À deux contre un, les festivals de cinéma arabe ont réussi à dégoûter Kamal Kamal. Contacté successivement par le Festival du Caire et les Nuits du ciné arabe de l’Institut du Monde arabe à Paris pour une éventuelle programmation de sa Symphonie marocaine lors de leurs prochaines éditions, le réalisateur a essuyé un double refus inexpliqué, après visionnage de son film. La symphonie marocaine “ne serait pas suffisamment pro-palestinien pour être éligible à une compétition de cinéma arabe”, interprète, perplexe, le metteur en scène. Résultat, le tour du Festival international de Beyrouth arrivé, Kamal Kamal a fait le choix de passer sur l’invitation. Question d’échapper à la fatalité du jamais deux sans trois !
Tel Quel
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