Azul/Salam,
Il n'y a pas eu fraude, alors tout ce qui reste à Benflis ou Sadi, c'est de féliciter le "vainqueur" ! Ils ont joué le jeu, et ils ont perdu. C'est absurde de se lamenter maintenant, et d'invoquer les arguments des Algériens lucides qui appelaient au Boycot. Il fallait y penser avant. Il fallait être stupide pour ne pas voir la mascarade qui se préparait. Le pouvoir assassin et mafieux d'Alger avait mis en branle un scénario dont il récolte les fruits aujourd'hui. Ce scénario s'est joué en plusiseurs Actes :
1. Le peuple se soulève en 1988 contre le hogra et le système; les émeutes fissurent le système.
2. Les islamistes furent vite instrumentalisés, et on les accrédite d'être derrière ce soulèvement (pour déposséder le peuple de sa révolte et la déligitimer aux yeux de l'opinion).
3. On fait semblant de lacher du lest, et on crée une multitude de partis (multipartisme) souvent fantoches à la solde du pouvoir des généraux (RCD, HAMAS, etc...).
4. On organise des élections législatives. Les islamistes gagnent avec le soutien de l'internationale islamiste et des wahhabites. Panique, on fait un coup d'état.
5. On ramène Boudiaf pour se débarrasser de la vermine. Ensuite, on l'exécute à la Télevision devant le monde entier !
6. On crée une guerre islamiste pour détourner le peuple de ses revendications primaires (démocratisation, fin de la dictature, droits humains, etc...). On terrorise le peuple. Les 120 000 hommes de la sécurité militaire sont mis à contribution dans la sale guerre. Déguisés en islamistes, ils vont massacrés plus de 200 000 civils innocents. Le message au peuple algérien est clair : on garde le pouvoir (les privilèges), sinon c'est la république islamique de Belhaj et Madani.
7. Pendant plus d'une décennie, on élimine tout Algérien rebelle lucide soit dans des feux barrages, soit par des enlèvements attribués aux islamistes. On pousse vers l'exil ceux qui ne supportent plus cette hogra (plus de 5 millions d'Algériens se sont exilés). On a ainsi écumé le pays de sa matière crise, de son intelligensia, de ses enfants intégres. Seuls les opportunistes et malfrats qui participent au blanchissement des milliards de petro-dollars (plus de 30 milliards par année) ou à l'import-export sont tolérés.
8. Ensuite, après l'islamisme on instrumentalise le berberisme (la Kabylie). On assassine Matoub pour provoquer la Kabylie. On utilise tous les moyens de communication et de propagande pour accréditer aux yeux des arabophones algériens "une menace Kabyle". Les Kabyles ont le malheur d'associer à leurs revendications, la démocratisation du régime (i.e. sa fin). On attise la haine du Kabyle à travers toutes les régions.
9. Une fois la table Kabyle mise, on fait appel en 1999 à celui qui avait déjà ensanglanté la Kabylie en 1963 (guerre FFS/armée des frontières), càd Bouteflika. Cet ancien voleur (il avait subtilisé à la fin du regne de Boumédienne 25 million de $). On organise une mascarade électorale, et les autres candidats de retirent tous. Boutef est une valeur sûre pour la mafia au pouvoir. Pendant tout son mandat, il n'aura de cesse de provoquer la Kabylie, cette dernière citadelle de la DIGNITÉ ALGÉRIENNE.
10. Elle résiste aux tentatives de Boutef. Alors, on assassine Massinissa et on envoie les commandos de Skikda déguisés en gendarmes pour mater les jeunes de Kabylie. On libére des prisonniers de droits communs, et des terroristes islamistes pour agresser au couteau des jeunes manifestants à Alger. On aggrave la haine du Kabyle. En parallèle, on envoie les FAUX MAQUIS ISLAMISTES en Kabylie.
11. Ensuite, pendant ce temps, la manne pétrolière est utilisé par Boutef pour distiller sa propagande (celle du pouvoir) à travers le pays. Il libére les chefs islamistes et négocient avec eux. Leur ennemi commun c'est la Kabylie, cette Région opposée à leur projet de société arabo-islamiste. On baillonne la presse; on crée la Dépêche de Kabylie pour rendre visible la 'menace Kabyle". On fait l'apologie de l'intransigeance des Aarchs en faisant semblant de négocier.
12. On organise ensuite des élections présidentielles, et on embarque des marionnettes de Benflis, Sadi, Hanoune...pour légitimer cette imposture. On utilise SADI pour accréditer encore la menace de la laïcité Kabyle.
Résultat : Le système est SAUVÉ ! Les Algériens viennent de choisir à 83 % de garder le même système qu'ils avaient vomi en 1988 ! Cela a pris 16 années de travail pour le pouvoir, mais cela est payant. Cela valait le coût surtout. L"élection de Boutef va épargner bien du monde du TPI, va épargner leurs fortunes colossales mises à l'abri. Ils vont même continuer à jouir d'une rente pétrolière de 33 milliards de $ par année !
Il faut à noter ici que Rien ne change en cette pauvre Afrique du Nord : Toujour le même système depuis l’indépendance…..Listiqlal/Listighlal
Au Maroc un pouvoir FÉODAL : Le Makhzen!
En Algérie un pouvoir Assassin : La soldatesque d’Alger
[ Edité par Anchou le 13/4/2004 20:09 ]
Il n'y a pas eu fraude, alors tout ce qui reste à Benflis ou Sadi, c'est de féliciter le "vainqueur" ! Ils ont joué le jeu, et ils ont perdu. C'est absurde de se lamenter maintenant, et d'invoquer les arguments des Algériens lucides qui appelaient au Boycot. Il fallait y penser avant. Il fallait être stupide pour ne pas voir la mascarade qui se préparait. Le pouvoir assassin et mafieux d'Alger avait mis en branle un scénario dont il récolte les fruits aujourd'hui. Ce scénario s'est joué en plusiseurs Actes :
1. Le peuple se soulève en 1988 contre le hogra et le système; les émeutes fissurent le système.
2. Les islamistes furent vite instrumentalisés, et on les accrédite d'être derrière ce soulèvement (pour déposséder le peuple de sa révolte et la déligitimer aux yeux de l'opinion).
3. On fait semblant de lacher du lest, et on crée une multitude de partis (multipartisme) souvent fantoches à la solde du pouvoir des généraux (RCD, HAMAS, etc...).
4. On organise des élections législatives. Les islamistes gagnent avec le soutien de l'internationale islamiste et des wahhabites. Panique, on fait un coup d'état.
5. On ramène Boudiaf pour se débarrasser de la vermine. Ensuite, on l'exécute à la Télevision devant le monde entier !
6. On crée une guerre islamiste pour détourner le peuple de ses revendications primaires (démocratisation, fin de la dictature, droits humains, etc...). On terrorise le peuple. Les 120 000 hommes de la sécurité militaire sont mis à contribution dans la sale guerre. Déguisés en islamistes, ils vont massacrés plus de 200 000 civils innocents. Le message au peuple algérien est clair : on garde le pouvoir (les privilèges), sinon c'est la république islamique de Belhaj et Madani.
7. Pendant plus d'une décennie, on élimine tout Algérien rebelle lucide soit dans des feux barrages, soit par des enlèvements attribués aux islamistes. On pousse vers l'exil ceux qui ne supportent plus cette hogra (plus de 5 millions d'Algériens se sont exilés). On a ainsi écumé le pays de sa matière crise, de son intelligensia, de ses enfants intégres. Seuls les opportunistes et malfrats qui participent au blanchissement des milliards de petro-dollars (plus de 30 milliards par année) ou à l'import-export sont tolérés.
8. Ensuite, après l'islamisme on instrumentalise le berberisme (la Kabylie). On assassine Matoub pour provoquer la Kabylie. On utilise tous les moyens de communication et de propagande pour accréditer aux yeux des arabophones algériens "une menace Kabyle". Les Kabyles ont le malheur d'associer à leurs revendications, la démocratisation du régime (i.e. sa fin). On attise la haine du Kabyle à travers toutes les régions.
9. Une fois la table Kabyle mise, on fait appel en 1999 à celui qui avait déjà ensanglanté la Kabylie en 1963 (guerre FFS/armée des frontières), càd Bouteflika. Cet ancien voleur (il avait subtilisé à la fin du regne de Boumédienne 25 million de $). On organise une mascarade électorale, et les autres candidats de retirent tous. Boutef est une valeur sûre pour la mafia au pouvoir. Pendant tout son mandat, il n'aura de cesse de provoquer la Kabylie, cette dernière citadelle de la DIGNITÉ ALGÉRIENNE.
10. Elle résiste aux tentatives de Boutef. Alors, on assassine Massinissa et on envoie les commandos de Skikda déguisés en gendarmes pour mater les jeunes de Kabylie. On libére des prisonniers de droits communs, et des terroristes islamistes pour agresser au couteau des jeunes manifestants à Alger. On aggrave la haine du Kabyle. En parallèle, on envoie les FAUX MAQUIS ISLAMISTES en Kabylie.
11. Ensuite, pendant ce temps, la manne pétrolière est utilisé par Boutef pour distiller sa propagande (celle du pouvoir) à travers le pays. Il libére les chefs islamistes et négocient avec eux. Leur ennemi commun c'est la Kabylie, cette Région opposée à leur projet de société arabo-islamiste. On baillonne la presse; on crée la Dépêche de Kabylie pour rendre visible la 'menace Kabyle". On fait l'apologie de l'intransigeance des Aarchs en faisant semblant de négocier.
12. On organise ensuite des élections présidentielles, et on embarque des marionnettes de Benflis, Sadi, Hanoune...pour légitimer cette imposture. On utilise SADI pour accréditer encore la menace de la laïcité Kabyle.
Résultat : Le système est SAUVÉ ! Les Algériens viennent de choisir à 83 % de garder le même système qu'ils avaient vomi en 1988 ! Cela a pris 16 années de travail pour le pouvoir, mais cela est payant. Cela valait le coût surtout. L"élection de Boutef va épargner bien du monde du TPI, va épargner leurs fortunes colossales mises à l'abri. Ils vont même continuer à jouir d'une rente pétrolière de 33 milliards de $ par année !
Il faut à noter ici que Rien ne change en cette pauvre Afrique du Nord : Toujour le même système depuis l’indépendance…..Listiqlal/Listighlal
Au Maroc un pouvoir FÉODAL : Le Makhzen!
En Algérie un pouvoir Assassin : La soldatesque d’Alger
[ Edité par Anchou le 13/4/2004 20:09 ]