Khair-Eddine (le sudique) n'est pas mort

azra

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J'ai ouvert ce nouveau sujet pour donner un espace pour la création poètique et litteraires. tout le monde est le bienvenue, sans gène ni jugement. composant, postant et discutant nos oeuvre, personne n'est parfait, allons à la recherche de la beau et du sublime.

mon premier poème, je l'ai deja posté sous le sujet "texte terrible de moh Khair-Eddine", j'ai jugé qu'il serait mieux de lui laisser cet espace et de se créer un nouveau pour a création litteraire.

Ce poème est une contribution personnelle, J'essaye d'imiter le style de Moh Khair-Eddine, avec pas trop de succes, A vous de juger et me donner vos critiques et commentaires que je recevrai avec beaucoup de gratitude:

nous arborons nos vieux Sasbous
la fureur aux crêtes
au mépris de tous les sbirs
bombes à fragmentation contre slogans!
à bas les arachnides

dots tordus, point de dots
Agadez aux tombours titanesques
des clowns compatriotes
et des burnous asphixiés

un gambri résonne au plus profond de l'Afrique
indiquant la route de l'ambre
et l'itineraire du sel,
aucune gloire.
C'est du commerce

Des crotales aux mains
et le crotale en face des yeux
la danse des esclaves au spectacle
c'est la victoite d'Aksel qu'on fête!
tu délire!
les danseuses du ventre
chez le gouverneur qui arrive du nord

Assez!
je vais provoquer des rêves
beaux comme tes cauchemars
enfer deviendrons tes nuits
aigre sanguinaire qu'on t'a connu
vieux cactus mal mouillé

sur nos terres, point de cactus, trop amères pour ses veines chétives, ici, c'est le domaine de l'arganier et des figues de barbaries, tous en épines généreuses en bonté et en colère.

28/08/2005
 
Ayuz, Azra, félicitations! j'ai bien apprécié ton poème, d'où se dégage un esprit de colère contre le fait accompli et un appel au sursaut. Puisses- tu être entendu et perpétuer la révolte.

" Assez!
je vais provoquer des rêves
beaux comme tes cauchemars
enfer deviendront tes nuits
aigre sanguinaire qu'on t'a connu
vieux cactus mal mouillé "
 
l'aveuglement

le soleil s'en va les yeux baissés
en plein jours ses eclats s'éteignent
les vagues de ténébres jaissent de partout
marchent sur nos villages
écrasent les dernières braises de la révolte
tous unanimes

les vieux déssuadent les jeunes
les jeunes decoivent les ancêtres
des générations n'ont jamais vu le jour
on leurs parle de la lumière
comme d'un cauchemar au réveil

une étincelle brille à l'horizon,
hérisie !
blasphème!
les aveugles se bousculent pour l'étouffer
pourquoi ne pas se taire ?
c'est comme ca la vie
ainsi sa volenté imminente le décide

je repond:
il ne faut plus parler,
c'est le moment d'hurler.

AVRIL 2005
 
je ne suis contre cette idée de perpétuer l'âme de Kheireddine mais je voudrais bien l'actualiser en cessant d'être au service de la francophonie pour rejoindre l'amazighophonie, c'est à dire qu'il est préférable de composer en tamazight tout en s'inspirant de la magie poétique de Kheireddine et des autres.

iqqan-d a nefk afus i tirra s tmazight; ghass-ad, ira uzmez tiwizi i tutlayt (langue) ittyaran acku iles-nnegh a iz'uz'den tiwizi, imma tafransist ula taarabt hati tella darsent tdusi ula iqarid'en s ghwellint...
 
Ma terre et toi

Je croise ton regard au détour d’un chemin
Sombre plein d’illusion
de décision aussi
Je vois aussi mes champs en friche et ta voix
Mon errance, ma joie et mes rêves avortés
Mes souliers de serre, mon idéal et ma révolte
Notre révolte à tous

La trahison rejaillit du font de la scène
orgueilleuse aux raines du pouvoir
Valets de l’ennemi séculaire
baroude et gaz lacrymogène
Ses crapauds s’amusent aux fruits de mer
Le blé au compte-goutte, volcan à volonté
 
content de te relire Azra! ce dernier poème est- il de Kheyreddine ou de toi? Tanemirt
deux erreurs de frappe:
"La trahison rejaillit du fond de la scène
orgueilleuse aux rênes du pouvoir"
 
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