No problemo Iwizi-U-Sus, les critiques sont faites pour nous faire avancer.
Toutefois, je me rends compte que encore une fois, je n’ai pas su me faire comprendre.
Loin de moi un malaise avec mon identité berbère, au contraire elle est ma fierté, et c’est cette origine berbère qui m’a appris à ne jamais baisser la tête.
De plus, il n’y a pas de doute quant à la légitimité des berbères à vivre sur les terres de leur patrie le Maroc. Ils n’ont pas fuit face à la rudesse de la vie montagnarde, et ont rendu ces terres prospères El Hamdullilah. C’est un exemple parmi tant d’autres.
Je te cite :
« Si je comprends bien l'amazighité n'est pas du tout locale, il n y a que le darija qui l'est. Ne penses-tu pas que c'est plutôt le contraire? En plus pourqoi donc le darija aura les honneurs télévisuels et non pas tamazight? Pourquoi cette télé dite marocaine ne va pas présenter des émissions en tamazight? Elle n'est pas présentable? ».
Quand je dis que je ne pense pas que RTM aurait investi dans la production d’un film berbère, ce n’est pas que je pense que ma culture berbère est une sous-culture. Bien au contraire, elle gagne à être connue. J’avais écrit « Compte tenu de la qualité des réalisations des films berbères, il mérite leur diffusion en télé et au cinéma, c' est justifié. »
Le constat est que les productions en DARIJA, dialecte « reconnu de manière nationale », ont du mal à s’imposer sur les chaînes marocaines.
Et comme j’ai pu lire dans différents sites, et notamment celui-ci, qu’on tente depuis plusieurs années d’imposer l’arabisation du pays, je me suis dit que ce n’est certainement pas dans l’intention de ces mêmes falsificateurs de mettre dans la lumière, de médiatiser des réalisations berbères.
J’ai en plus le sentiment que les Marocains eux-mêmes dénigrent, sous-estiment les productions marocaines, qu’elles soient en dialecte arabe ou en dialecte berbère.
Les séries égyptiennes et mexicaines trouvent honneur aux yeux des Marocains dits modernes. Pourtant ils ont un esprit étroit.
Quand je pense que des chercheurs du CNRS sont partis au Maroc pour étudier l’Ahouach.Et cet art passe presque innaperçu sur RTM.
Encore une fois, il faut compter sur les étrangers pour valoriser notre culture, pour en garder une trace documentaire perènne.
PS : quand je disais dialecte local pour darija, c’est en opposition à une production en langue arabe littéraire, qui dans ce cas pourrait s’exporter dans d'autre pays arabophones. Ici quand je dit local, je pense au Maroc(C’est vrai, je vois un peu grand.
).Un film marocain destiné à être diffusé au Maroc, voir le Maghreb.