Faites porter le foulard aux hommes musulmans
Naima El Bezaz
Beaucoup de femmes musulmanes sont enfermées dans une toile qu’ont tissée leurs coreligionnaires masculins. «Le dogme» du culte des vierges et l’obligation d’être sexuellement disponible font souvent ressembler leur vie à un enfer. Selon l’écrivain néerlandais d’origine marocaine Naïma El Bezaz, il est temps que les hommes octroient à leur femme les droits fondamentaux qui sont consignés dans le Coran et le Hadith, ce qui nous a été légué par le prophète. Elle est l’auteur de «De Weg naar het Noorden» («La Route du Nord») et «Minnares van Duivel» («Maîtresse du Diable »). En outre, elle écrit également des articles dans des quotidiens tels que NRC et De Standaard. Elle y jette un regard critique sur les traditions islamistes telles que le culte des vierges et la soumission des vierges.
La position de la femme musulmane est au centre des préoccupations aux Pays Bas. Toute tentative de critique est réduite à néant par les musulmans qui prétendent que l’Islam a veillé à garantir des droits analogues pour les femmes. Il s’agit de déclarations qui restent dans le vide parce qu’elles nient les problèmes effectifs. Il est un fait que dans la pratique les femmes sont bel et bien soumises et ne jouissent que de peu de liberté pour pouvoir se développer. Ceci provient surtout du fait que les femmes sont dominées sexuellement. Une femme ne peut jamais donner lieu à des ragots car cela nuirait à sa chasteté et compromettrait l’honneur de la famille. Cette attitude est maintenue en l’état par les nombreux tabous au sein de la communauté musulmane. L’un des plus grands tabous est la sexualité.
Dans l’Islam, le sexe est une jouissance auquel tant les hommes que les femmes ont droit. Mais au cours des siècles ce sujet est devenu particulièrement chargé. Il y a des centaines d’années de très nombreux textes de la littérature arabe regorgeaient d’allusions aux plaisirs du sexe; à l’heure actuelle c’est un tabou. L’éducation sexuelle n’est donc plus à l’ordre du jour, certainement pas pour les femmes. Dans l’optique masculine, le sexe, la femme et son plaisir ne sont pour ainsi dire pas compatible. C’est l’homme qui doit jouir et la femme doit s’en contenter. Bien que la jouissance de la femme soit donc en pratique traitée misérablement, le Coran et le Hadith (ce qui nous a été légué par le prophète) sont clairs. Les règles et les prescriptions indiquent que la femme a certainement droit au plaisir. En pratique, il apparaît que l’homme a des droits et la femme n’a que des devoirs.
Un sujet qui est indissociablement lié à la sexualité est le culte des vierges. Des millions de femmes en souffrent encore toujours. Ceci ne vaut pas que dans les pays musulmans. Cela se présente aux Pays Bas également où de nombreux musulmans sont encore plus conservateurs dans leurs idées que dans leur pays d’origine.
Alors qu’elles sont très jeunes encore, l’on prescrit aux jeunes filles qu’elles doivent faire attention, qu’elles ne doivent pas être trop brusques avec elles-mêmes, et surtout qu’elles ne doivent pas faire de sport car elles pourraient rompre leur hymen. Mais ce qu’elles apprennent surtout et se réalisent, c’est que le sexe est un pêché mortel. Si une femme perd sa virginité avant le mariage, elle déclenche une catastrophe. Si, au cours de la nuit de noces, les draps ne sont pas tachés de sang, l’époux a le droit de renvoyer directement sa femme vers sa famille. De ce fait, le divorce est prononcé et la réputation de la famille est anéantie. Le Coran dispose que la femme doit être vierge lors du mariage. Cette obligation vaut également pour l’homme. La tradition montre toutefois qu’il n’y a que peu d’hommes qui n’ont pas eu de relations sexuelles avant la nuit de noces. Un homme qui reste vierge est même tourné en ridicule par son entourage. Mais ces mêmes hommes exigent d’épouser une vierge. Aux Pays-Bas, il est même courant que des musulmans marocains et turques aillent chercher une femme dans leur pays d’origine. Une jeune fille mineure et surtout inconnue des connaissances du futur époux.
Alors qu’aux Pays-Bas une discussion banale est en cours quant à la question de savoir si une opération réparatrice de l’hymen doit être couverte par la mutuelle, l’une des premières opérations réparatrices a été effectuée, il y a des dizaines d’années à Casablanca par un chirurgien marocain de religion juive. L’intéressé a aussi acquis une réputation en matière d’opérations de changement de sexe. Beaucoup de familles riches ont fait appel à son art et de nombreux gynécologues ont suivi son exemple.
Dans la plupart des villes du Maroc sont présentes des cliniques qui sont ouvertes aux femmes. Aux Pays-Bas, de nombreuses jeunes filles allochtones ont recours à de telles opérations réparatrices. Les maisons Rutger en particulier ont constitué pendant longtemps ce genre de refuge. On y procédait pas seulement à la réparation de l’hymen à l’aide de points de suture dans le vagin, mais les avortements y étaient également fréquents. Mais il existe d’autres trucs qui sont également connus dans les pays arabes, surtout parmi les femmes qui ont peu d’argent où qui habitent à la campagne. Un exemple consiste à placer des orties dans le vagin de telle sorte que la chair devienne très sensible et qu’à la première pénétration une tache de sang apparaisse sur le drap et je ne m’étendrai pas sur l’utilisation de sang de poulet et autres pratiques peu ragoûtantes.
Naima El Bezaz

Beaucoup de femmes musulmanes sont enfermées dans une toile qu’ont tissée leurs coreligionnaires masculins. «Le dogme» du culte des vierges et l’obligation d’être sexuellement disponible font souvent ressembler leur vie à un enfer. Selon l’écrivain néerlandais d’origine marocaine Naïma El Bezaz, il est temps que les hommes octroient à leur femme les droits fondamentaux qui sont consignés dans le Coran et le Hadith, ce qui nous a été légué par le prophète. Elle est l’auteur de «De Weg naar het Noorden» («La Route du Nord») et «Minnares van Duivel» («Maîtresse du Diable »). En outre, elle écrit également des articles dans des quotidiens tels que NRC et De Standaard. Elle y jette un regard critique sur les traditions islamistes telles que le culte des vierges et la soumission des vierges.
La position de la femme musulmane est au centre des préoccupations aux Pays Bas. Toute tentative de critique est réduite à néant par les musulmans qui prétendent que l’Islam a veillé à garantir des droits analogues pour les femmes. Il s’agit de déclarations qui restent dans le vide parce qu’elles nient les problèmes effectifs. Il est un fait que dans la pratique les femmes sont bel et bien soumises et ne jouissent que de peu de liberté pour pouvoir se développer. Ceci provient surtout du fait que les femmes sont dominées sexuellement. Une femme ne peut jamais donner lieu à des ragots car cela nuirait à sa chasteté et compromettrait l’honneur de la famille. Cette attitude est maintenue en l’état par les nombreux tabous au sein de la communauté musulmane. L’un des plus grands tabous est la sexualité.
Dans l’Islam, le sexe est une jouissance auquel tant les hommes que les femmes ont droit. Mais au cours des siècles ce sujet est devenu particulièrement chargé. Il y a des centaines d’années de très nombreux textes de la littérature arabe regorgeaient d’allusions aux plaisirs du sexe; à l’heure actuelle c’est un tabou. L’éducation sexuelle n’est donc plus à l’ordre du jour, certainement pas pour les femmes. Dans l’optique masculine, le sexe, la femme et son plaisir ne sont pour ainsi dire pas compatible. C’est l’homme qui doit jouir et la femme doit s’en contenter. Bien que la jouissance de la femme soit donc en pratique traitée misérablement, le Coran et le Hadith (ce qui nous a été légué par le prophète) sont clairs. Les règles et les prescriptions indiquent que la femme a certainement droit au plaisir. En pratique, il apparaît que l’homme a des droits et la femme n’a que des devoirs.
Un sujet qui est indissociablement lié à la sexualité est le culte des vierges. Des millions de femmes en souffrent encore toujours. Ceci ne vaut pas que dans les pays musulmans. Cela se présente aux Pays Bas également où de nombreux musulmans sont encore plus conservateurs dans leurs idées que dans leur pays d’origine.
Alors qu’elles sont très jeunes encore, l’on prescrit aux jeunes filles qu’elles doivent faire attention, qu’elles ne doivent pas être trop brusques avec elles-mêmes, et surtout qu’elles ne doivent pas faire de sport car elles pourraient rompre leur hymen. Mais ce qu’elles apprennent surtout et se réalisent, c’est que le sexe est un pêché mortel. Si une femme perd sa virginité avant le mariage, elle déclenche une catastrophe. Si, au cours de la nuit de noces, les draps ne sont pas tachés de sang, l’époux a le droit de renvoyer directement sa femme vers sa famille. De ce fait, le divorce est prononcé et la réputation de la famille est anéantie. Le Coran dispose que la femme doit être vierge lors du mariage. Cette obligation vaut également pour l’homme. La tradition montre toutefois qu’il n’y a que peu d’hommes qui n’ont pas eu de relations sexuelles avant la nuit de noces. Un homme qui reste vierge est même tourné en ridicule par son entourage. Mais ces mêmes hommes exigent d’épouser une vierge. Aux Pays-Bas, il est même courant que des musulmans marocains et turques aillent chercher une femme dans leur pays d’origine. Une jeune fille mineure et surtout inconnue des connaissances du futur époux.
Alors qu’aux Pays-Bas une discussion banale est en cours quant à la question de savoir si une opération réparatrice de l’hymen doit être couverte par la mutuelle, l’une des premières opérations réparatrices a été effectuée, il y a des dizaines d’années à Casablanca par un chirurgien marocain de religion juive. L’intéressé a aussi acquis une réputation en matière d’opérations de changement de sexe. Beaucoup de familles riches ont fait appel à son art et de nombreux gynécologues ont suivi son exemple.
Dans la plupart des villes du Maroc sont présentes des cliniques qui sont ouvertes aux femmes. Aux Pays-Bas, de nombreuses jeunes filles allochtones ont recours à de telles opérations réparatrices. Les maisons Rutger en particulier ont constitué pendant longtemps ce genre de refuge. On y procédait pas seulement à la réparation de l’hymen à l’aide de points de suture dans le vagin, mais les avortements y étaient également fréquents. Mais il existe d’autres trucs qui sont également connus dans les pays arabes, surtout parmi les femmes qui ont peu d’argent où qui habitent à la campagne. Un exemple consiste à placer des orties dans le vagin de telle sorte que la chair devienne très sensible et qu’à la première pénétration une tache de sang apparaisse sur le drap et je ne m’étendrai pas sur l’utilisation de sang de poulet et autres pratiques peu ragoûtantes.