Maroc : Elles sont moches nos téloches .
Tilivizioune al arab.
Les juifs et les berbères cotisent malgré eux aux budgets des chaînes de télévisions marocaines; étant donné que la redevance télévisuelle est intégrée à la facture d’électricité. En contrepartie, nos boîtes à images ignorent totalement les cultures juive et amazigh. Merci à qui ?
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Chaînes enchaînées dans leur sectarisme !
C’est vrai que le nombre de juifs marocains résidants encore au bled ne dépasse pas les 4.000 âmes; mais si on compte la diaspora du Canada et d’Europe, pays où le signal télévisuel marocain est capté, ils sont bien des dizaines de milliers de téléspectateurs juifs à se sentir frustrés par l’absence totale et injustifiable d’émissions ayant trait à leur culture natale, pourtant diverse et riche.
En fait, depuis les attentats du 16 mai 2003 quand elles ont daigné (ou été forcés) a/de passer quelques images sur la communauté israélite du Maroc, nos deux lumières, de Rabat et de Aïn Sebaa, n’ont diffusé qu’un minuscule reportage laconique et timide sur la fête de la Mimouna qui chaque année rassemble des juifs marocains vivant au pays et à l’étranger. A la prochaine Mimouna donc !
Côté communauté berbère, même son de cloche ou presque. Pourtant les amazighs représentent près de 40 % de la population du Royaume. Nos deux téloches et leurs excroissances paraboliques, à part le fameux « journal des dialectes », une absurdité que diffuse la TVM pour se faire bonne conscience, ne prévoient rien à leur offrir. Ni émissions culturelles sur le patrimoine amazigh, ni débats politiques en berbère, ni vrais journaux en langue autochtone…
Quand ces chaînes enchaînées dans leur sectarisme passent une chanson berbère c’est pour meubler le temps et les studios lors d’émissions en arabe, surtout lorsque ces dernières traînent en longueur, ce qui est souvent le cas. Malheureux. Ainsi, les artistes amazigh sont devenus les bouffons de TVM et 2 M. On les appelle pour combler un vide et on les jette juste après usage ou parfois essorage. Au nom de quoi cette discrimination qui frise le racisme et l’antisémitisme caractérisé ? Au nom, n’ayons pas peur des mots, d’un panarabisme latent qui depuis la fameuse radio « La Voix des Arabes » qui émettait sous Nasser n’a jamais réellement disparu.
Mieux : même l’émission « Les 15 talents » de 2M qui vient de commencer la seconde édition 2005 ne prévoit aucun concurrent juif ou berbère ou les deux (il y a beaucoup de juifs berbères).
Heureusement qu’il y a des pays comme la France ou le Canada qui ont révélé des génies berbères et juifs, comme le talentueux Gadsher el Maleh.
www.emarrakech.info
Tilivizioune al arab.
Les juifs et les berbères cotisent malgré eux aux budgets des chaînes de télévisions marocaines; étant donné que la redevance télévisuelle est intégrée à la facture d’électricité. En contrepartie, nos boîtes à images ignorent totalement les cultures juive et amazigh. Merci à qui ?
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Chaînes enchaînées dans leur sectarisme !
C’est vrai que le nombre de juifs marocains résidants encore au bled ne dépasse pas les 4.000 âmes; mais si on compte la diaspora du Canada et d’Europe, pays où le signal télévisuel marocain est capté, ils sont bien des dizaines de milliers de téléspectateurs juifs à se sentir frustrés par l’absence totale et injustifiable d’émissions ayant trait à leur culture natale, pourtant diverse et riche.
En fait, depuis les attentats du 16 mai 2003 quand elles ont daigné (ou été forcés) a/de passer quelques images sur la communauté israélite du Maroc, nos deux lumières, de Rabat et de Aïn Sebaa, n’ont diffusé qu’un minuscule reportage laconique et timide sur la fête de la Mimouna qui chaque année rassemble des juifs marocains vivant au pays et à l’étranger. A la prochaine Mimouna donc !
Côté communauté berbère, même son de cloche ou presque. Pourtant les amazighs représentent près de 40 % de la population du Royaume. Nos deux téloches et leurs excroissances paraboliques, à part le fameux « journal des dialectes », une absurdité que diffuse la TVM pour se faire bonne conscience, ne prévoient rien à leur offrir. Ni émissions culturelles sur le patrimoine amazigh, ni débats politiques en berbère, ni vrais journaux en langue autochtone…
Quand ces chaînes enchaînées dans leur sectarisme passent une chanson berbère c’est pour meubler le temps et les studios lors d’émissions en arabe, surtout lorsque ces dernières traînent en longueur, ce qui est souvent le cas. Malheureux. Ainsi, les artistes amazigh sont devenus les bouffons de TVM et 2 M. On les appelle pour combler un vide et on les jette juste après usage ou parfois essorage. Au nom de quoi cette discrimination qui frise le racisme et l’antisémitisme caractérisé ? Au nom, n’ayons pas peur des mots, d’un panarabisme latent qui depuis la fameuse radio « La Voix des Arabes » qui émettait sous Nasser n’a jamais réellement disparu.
Mieux : même l’émission « Les 15 talents » de 2M qui vient de commencer la seconde édition 2005 ne prévoit aucun concurrent juif ou berbère ou les deux (il y a beaucoup de juifs berbères).
Heureusement qu’il y a des pays comme la France ou le Canada qui ont révélé des génies berbères et juifs, comme le talentueux Gadsher el Maleh.
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