Il y a 10 ans, le poète et écrivain Mohamed Khaïr-Eddine nous a quitté. Heureusement pour ceux et celles qui le connaissent, sa poèsie est toujours là, défiant la mort et l'oubli. Le receuil de poèmes au titre "Ce Maroc" contient probabelemt l'un de ses plus beaux écrits. Prenez par exemple le poème ci-dessous où il décrit son pays se précipitant vers le néant. On l'y entend franchir à petit pas le seuil du gouffre. Le souffle qu'il nous met dans la gorge ne peut être que terrifiant. Ecoutez le!
www.souss.nl/RUBRIEKEN/Artikelen/Khair-Eddine.htm
"Le peuple est assis sur une natte rugueuse,
il martèle sa tête avec ses poings,
boit son pus et mange sa gangrène...
Sur la place, face à l'océan, un vieux hère
récite au vent la chevauchée ancienne,
il se larde de coups de dague
et exhibe la marque des tortures...
Le peuple rit et lui jette ses rides."
www.souss.nl/RUBRIEKEN/Artikelen/Khair-Eddine.htm
"Le peuple est assis sur une natte rugueuse,
il martèle sa tête avec ses poings,
boit son pus et mange sa gangrène...
Sur la place, face à l'océan, un vieux hère
récite au vent la chevauchée ancienne,
il se larde de coups de dague
et exhibe la marque des tortures...
Le peuple rit et lui jette ses rides."