la langue amazighe dans les écoles marocaines

agllid

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A voir les tableaux de l'organigramme du Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse donnant des chiffres afférant à la progression de la généralisation de l'enseignement de la langue amazighe, on s'étonne fort de lire, par ci par là, des assertions réduisant l'effort fourni, aussi bien par celui-ci que par l'IRCAM, à « une expérimentation » comme s'il s'agissait d'une manipulation chimique susceptible de donner lieu à un résultat de réaction zéro et donc d'être abandonnée.

Avec des expressions telles « introduction expérimentale de l'amazighe dans l'enseignement », « opération expérimentale », ... les écrivants, relativement nombreux, incitent le lecteur commun à l'appréhension d'un fait binaire : L'expérience de l'enseignement de l'amazighe réussit, on continue ; celle-ci rencontre des difficultés de n'importe quel ordre, on arrête les dégâts ! Dans le monde entier, l'enseignement des langues n'expérimente jamais leur introduction, mais plutôt deux choses essentielles : le matériel didactique et la méthodologie investis dans leur enseignement.

Rien d'autre, car même lorsqu'il s'agit de classes pléthoriques d'apprenants, on recourt à la pédagogie des grands groupes encore largement connue chez nous comme dans d'autres pays du tiers-monde ou, si l'on préfère, en voie de développement.

Nous devons tous savoir que les débuts de l'enseignement d'une langue, quelle qu'elle soit, obéit à une évolution aussi bien quantitative de ses publics enseignant et apprenant que qualitative aux plans pédagogique et didactique. De ce fait, il est tout à fait normal que l'amazighe, actuellement enseigné dans des conditions peu favorables, notamment avec un matériel de fortune et dans des classes surchargées (plus de 40 élèves !), soit appelé à s'accommoder aux handicaps d'un sous développement à combattre.

Parler d'expérimentation, ou d'expérience, met en place des freins illégitimes renforçant l'inquiétude de parents (analphabètes ?) croyant que les langues véhiculant la science, tels le français et l'anglais, demeurent la voie salutaire de tout apprentissage linguistique en dépit de la connaissance de soi dans un pays où l'on n'a pas encore suffisamment cultivé l'amour du voisin et de la montagne pourtant plus proches, plus sereins et moins coûteux que la costa del sol ou l'ailleurs servant la fuite en guise de pèlerinage estival.

A voir les enfants des métropoles découvrant pour la première fois cet amazighe enfin dépoussiéré, articulant les emphatiques et les labiovélaires, se disputant avec la logique des accords et l'état d'annexion, griffonnant sur leurs ardoises l'alphabet d'outre-tombe et souriant à l'approbation de la maîtresse, on a l'impression qu'un autre Maroc se réveille du bon pied après un long sommeil ; un Maroc nouveau, démocratique et moderne.

Dans tout le royaume, à Casablanca comme à Oujda, à Dakhla comme à Tanger, l'enfant marocain est fier de combattre un vieil handicap : la méconnaissance de sa propre culture et donc de lui-même.

On commence enfin à construire le citoyen équilibré de demain, cet enfant qui se réconcilie avec lui et qui grandit dans l'harmonie linguistique et culturelle puisant dans la richesse que lui offre son pays avant de s'ouvrir sur l'étranger de plus en plus fermé devant lui,. awa ad kolo yawi rbi maghila lkhir wa salato wa salam
 
نصب المجاهدون كمينا للقافلة النتابعة للقوات الدولية من غابة نارائن تحت قيادة ملا سعيد الرحمان أحد قائد المجاهدين في جماعة حكمتيار بمنطقة نارائن باقليم بغلان وهي منطقة أدغال مملوءة بالأشجار والأحجار فلذلك جلس المجاهدون بالمرصد خلف الأشجار والأحجارينتظرون مرور القافلة وعند وصولها هاجم أسود الله البواسل عبر القذائف والصواريخ والقنابل اليدوية والرشاشات الثقيلة . وأدى الهجوم المفاجئ الى تدمير خمس دبابات عسكرية مع سبع مركبات جيب للقوات الدولية وهلاك ست وأربعين من القوات الدولية وجرح عشرات منهم . وأنسحب المجاهدون بأمان من المنطقة . وهذه العملية من أكبر العمليات في هذا الشهر باقليم بغلان ."
 
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