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Toum....Toum.... Toum..<O></O>
Cette note un peu particulière accompagne l’endormissement de Habiba, jusqu’au sommeil paradoxal, qui ne lui livre que des cauchemars !
Des toum comme ça, elle en a l’habitude ! après chaque averse !<O></O>
<O></O>
<O></O>Toum : c’est ton destin
Toum : c’est ta réalité
Toum : Rjja F’llah
Toum....Toum.... Toum..
Et lorsque c’est: toum.... toum....toum... c’est la fin !
Mais de quoi me direz vous !
Dans ce bidonville d’Anza, le zinc est roi ! C'est la matière première indispensable à la construction d’une demeure !<O></O>
Une demeure que l’être humain depuis des millénaires a conçue, construite selon ses besoins, ses goûts et parfois ses fantasmes!
Ici, il n’ y a ni goût ni fantasmes ! C’est la survie perpétuelle !
L’architecture, est un gros mot qui n’a aucun sens!
Mais alors dans ce douar, agencé d’une manière compacte, pour mieux peloter la chair humaine et lui rendre tel à César ce qui lui appartient : il n’y qu’un toit pour quelque chose qui ressemble à l’intimité !
Notre bidonville qui scrute le ciel avec ses paraboles pour capter le paradis, connaît une petite sérénité : car les toum de Tassaddamt ( l’écoulement), les gouttes d’eau dans les cuvettes se sont arrêtées !
Les écoulements du métal ondulé récupérés par des rigoles, arrosent les passants.
Habiba, reçoit souvent quelques gouttes dans l’oreille, ce qui la réveille !
De plus, ici, on ne dort pas n’importe comment, chacun a sa part du sommeil : Habiba et sa mère dorment le nuit, tandis Ali son frère, Abdellah son père, dorment le jour !
Elle est étudiante à la fac ! elle pend son jean et sa chemise le soir pour éviter qu’ils se froissent !
Abdellah, lui, est gardien la nuit à Isoulilne : il surveille les voitures et les magasins mi endormi, dans un grand carton de congélateur qui lui sert d’abri, bouteille de vin planquée sous la corbeille qui lui sert de chaise!
Khadija la mère, fait un peu de tout ! tantôt bonne, tantôt vendeuse de lmssemen à Talberjt pendant le Ramadan !
Sa hantise c’est le feu ! S’il y a un ennemi à ces demeures de circonstance, c’est bien le feu !
Ensuite les voleurs, car elle enterre toutes ses économies sous une natte dans un trou bien caché !
Et puis il ne faut pas s’absenter trop longtemps, car on risque d’être surpris par de nouveaux propriétaires ! Après tout c’est un quartier fantôme au cadastre de la ville !
Abdellah, a un gros vice : il est alcoolique.
Chaque fois qu’il rentre il pue le mauvais vin, ce qui provoque souvent des scènes de ménage !
Dans le bidonville on sait tout, de tout le monde !
Les femme font <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-comffice:smarttags" /><st1ersonName ProductID="la Qor" w:st="on">la Qor</st1ersonName>3a, une caisse où chacune dépose 30 DH par mois, et à tour de rôle elles prennent la cagnotte salutaire !
Concernant l’électricité : c’est réglé, car un branchement clandestin a été réalisé par les hommes ! Mais le courant n’étant pas régulé, tout saute !
Ça va de 180V à 320v imaginez le sort d'une télé là dedans !
Les plus malins utilisent un bon transformateur 320-220 Volts!
Quant à l’eau, c’est un vrai cauchemar !
Habiba et sa mère, à tour de rôle, se partagent la tache d’approvisionnement !
Ici l’hiver est un enfer ! la boue pénètre dans les demeures ! Les odeurs de la benne d’ordure d’en face empeste la « Carrière » !
Les bidonvilles, vraie conséquence de l’exode rurale, ont connu leur apparition au Maroc, à Casablanca dans les années vingt aux Roches Noires : où même Feu Mohamed V fut nommé par la résidence générale : le Roi de <st1ersonName ProductID="la Carrière Centrale" w:st="on">la Carrière Centrale</st1ersonName> !
Le phénomène a envahi le monde : de la banlieue du Havre de Paris, jusqu’à celle de Sao Polo !
Aujourd’hui un milliard d’âmes habite dans ces demeures de fortune !
Mais au Maroc chaque ville a ses « Kariane, zriba etc... » ( origine Carrière) car les ouvriers habitaient des baraquements auprès des sites d’extractions de roches !
Agadir, ville moderne, a eu aussi sa part ! Malgré la célèbre phrase du Feu Mohamed V après le séisme catastrophique :
لإن حكمت الأقدار على خراب أغادير، فإن بناءها موكول إل عزمنا وإرادتنا
« Si les circonstances ont condamné Agadir à la destruction, alors sa reconstruction se fera grace à notre détermination et notre volonté »
Rayssa Demssiria disait : amar yufan abnu agadir semchd n’tament
Egas leqfl n’dab, ifkak abab n’draf tassarout !
Qui n'aimerait pas bâtir Agadir en cire d'abeille, avec un verrou en or, et confier la clé à toi, o reine de beauté!!
Mais Agadir, n’a construit que les hôtels de luxe, le Club Med, la ville nouvelle, le Noubeau talborjt hay El Massira, Merjane, , makro, les bazars, les bars à gogo et les boites de nuits !
La populace elle, s’est débrouillée comme elle a pu ! Beaucoup de rescapés de la misère, occupent ce bidonville, parmi d’autres !
Justement si Ali ne dort pas la nuit c’est parce qu’il est guitariste dans un groupe qui sillonne les cafés et les bars moyennant 200DH chacun lorsqu’il a un bon contrat !
Ali manie la guitare comme un roi ! Il y déverse ses peines, son angoisse et la misère de sa mère, qui ne cesse de tout faire pour le retenir !
Ses idoles sont : Eric Clapton ,Cat Stevens, avant qu’il devienne Youssouf Islam !
A l’hôtel Kamal, il se défoule à gratter du Santana, avant que ses copains arrivent !
Habiba ,elle, est plus sobre ! lorsqu’elle rentre de la fac ou elle fait un Deug SVT, elle met de suite son pyjama; une espèce de robe qu’on achète 40DH à Lbatoir, et se met à faire vaisselle, lessive, dans la grande cuvette verte, qui commence à se fissurer !
Elle attend soit un diplôme et un travail, soit un prince charmant !
Un jour Abdellah, rentre ivre mort ! Habiba l’aperçoit titubant sur son vélo qui l’a ramené par quel miracle, jusqu’ à talbrrakt !
- Wak wak ayminou, Tenghitah, awacchad s’tzamma n’chrab ! crie Khadija ! Ourd ak tiwite illik s’l3mmart ?
- Wakha ghar arka bdda tzite ! replique abdallah, laissant son Nokia tomber par terre !
- Our kine ikhassa abla chrab d’lportable a yaghyul !
- Wakha aghyoul ad egh ourgaz nem
Habiba intervient en disant:
-Arba aymmi adjite, adah ousflidn wadjarne !
Ser aylli fkiham r’danew ! Dit abdellah en tombant sur le divan qu’il casse illico !
Traduction :
- Mon dieu, tu nous tues avec la puanteur, de ton alcool espèce de maudit, respecte au moins ta fille !
- D’accord, comme d’habitude tu n’arrêtes pas de râler ! ( laissant tomber son Nokia par terre)
- Il ne te manque plus que l’alcool et le portable, espèce d’âne !
- D’accord, ton mari est un âne !
Habiba supplie sa mère:
- Maman laisse-le, je ne veux pas que les voisins nous entendent !
Bien entendu cette houleuse conversation, a déjà fait le tour du zinc, après tout, les voisins ont l’habitude. Ca fait partie de l’orchestre comme dit Ali !
- hane 3blla esswad dah !
- Tient abdellah s’est encore bourré la gueule !!!!
Dans notre bidonville, il y a de tout, tout le monde, a une particularité !
Peut on dire que c’est les déchets à cœurs battants de la ville luxueuse !
Mais sommes nous dans une ville, qui mérite l’appellation capitale du souss ?
Chroniques et récits sur l'habitat au Maroc!
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"A ceux et celles, dont la souffrance souffle sur les corps bronzés des jolies touristes"<?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O></O>
Toum....Toum.... Toum..<O></O>
Cette note un peu particulière accompagne l’endormissement de Habiba, jusqu’au sommeil paradoxal, qui ne lui livre que des cauchemars !
Des toum comme ça, elle en a l’habitude ! après chaque averse !<O></O>
<O></O>
<O></O>Toum : c’est ton destin
Toum : c’est ta réalité
Toum : Rjja F’llah
Toum....Toum.... Toum..
Et lorsque c’est: toum.... toum....toum... c’est la fin !
Mais de quoi me direz vous !
Dans ce bidonville d’Anza, le zinc est roi ! C'est la matière première indispensable à la construction d’une demeure !<O></O>
Une demeure que l’être humain depuis des millénaires a conçue, construite selon ses besoins, ses goûts et parfois ses fantasmes!
Ici, il n’ y a ni goût ni fantasmes ! C’est la survie perpétuelle !
L’architecture, est un gros mot qui n’a aucun sens!
Mais alors dans ce douar, agencé d’une manière compacte, pour mieux peloter la chair humaine et lui rendre tel à César ce qui lui appartient : il n’y qu’un toit pour quelque chose qui ressemble à l’intimité !
Notre bidonville qui scrute le ciel avec ses paraboles pour capter le paradis, connaît une petite sérénité : car les toum de Tassaddamt ( l’écoulement), les gouttes d’eau dans les cuvettes se sont arrêtées !
Les écoulements du métal ondulé récupérés par des rigoles, arrosent les passants.
Habiba, reçoit souvent quelques gouttes dans l’oreille, ce qui la réveille !
De plus, ici, on ne dort pas n’importe comment, chacun a sa part du sommeil : Habiba et sa mère dorment le nuit, tandis Ali son frère, Abdellah son père, dorment le jour !
Elle est étudiante à la fac ! elle pend son jean et sa chemise le soir pour éviter qu’ils se froissent !
Abdellah, lui, est gardien la nuit à Isoulilne : il surveille les voitures et les magasins mi endormi, dans un grand carton de congélateur qui lui sert d’abri, bouteille de vin planquée sous la corbeille qui lui sert de chaise!
Khadija la mère, fait un peu de tout ! tantôt bonne, tantôt vendeuse de lmssemen à Talberjt pendant le Ramadan !
Sa hantise c’est le feu ! S’il y a un ennemi à ces demeures de circonstance, c’est bien le feu !
Ensuite les voleurs, car elle enterre toutes ses économies sous une natte dans un trou bien caché !
Et puis il ne faut pas s’absenter trop longtemps, car on risque d’être surpris par de nouveaux propriétaires ! Après tout c’est un quartier fantôme au cadastre de la ville !
Abdellah, a un gros vice : il est alcoolique.
Chaque fois qu’il rentre il pue le mauvais vin, ce qui provoque souvent des scènes de ménage !
Dans le bidonville on sait tout, de tout le monde !
Les femme font <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-comffice:smarttags" /><st1ersonName ProductID="la Qor" w:st="on">la Qor</st1ersonName>3a, une caisse où chacune dépose 30 DH par mois, et à tour de rôle elles prennent la cagnotte salutaire !
Concernant l’électricité : c’est réglé, car un branchement clandestin a été réalisé par les hommes ! Mais le courant n’étant pas régulé, tout saute !
Ça va de 180V à 320v imaginez le sort d'une télé là dedans !
Les plus malins utilisent un bon transformateur 320-220 Volts!
Quant à l’eau, c’est un vrai cauchemar !
Habiba et sa mère, à tour de rôle, se partagent la tache d’approvisionnement !
Ici l’hiver est un enfer ! la boue pénètre dans les demeures ! Les odeurs de la benne d’ordure d’en face empeste la « Carrière » !
Les bidonvilles, vraie conséquence de l’exode rurale, ont connu leur apparition au Maroc, à Casablanca dans les années vingt aux Roches Noires : où même Feu Mohamed V fut nommé par la résidence générale : le Roi de <st1ersonName ProductID="la Carrière Centrale" w:st="on">la Carrière Centrale</st1ersonName> !
Le phénomène a envahi le monde : de la banlieue du Havre de Paris, jusqu’à celle de Sao Polo !
Aujourd’hui un milliard d’âmes habite dans ces demeures de fortune !
Mais au Maroc chaque ville a ses « Kariane, zriba etc... » ( origine Carrière) car les ouvriers habitaient des baraquements auprès des sites d’extractions de roches !
Agadir, ville moderne, a eu aussi sa part ! Malgré la célèbre phrase du Feu Mohamed V après le séisme catastrophique :
لإن حكمت الأقدار على خراب أغادير، فإن بناءها موكول إل عزمنا وإرادتنا
« Si les circonstances ont condamné Agadir à la destruction, alors sa reconstruction se fera grace à notre détermination et notre volonté »
Rayssa Demssiria disait : amar yufan abnu agadir semchd n’tament
Egas leqfl n’dab, ifkak abab n’draf tassarout !
Qui n'aimerait pas bâtir Agadir en cire d'abeille, avec un verrou en or, et confier la clé à toi, o reine de beauté!!
Mais Agadir, n’a construit que les hôtels de luxe, le Club Med, la ville nouvelle, le Noubeau talborjt hay El Massira, Merjane, , makro, les bazars, les bars à gogo et les boites de nuits !
La populace elle, s’est débrouillée comme elle a pu ! Beaucoup de rescapés de la misère, occupent ce bidonville, parmi d’autres !
Justement si Ali ne dort pas la nuit c’est parce qu’il est guitariste dans un groupe qui sillonne les cafés et les bars moyennant 200DH chacun lorsqu’il a un bon contrat !
Ali manie la guitare comme un roi ! Il y déverse ses peines, son angoisse et la misère de sa mère, qui ne cesse de tout faire pour le retenir !
Ses idoles sont : Eric Clapton ,Cat Stevens, avant qu’il devienne Youssouf Islam !
A l’hôtel Kamal, il se défoule à gratter du Santana, avant que ses copains arrivent !
Habiba ,elle, est plus sobre ! lorsqu’elle rentre de la fac ou elle fait un Deug SVT, elle met de suite son pyjama; une espèce de robe qu’on achète 40DH à Lbatoir, et se met à faire vaisselle, lessive, dans la grande cuvette verte, qui commence à se fissurer !
Elle attend soit un diplôme et un travail, soit un prince charmant !
Un jour Abdellah, rentre ivre mort ! Habiba l’aperçoit titubant sur son vélo qui l’a ramené par quel miracle, jusqu’ à talbrrakt !
- Wak wak ayminou, Tenghitah, awacchad s’tzamma n’chrab ! crie Khadija ! Ourd ak tiwite illik s’l3mmart ?
- Wakha ghar arka bdda tzite ! replique abdallah, laissant son Nokia tomber par terre !
- Our kine ikhassa abla chrab d’lportable a yaghyul !
- Wakha aghyoul ad egh ourgaz nem
Habiba intervient en disant:
-Arba aymmi adjite, adah ousflidn wadjarne !
Ser aylli fkiham r’danew ! Dit abdellah en tombant sur le divan qu’il casse illico !
Traduction :
- Mon dieu, tu nous tues avec la puanteur, de ton alcool espèce de maudit, respecte au moins ta fille !
- D’accord, comme d’habitude tu n’arrêtes pas de râler ! ( laissant tomber son Nokia par terre)
- Il ne te manque plus que l’alcool et le portable, espèce d’âne !
- D’accord, ton mari est un âne !
Habiba supplie sa mère:
- Maman laisse-le, je ne veux pas que les voisins nous entendent !
Bien entendu cette houleuse conversation, a déjà fait le tour du zinc, après tout, les voisins ont l’habitude. Ca fait partie de l’orchestre comme dit Ali !
- hane 3blla esswad dah !
- Tient abdellah s’est encore bourré la gueule !!!!
Dans notre bidonville, il y a de tout, tout le monde, a une particularité !
Peut on dire que c’est les déchets à cœurs battants de la ville luxueuse !
Mais sommes nous dans une ville, qui mérite l’appellation capitale du souss ?
Ici se côtoient les brochettes roses , dont les bouts des seins s’enfoncent dans le sable doré, et ces monstres aux yeux profonds et aux dents fourchues qui savent malgré tout qu’ils appartiennent à un autre monde !
Amar yufan abnu agadir semchd n’tament
Ici, il y a les couturières, les vendeuses de légumes par amas, les poissonniers des rues, les prostituées de tous grades !
Les barbus claquent les seaux à 5h du matin. Certains gueulent parce que leurs femmes n’ont pas été à la fontaine avant de dormir!
Les barbus claquent les seaux à 5h du matin. Certains gueulent parce que leurs femmes n’ont pas été à la fontaine avant de dormir!
Khadija, a mal aux jambes, c’est la femme la plus honnête de ces boites de sardines !
De plus les vraies boites de sardines, elle connaît, car elle a travaillé dans une de ces conserveries en coupant les têtes à de centaines de poissons chaque jour !
De plus les vraies boites de sardines, elle connaît, car elle a travaillé dans une de ces conserveries en coupant les têtes à de centaines de poissons chaque jour !
Khadija, ce 29 février 1960, eh oui, un 29 février , a été miraculeusement tirée des décombres de ce terrible séisme !
Elle a perdu toute sa famille ! et fut repêchée comme bonne chez une famille aristocratique, juive, jusqu’à son départ pour le Canada en laissant derrière elle ce poème amer:
O ma ville natale ! O ma chère patrie!
Tu n'es plus hélas que ruines et décombres
Le monde entier a entendu ton cri
Le cri de la mort O jours tristes et sombres !
Tu n'es plus hélas que ruines et décombres
Le monde entier a entendu ton cri
Le cri de la mort O jours tristes et sombres !
Tes rues, tes quartiers, tes belles allées
Sont devenus un vaste cimetière
Où dorment sous leurs maisons écroulées
Des enfants, des parents, des familles entières.
Sont devenus un vaste cimetière
Où dorment sous leurs maisons écroulées
Des enfants, des parents, des familles entières.
Tous les mots sont impuissants, sans valeur
Pour dire combien ta douleur est immense
Les gémissements, les râles, les pleurs
Se sont tus dans la ville du silence...
Pour dire combien ta douleur est immense
Les gémissements, les râles, les pleurs
Se sont tus dans la ville du silence...
Dans la ville aujourd'hui abandonnée
Sous son ciel bleu, son soleil éclatant
Qui fait étinceler toute l'année
La baie magnifique des heureux temps.
Sous son ciel bleu, son soleil éclatant
Qui fait étinceler toute l'année
La baie magnifique des heureux temps.
Ensuite ce fut presque la rue pour khadija, si ce n’est sa tante d’Ait Melloul qui l’a mariée avec Ali !
Eh bien ! elle a trouvé demeure dans ce bidonville qui lui perpétue dans sa tête le triste sinistre !
Elle a bien éduqué ses enfants, mais hélas il y a cet ivrogne de mari !
Ici, tout le monde pète les plombs ! Quand la guerre commence, elle ne finit qu’à l’aïd !
L’été est un enfer ! le zinc retient la chaleur du jour pour la transmettre la nuit : difficile de dormir !
Eh bien ! elle a trouvé demeure dans ce bidonville qui lui perpétue dans sa tête le triste sinistre !
Elle a bien éduqué ses enfants, mais hélas il y a cet ivrogne de mari !
Ici, tout le monde pète les plombs ! Quand la guerre commence, elle ne finit qu’à l’aïd !
L’été est un enfer ! le zinc retient la chaleur du jour pour la transmettre la nuit : difficile de dormir !
Les autorités locales, surtout les élus viennent de temps à autres, pour recruter les électeurs : avec des promesses à l’appui : le logement pour tout le monde ! Abderrahim Bouabid l’a déjà dit, il a reçu une belle claque par ici : rien n’a changé !
Non pas grâce à lui, ou à cause de lui, mais c’est parce que cette ville n’est destinée qu’au profit, et à l'amusement !
Non pas grâce à lui, ou à cause de lui, mais c’est parce que cette ville n’est destinée qu’au profit, et à l'amusement !
Les filles de la populace agonisent jusque dans les lits d’un belge qui faisait d’elles des starlettes en herbe de la pornographie, bien que leurs corps sont loin de s’y prêter ! On sodomise la souffrance !
Agadir, n’a aucune honte depuis son giratoire, direction l’aéroport, car elle sait que des gens gisent ici, en attendant la clémence d’Allah et ses représentants dans le coin !
Et pendant ce temps là, la sueur des danseurs et des danseuses, coule à flot, dans les night club, ainsi que les larmes de ceux qui sont en marge de la ville et de la société tout court !
Il ne faut pas faire confiance à Agadir, car elle ne fait aucunement cadeaux même aux gens célèbres, qui n’ont pas suivi le rythme de la ville !
Vigon, qui le connaît encore ? continue d’animer la ville en chantant :
Agadir Ouflla
Je l’ai connu là bas !
Achkadd a nerkez,
Ghassad !
Tandis que Bernard Menez lance :
Il ne faut pas faire confiance à Agadir, car elle ne fait aucunement cadeaux même aux gens célèbres, qui n’ont pas suivi le rythme de la ville !
Vigon, qui le connaît encore ? continue d’animer la ville en chantant :
Agadir Ouflla
Je l’ai connu là bas !
Achkadd a nerkez,
Ghassad !
Tandis que Bernard Menez lance :
Sacré Soleil, tu rétrécis les maillots
C’est bon, c’est doux, c’est chaud houlala
D’Agadir à Djerba
C’est bon, c’est doux, c’est chaud houlala
D’Agadir à Djerba
Ammouri M’bark pourtant généreux en amour et en verbe, se faisait jeter par ces cafés vitrés à terrasses blanches de la plage dont « Jour et Nuit », parce qu’il traversait, un moment difficile !
Agadir des lumières
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Par Toufitri : Tafraout.org!
droits réservés !
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droits réservés !
merci à tous ceux qui ont participé avec leur aimable accord de publication d'images!et surtout Jean Potier!
Merci Houcine, Mehdi et Amdyaz de tafraoute.org! Aksel souss.com, lahsen Oulhaj Journaliste militant amazigh pour leurs encouragements sans oublier Tassolt d'Amazighweb!
Merci Houcine, Mehdi et Amdyaz de tafraoute.org! Aksel souss.com, lahsen Oulhaj Journaliste militant amazigh pour leurs encouragements sans oublier Tassolt d'Amazighweb!
le chemin est long: Toum....Toum.... Toum..<O></O>