Le CMA reconnu au Maroc .....

amur n yakuch

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J'ai trouvé amusant qu'un organe aussi officiel que "Le matin" au Maroc appuie ses dires en citant un rapport du CMA (Congrès Mondial Amazigh). Personne n'est parfait .....


en gras dans le texte

Algérie : La torture est toujours de mise

Algérie
La torture est toujours de mise
Des ONG internationales dénoncent les violations des droits de l'Homme en toute impunité
Publié le : 13.04.2008 | 13h37



D'après des ONG internationales actives dans le domaine des droits de l'homme, en Algérie, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) continue de retenir des personnes dans des lieux de détention secrets et de se livrer à la torture en toute impunité.

Amnesty International relève, dans un rapport remis au Groupe du Travail chargé de l'Examen Périodique Universel (EPU), à l'occasion de la présentation lundi, du rapport national de ce pays à cet Examen, que des exécutions illégales, des perquisitions extrajudiciaires continuent d'être signalées.
Jusqu'à nos jours, les responsabilités n'ont pas été établies et de sérieuses questions subsistent quant au rôle du (DRS) et de l'armée dans ces crimes de masse.

Par ailleurs, une série de témoignages émanant de défenseurs des droits de l'homme, de victimes de violations des droits de l'homme et de proches de ces victimes font apparaître la responsabilité des membres du DRS dans la torture systématique, les exécutions extrajudiciaires à grande échelle et les disparitions forcées de sympathisants présumés de groupes islamistes commises dans les années 90.

D'après des informations recueillies auprès d'anciens détenus du DRS par Amnesty International, co-auteur avec d'autres ONG, les suspects seraient généralement enfermés dans des casernes de l'armée administrées par le DRS.
Ces casernes ne seraient pas des lieux de détention officiellement reconnus et ne seraient inspectées ni par les services du procureur, ni par d'autres organes indépendants de l'armée.

En 2004, le Code pénal algérien a été modifié afin que la torture y soit explicitement définie comme un crime. Toutefois, Amnesty International n'a connaissance d'aucune affaire dans laquelle un membre du DRS ou des forces de sécurité aurait été poursuivi pour des actes de torture présumés ou d'autres mauvais traitements, avant ou après ces modifications, souligne le rapport. Pour l'ONG, les autorités algériennes ne coopèrent pas avec les mécanismes des droits de l'homme de l'ONU précisant que ni le Rapporteur spécial sur la question de la torture, ni le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ni le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires n'ont pu mener d'enquête en Algérie depuis la présentation de leur première demande de visite dans ce pays, soit depuis respectivement 1997, 1998 et 2000.

Dans ce même rapport, le Congrès Mondial Amazigh (CMA) recommande aux membres du Conseil des droits de l'homme de demander au gouvernement algérien de reconnaître la responsabilité de l'Etat concernant les violations commises par les agents de sécurité et de réparer tous les préjudices subis par toutes les victimes des abus du pouvoir étatique.

Le climat de terreur instauré par les services de sécurité de l'Etat, particulièrement en Kabylie, et la peur des représailles, notamment depuis l'instauration de l'état d'urgence en 1992, n'incitent guère les citoyens à porter plainte ou à rendre publiques les violences qu'ils subissent, souligne le CMA. Il recommande au CDH de demander au gouvernement algérien de prendre des mesures législatives et administratives pour juger et punir les auteurs et les responsables des crimes commis en Kabylie pendant le printemps 2001 et d'assurer la prise en charge médicale, psychologique et sociale adéquate des personnes gravement blessées par les tirs de gendarmes en 2001 et 2002 dans cette région.

Le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA), affirme, de son côté, que les disparitions forcées sont toujours utilisées par les forces de l'ordre. En 2007, au moins trois personnes étaient toujours portées disparues après avoir été arrêtées des mois auparavant par des agents de l'Etat et près d'un millier de cas ont été soumis au Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU. A ce jour, aucun de ces cas n'a été clarifié par l'Etat algérien pourtant 146 cas sont imputables à ses agents.
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Re : Le CMA reconnu au Maroc .....

Quand ça parle de l'Algérie... toute source est valable! Même si ses commentaires sur le Maroc n'est que "mensonge"
 
Re : Le CMA reconnu au Maroc .....

"J'ai trouvé amusant qu'un organe aussi officiel que "Le matin" au Maroc appuie ses dires en citant un rapport du CMA (Congrès Mondial Amazigh). Personne n'est parfait ....."


C'est quoi la différence entre ce Congrès machin amazigh et le Matin ? Rien de tout ! ils sont tous les deux deux outils de makhzen pour anéantir le peuple amazigh !

Ca ne doit pas t'amuser ... ca donne a réfléchir !
 
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