rabat (no 9356). Un autre poète, Hammou Almazighi, chanta les exploits de Sidi Ahamadou Moussa, dans une qacida (poème) (photocopiée en trois exemplaires dans la Bibliothèque générale de Rabat, sous le n° 1321 D).
- Le Cheikh SaÏd Tanani (décédé en l'an 1343 h/1924 ap.J.), traduit en tachelhÎt le Recueil de l'Egyptien AI-AmÎr sur le fiqh (droit musulman) (entre 1308 et 1316 de l'ère hégirienne).
- Le Cheikh Ali Derqaoui, père de notre ami Si Mokhtar Soussi, (décédé en l'an 1328 h/1910 ap.J), traduit en berbère le premier quart de ce Recueil. C'est ce Cheikh qui avait traduit en tachelhÎt, le fameux recueil des adages, et normes soufis, élaboré par le grand mystique d'Alexandrie, Ibn 'Atâa Illah. Ce recueil, véritable compendium de l'éthique du soufisme, devait être constamment lu, chaque jour par les disciples du Cheikh Derqaoui.
SOURCE
- la "Mourchida" d'Ibn Toumert est un compendium théologique en berbère (Al-Istiqça, T.1. P. 133).
- Ibn Idhâri rapporte dans son "Bayân" (T.3, P.97, édit. Rabat) que le Cheikh Mohammed ben Omar, chef de l'expédition almohade en Andalousie, (à la fin du VI ème Siècle de l'hégire) prononça deux allocutions, l'une en arabe et l'autre en berbère, en présence du Khalif Youssef ben Abdel Moumen ; et ce, dans la ville de Wabda (Huete actuelle dite cité d'Alphonse, vielles citadelle nommée Julia-Opta par les Romains).
Cet historien souligne, d'autre part, (p. 267) qu'avant le Khalif Idriss Al-Mamôun , fils d'Al Mansour, l'appel à la prière (Taslît) se faisait, aussi en berbère, depuis l'avènement almohade.
- Abdellah b. Yahya el Hâmidi élabora un commentaire du Borda (éloges du Prophète en berbère Bibl. G. de Rabat, 1098 D).
- Jamâa ben Mohammed ben Ali Ighîl (décédé en 1387 h/ 1966 ap.J.), originaire du village Touzounîne (Aqqa, à Souss), avait composé une poésie en tachelhît (3).
- Mohammed Kaïs est un poète amazigh .dont l'oeuvre est cataloguée à la Bibliothèque hassanienne de Rabat (no 9356). Un autre poète, Hammou Almazighi, chanta les exploits de Sidi Ahamadou Moussa, dans une qacida (poème) (photocopiée en trois exemplaires dans la Bibliothèque générale de Rabat, sous le n° 1321 D).
- Le Cheikh SaÏd Tanani (décédé en l'an 1343 h/1924 ap.J.), traduit en tachelhÎt le Recueil de l'Egyptien AI-AmÎr sur le fiqh (droit musulman) (entre 1308 et 1316 de l'ère hégirienne).
- Le Cheikh Ali Derqaoui, père de notre ami Si Mokhtar Soussi, (décédé en l'an 1328 h/1910 ap.J), traduit en berbère le premier quart de ce Recueil. C'est ce Cheikh qui avait traduit en tachelhÎt, le fameux recueil des adages, et normes soufis, élaboré par le grand mystique d'Alexandrie, Ibn 'Atâa Illah. Ce recueil, véritable compendium de l'éthique du soufisme, devait être constamment lu, chaque jour par les disciples du Cheikh Derqaoui.
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