Jai trouver ceci sur un site et je voulé savoir ce que vous en penser si vous prenez la peine de le lire.
Ce mot AMAZIGH -la consonne Gh dans ce terme transcrit en caractères latins à la valeur de la lettre R, comme dans le mot route (français)- qui désigne à tort depuis quelques décennies l'ensemble des berbères et qui selon la plupart d'entre eux signifierait «homme libre»
est un malentendu livresque doublé d'une rare
désinvolture intellectuelle de la part de certains intellectuels kabyles
françisants.
Le terme Amazigh est UNE FORGERIE.
Cela nous l'avons dit dans un texte qui est paru dans le journal El-Watan du 6 au 15 novembre 1992, et intitulé
'Histoire de Si Mohand U Mhand et des renards de la Tamazight'.
En voici le résumé:
Le terme de AMAZIGH n'est pas attesté dans la langue berbère de kabylie et dans aucun dialecte berbère parlé au nord du Maghreb ce mot AMAZIGH ne signifie «homme libre».
En fait ce terme Amazigh fut adopté tel que tel à la suite d'une information non vérifiable donnée par un targui présomptueux à l'explorateur français DUVEYRIER. Par la suite légitimé en tant que substantif par certains intellectuels kabyles de ce siècle, ce mot AMAZIGH prit une extension considérable.
C’est ainsi qu’il finit par désigner à tort l'ensemble des berbères, qui devinrent tout d’un coup IMAZIGHEN et 'hommes libres'.
Libres par rapport à qui ?.
Sinon au détriment des autres communautés algériennes non berbérisantes et qui vivraient pour ainsi dire un état d'esclavage perpétuel et infamant de la part de leurs gouvernants.
Cette manipulation sémantique de la notion de liberté, trouve sa source dans le choix et la préférence coloniale pour la 'race' kabyle au siècle dernier, les autres communautés algériennes -non kabyles- qui se targuaient de leur culture arabo- musulmane étaient naturellement exlues de la sympathie des colonisateurs.
Saint Augustin, ou les quatre papes d'origine berbère qui dirigèrent le Vatican à Rome dés les premiers siècles de la chrétienté, sans oublier la sempiternelle al-Kahina (Al-Dihiya) dont les berbères eux-mêmes ignorent le patronyme original -Al-Kahina et Al-Dihiya étant des mots arabes- , demeurent les ambassadeurs de la cause Tamazight en occident.
'Les kabyles sont plus intelligents que les arabes , ils sont blonds et ils ont les yeux bleus' me dit un jour un couple de moricauds kabyles, qui tenaient plus du teint sombre de l'Afrique du nord profonde, que de la blondeur nordique classique. Sans se douter qu'il ne faisait que reprendre à leur compte des propos contenus dans les livres racistes de l'époque coloniale.Soyons sérieux.
Aucun évènement relatif à quelque période que ce soit, dans le passé collectif des berbères, ne suppose l'existence de ce AMAZIGH, en tant que substansif désignant universellement l'ethnie berbère.
L'historien grec Hérodote ou le latin Pline l'ancien ignoraient ce terme. Hérodote pour ne citer que lui, dresse la liste des berbères d'est en ouest, des confins africains de l'Egypte, jusqu'au Maroc, en passant par la Libye et la Tunisie et l'Algérie.
Voici cette liste dans l'ordre géographiqe :
Viennent d'abord les Adyrmachides, puis les Giligames, suivis par les Asbystes, les Auschises, les Bacales, les Nasamons, les Psylles, les Gindanes, les Machlyes, les Auses, les Maxyes, les Zauèces, les Gyzantes.
Sans oublier les Ammoniensde l'Oasis de Siouah, les Garamantes du Sahara , ou les Maces et les Atarantes ailleurs.
Les Atlantes fermant la liste puisqu'ils occupent la bande côtière de l'océan atlantique.
Une tribu Amazigh est effectivement citée par des historiens latins et grecs tardifs, mais elle se trouve noyée dans la masse des populations berbères d'origine Libyennes qui peuplaiennt l'Afrique du Nord ancienne.
Au nom de quoi les descendants des Adrymachides, des Nasamons ou des Machlyesn -ou retrouve ces derniers à l'époque romaine sous le nom de Masasyles- deviendraient-ils Amazighs et Imazighen ?.
C'est comme si l'on décidait tout d'un coup, d'appeler l'ensemble des berbères du nom de la confédération de tribus chaouïas ZEROUAL -dont est issu l'ex-président Liamine ZEROUAL- qui était prépondérante dans les Aurés dés le deuxième siècle avant J-C, jusqu'à l'époque des vandales.
Ainsi on aurait eu Izeroualen au lieu de Imazighen, ou Igindanen selon les Gindanes de l'historien Grec, ou encore les Machlyes, les Nasamons ou les Psyllés etc...
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Jusqu'à nos jours, aucun des parlers ruraux berbères de l’ensemble du Maghreb ne fait allusion à ce pseudo-homme libre Amazigh qui aurait désigné l’ensemble des berbères et en premier lieu les kabyles depuis toujours.
C’est comme si les espagnols de notre temps par subterfuge linguistique décidaient de s'appeler tout d'un coup Hidalgo, ou l’ensemble des japonais Samouraï. Après avoir dénaturé leur langue et la véracité de leur Histoire commune.
Car en vérité cette manipulation de l'histoire à des fins tribales est choquante.
Duveyrier l'explorateur dit :
«A quel peuple primitif à quelle langue primordiale rattacher les Touaregs et le dialecte qu'ils parlent ? Comment établir leur filiation ? L'opinion des Touaregs sur ces diverses questions a l'avantage d'être unanime Nous sommes IMOHAGH disent les Azdjer IMOCHARH disent les Ahaggar et les AouelImmiden IMAJIHREN disent les Touaregs de l’Aïr. Les cinq noms IMOHAGH IMOCHARH IMAJIHREN TEMAHAQ TEMACHEQ qui sont les noms de notre race et de notre langue dérivent de la même racine: Le verbe IOHAGH qui signifie : il est libre, il est franc, il est indépendant, il pille».
--------------------------------------------------------------------------------
Voilà l'origine de cet ethnique Amazigh qui a été extorqué aux touaregs de l'extrême sud algérien et adapté sans appel à leur département par des intellectuels kabyles, françisants du temps ancien.
Qui privilègièrent le mot 'libre' et son occurence noble, en gommant celui de 'pillard', jugé contraire à leur bon goût d'hommes cultivés de l'Ecole Normale Supérieure de la Bouzaréah. Quand leurs compatriotes étaient portefaix au port d'Alger ou marchands de chiffons au marché aux puces de la Haute Casbah.
En fait la razzia , mot d'origine arabe signifiant le fait 'd'entrer en territoire ennemi pour y enlever des troupeaux et faire du butin ' , a toujours fait partie de la culture des anciens peuples Libyens, qui furent avant tout des nomades.
Concernant cette définition du mot touareg Amazigh, on peut dire la même chose des nomades arabes Sarrasins dont parle longuement l'historien Ammien Marcellin, des Vikings, des Germains, des Francs, des Huns, des Banu Hillal, des Mongoles ou des dizaines d’autres peuples qui étaient tout autant libres et qui pillaient pas mal comme l’histoire universelle nous l’apprend.
Le mot amazigh s'applique donc à des nomades prédateurs habitués aux razzias en tous genres, plutôt qu'à des communautés sédentaires et généralement pacifiques, dont l'environnement premier est d'abord et essentiellement rural et agricole.
En fait pour désigner un «homme libre» les touaregs de l’Aïr, ceux de l’Ahaggar ou ceux de Ghat, disent ALELLI dont le pluriel est ILELLAN et le féminin singulier TALELLIT.
Les berbères du Maghreb central et parmi eux les kabyles emploient un mot issu de la radicale HR arabe HERR , pour désigner un homme libre.
Cela devient AHERRI en kabyle.
Tels sont les mots qui désignent un homme libre
dans les parlers berbères du nord de l’Afrique.
Il n’y en a pas d’autres.
Ce même ALELLI ou ELELLI selon Ba-Hamou El-Ansari Ben Abdesselam secrétaire du chef Touareg Moussa Ag Amastan Amenokal de l'Ahaggar et instructeur de Charles de Foucauld dans la langue et la culture des Touaregs 'se dit de toute personne dont on veut vanter les mérites'.
Alelli ou Elelli s'emploie également chez les Touaregs, pour dire les qualités dans le cas des objets tels un couteau, une selle, un vélo et ainsi de suite, jusqu'à un chien ou un chameau dans le cas des animaux.
Le même dictionnaire de Ba Hamou AI Ansari (et Charles de Foucauld)
au tome Il page 673, traite longuement de ce substantif AMAZIGH:
«AMAHAR (substantif masculin) IMOUHAR (pluriel) TAMAHAK (féminin singulier) Dagh MOUHAR Dagh TMOUHAR Signifie Touareg (homme de race touarègue Animal ou chose d'origine touarègue) AMAHAR est le nom général dont les Kel Ahaggar se servent pour désigner les personnes appartenant à la race que les Arabes appellent «Touarègue» et les animaux et les choses d'origine touarègue Les Touareg semblent former sept (7) groupes principaux Kel Ahaggar Kel Ajjer Taitok Kel Aïr Kel Adrar loullemmeden Kel Geres Les Kel Ahaggar ne désignent par le nom d'AMAHAR que les Touareg seuls
Ils ne donnent pas ce nom aux berbères non Touareg ils n'ont pas de mots signifiant «Berbère non Touareg» (homme de race berbère non Touareg ni de mot signifiant «berbère (homme de race berbère) »
De nos jours, ce mot Amazigh est devenu un terme ethnique qui est appliqué universellement à l’ensemble des berbères quelle que soit la communauté originelle et originale à laquelle ils appartiennent. Qu'ils soient Shlouh du Maroc, Berbères Tunisiens de Tataouine, Kabyles de Mechtras en Algérie, ou les autres de Siouah ou des îles Canaries.
Ni les kabyles, ni les mozabites, ni les chaouis -qui sont tous des berbères d'origine libyenne, de même que les touaregs- n’utilisaient auparavant ce terme AMAZIGH pour se désigner universellement.
Ce mot Amazigh est inconnu en Kabylie. Les vieilles personnes qui demeurent en vie l'ignorent et ne le connaissaient pas il y a seulement dix ou vingt ans.
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SI MOHAND U MHAND
Le poète national kabyle Si Mohand U Mhand, l'équivalent de Baudelaire ou de Walt Whitman sous d’autres cieux, ignore ce déterminatif Amazigh et « pseudo-Homme libre ».
Il ne l'a jamais utilisé dans aucun de ses poèmes kabyles, dont la plupart des strophes rimaient en arabe qoranique.
Si Mohand connaissait le Qoran par coeur.
Notre poète n'a jamais employé ce terme Amazigh pour désigner les berbères, dans leur ensemble.
Il disait Zwawa (Zouaoua) pour désigner 'l'éthnie' kabyle .
Les berbères des anciennes générations disent Igawawen, jusqu'à nos jours.
Les MAXYES, troyens
S'agissant des libyens MAXYES de la haute antiquité rapportés
par l’historien Hérodote, en qui certains auteurs berbérisants voient l’origine de cet ethnique Amazigh, l’historien grec écrit :
«Les Maxyes qui laissent pousser leurs cheveux sur le côté droit de la tête et les rasent sur le côté gauche et qui se frottent le corps de vermillon ils prétendent que leurs ancêtres sont venus de Troie».
Les Maxyes sont donc une communauté immigrée originaire de la Grèce ancienne, qui s’est intégrée sans embarras aux populations de l’Afrique du nord ancienne. Par conséquent il est exclu de voir dans cet ethnique l'origine du mot Amazigh. Comme certains le clament.
Ce mot AMAZIGH -la consonne Gh dans ce terme transcrit en caractères latins à la valeur de la lettre R, comme dans le mot route (français)- qui désigne à tort depuis quelques décennies l'ensemble des berbères et qui selon la plupart d'entre eux signifierait «homme libre»
est un malentendu livresque doublé d'une rare
désinvolture intellectuelle de la part de certains intellectuels kabyles
françisants.
Le terme Amazigh est UNE FORGERIE.
Cela nous l'avons dit dans un texte qui est paru dans le journal El-Watan du 6 au 15 novembre 1992, et intitulé
'Histoire de Si Mohand U Mhand et des renards de la Tamazight'.
En voici le résumé:
Le terme de AMAZIGH n'est pas attesté dans la langue berbère de kabylie et dans aucun dialecte berbère parlé au nord du Maghreb ce mot AMAZIGH ne signifie «homme libre».
En fait ce terme Amazigh fut adopté tel que tel à la suite d'une information non vérifiable donnée par un targui présomptueux à l'explorateur français DUVEYRIER. Par la suite légitimé en tant que substantif par certains intellectuels kabyles de ce siècle, ce mot AMAZIGH prit une extension considérable.
C’est ainsi qu’il finit par désigner à tort l'ensemble des berbères, qui devinrent tout d’un coup IMAZIGHEN et 'hommes libres'.
Libres par rapport à qui ?.
Sinon au détriment des autres communautés algériennes non berbérisantes et qui vivraient pour ainsi dire un état d'esclavage perpétuel et infamant de la part de leurs gouvernants.
Cette manipulation sémantique de la notion de liberté, trouve sa source dans le choix et la préférence coloniale pour la 'race' kabyle au siècle dernier, les autres communautés algériennes -non kabyles- qui se targuaient de leur culture arabo- musulmane étaient naturellement exlues de la sympathie des colonisateurs.
Saint Augustin, ou les quatre papes d'origine berbère qui dirigèrent le Vatican à Rome dés les premiers siècles de la chrétienté, sans oublier la sempiternelle al-Kahina (Al-Dihiya) dont les berbères eux-mêmes ignorent le patronyme original -Al-Kahina et Al-Dihiya étant des mots arabes- , demeurent les ambassadeurs de la cause Tamazight en occident.
'Les kabyles sont plus intelligents que les arabes , ils sont blonds et ils ont les yeux bleus' me dit un jour un couple de moricauds kabyles, qui tenaient plus du teint sombre de l'Afrique du nord profonde, que de la blondeur nordique classique. Sans se douter qu'il ne faisait que reprendre à leur compte des propos contenus dans les livres racistes de l'époque coloniale.Soyons sérieux.
Aucun évènement relatif à quelque période que ce soit, dans le passé collectif des berbères, ne suppose l'existence de ce AMAZIGH, en tant que substansif désignant universellement l'ethnie berbère.
L'historien grec Hérodote ou le latin Pline l'ancien ignoraient ce terme. Hérodote pour ne citer que lui, dresse la liste des berbères d'est en ouest, des confins africains de l'Egypte, jusqu'au Maroc, en passant par la Libye et la Tunisie et l'Algérie.
Voici cette liste dans l'ordre géographiqe :
Viennent d'abord les Adyrmachides, puis les Giligames, suivis par les Asbystes, les Auschises, les Bacales, les Nasamons, les Psylles, les Gindanes, les Machlyes, les Auses, les Maxyes, les Zauèces, les Gyzantes.
Sans oublier les Ammoniensde l'Oasis de Siouah, les Garamantes du Sahara , ou les Maces et les Atarantes ailleurs.
Les Atlantes fermant la liste puisqu'ils occupent la bande côtière de l'océan atlantique.
Une tribu Amazigh est effectivement citée par des historiens latins et grecs tardifs, mais elle se trouve noyée dans la masse des populations berbères d'origine Libyennes qui peuplaiennt l'Afrique du Nord ancienne.
Au nom de quoi les descendants des Adrymachides, des Nasamons ou des Machlyesn -ou retrouve ces derniers à l'époque romaine sous le nom de Masasyles- deviendraient-ils Amazighs et Imazighen ?.
C'est comme si l'on décidait tout d'un coup, d'appeler l'ensemble des berbères du nom de la confédération de tribus chaouïas ZEROUAL -dont est issu l'ex-président Liamine ZEROUAL- qui était prépondérante dans les Aurés dés le deuxième siècle avant J-C, jusqu'à l'époque des vandales.
Ainsi on aurait eu Izeroualen au lieu de Imazighen, ou Igindanen selon les Gindanes de l'historien Grec, ou encore les Machlyes, les Nasamons ou les Psyllés etc...
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Jusqu'à nos jours, aucun des parlers ruraux berbères de l’ensemble du Maghreb ne fait allusion à ce pseudo-homme libre Amazigh qui aurait désigné l’ensemble des berbères et en premier lieu les kabyles depuis toujours.
C’est comme si les espagnols de notre temps par subterfuge linguistique décidaient de s'appeler tout d'un coup Hidalgo, ou l’ensemble des japonais Samouraï. Après avoir dénaturé leur langue et la véracité de leur Histoire commune.
Car en vérité cette manipulation de l'histoire à des fins tribales est choquante.
Duveyrier l'explorateur dit :
«A quel peuple primitif à quelle langue primordiale rattacher les Touaregs et le dialecte qu'ils parlent ? Comment établir leur filiation ? L'opinion des Touaregs sur ces diverses questions a l'avantage d'être unanime Nous sommes IMOHAGH disent les Azdjer IMOCHARH disent les Ahaggar et les AouelImmiden IMAJIHREN disent les Touaregs de l’Aïr. Les cinq noms IMOHAGH IMOCHARH IMAJIHREN TEMAHAQ TEMACHEQ qui sont les noms de notre race et de notre langue dérivent de la même racine: Le verbe IOHAGH qui signifie : il est libre, il est franc, il est indépendant, il pille».
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Voilà l'origine de cet ethnique Amazigh qui a été extorqué aux touaregs de l'extrême sud algérien et adapté sans appel à leur département par des intellectuels kabyles, françisants du temps ancien.
Qui privilègièrent le mot 'libre' et son occurence noble, en gommant celui de 'pillard', jugé contraire à leur bon goût d'hommes cultivés de l'Ecole Normale Supérieure de la Bouzaréah. Quand leurs compatriotes étaient portefaix au port d'Alger ou marchands de chiffons au marché aux puces de la Haute Casbah.
En fait la razzia , mot d'origine arabe signifiant le fait 'd'entrer en territoire ennemi pour y enlever des troupeaux et faire du butin ' , a toujours fait partie de la culture des anciens peuples Libyens, qui furent avant tout des nomades.
Concernant cette définition du mot touareg Amazigh, on peut dire la même chose des nomades arabes Sarrasins dont parle longuement l'historien Ammien Marcellin, des Vikings, des Germains, des Francs, des Huns, des Banu Hillal, des Mongoles ou des dizaines d’autres peuples qui étaient tout autant libres et qui pillaient pas mal comme l’histoire universelle nous l’apprend.
Le mot amazigh s'applique donc à des nomades prédateurs habitués aux razzias en tous genres, plutôt qu'à des communautés sédentaires et généralement pacifiques, dont l'environnement premier est d'abord et essentiellement rural et agricole.
En fait pour désigner un «homme libre» les touaregs de l’Aïr, ceux de l’Ahaggar ou ceux de Ghat, disent ALELLI dont le pluriel est ILELLAN et le féminin singulier TALELLIT.
Les berbères du Maghreb central et parmi eux les kabyles emploient un mot issu de la radicale HR arabe HERR , pour désigner un homme libre.
Cela devient AHERRI en kabyle.
Tels sont les mots qui désignent un homme libre
dans les parlers berbères du nord de l’Afrique.
Il n’y en a pas d’autres.
Ce même ALELLI ou ELELLI selon Ba-Hamou El-Ansari Ben Abdesselam secrétaire du chef Touareg Moussa Ag Amastan Amenokal de l'Ahaggar et instructeur de Charles de Foucauld dans la langue et la culture des Touaregs 'se dit de toute personne dont on veut vanter les mérites'.
Alelli ou Elelli s'emploie également chez les Touaregs, pour dire les qualités dans le cas des objets tels un couteau, une selle, un vélo et ainsi de suite, jusqu'à un chien ou un chameau dans le cas des animaux.
Le même dictionnaire de Ba Hamou AI Ansari (et Charles de Foucauld)
au tome Il page 673, traite longuement de ce substantif AMAZIGH:
«AMAHAR (substantif masculin) IMOUHAR (pluriel) TAMAHAK (féminin singulier) Dagh MOUHAR Dagh TMOUHAR Signifie Touareg (homme de race touarègue Animal ou chose d'origine touarègue) AMAHAR est le nom général dont les Kel Ahaggar se servent pour désigner les personnes appartenant à la race que les Arabes appellent «Touarègue» et les animaux et les choses d'origine touarègue Les Touareg semblent former sept (7) groupes principaux Kel Ahaggar Kel Ajjer Taitok Kel Aïr Kel Adrar loullemmeden Kel Geres Les Kel Ahaggar ne désignent par le nom d'AMAHAR que les Touareg seuls
Ils ne donnent pas ce nom aux berbères non Touareg ils n'ont pas de mots signifiant «Berbère non Touareg» (homme de race berbère non Touareg ni de mot signifiant «berbère (homme de race berbère) »
De nos jours, ce mot Amazigh est devenu un terme ethnique qui est appliqué universellement à l’ensemble des berbères quelle que soit la communauté originelle et originale à laquelle ils appartiennent. Qu'ils soient Shlouh du Maroc, Berbères Tunisiens de Tataouine, Kabyles de Mechtras en Algérie, ou les autres de Siouah ou des îles Canaries.
Ni les kabyles, ni les mozabites, ni les chaouis -qui sont tous des berbères d'origine libyenne, de même que les touaregs- n’utilisaient auparavant ce terme AMAZIGH pour se désigner universellement.
Ce mot Amazigh est inconnu en Kabylie. Les vieilles personnes qui demeurent en vie l'ignorent et ne le connaissaient pas il y a seulement dix ou vingt ans.
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SI MOHAND U MHAND
Le poète national kabyle Si Mohand U Mhand, l'équivalent de Baudelaire ou de Walt Whitman sous d’autres cieux, ignore ce déterminatif Amazigh et « pseudo-Homme libre ».
Il ne l'a jamais utilisé dans aucun de ses poèmes kabyles, dont la plupart des strophes rimaient en arabe qoranique.
Si Mohand connaissait le Qoran par coeur.
Notre poète n'a jamais employé ce terme Amazigh pour désigner les berbères, dans leur ensemble.
Il disait Zwawa (Zouaoua) pour désigner 'l'éthnie' kabyle .
Les berbères des anciennes générations disent Igawawen, jusqu'à nos jours.
Les MAXYES, troyens
S'agissant des libyens MAXYES de la haute antiquité rapportés
par l’historien Hérodote, en qui certains auteurs berbérisants voient l’origine de cet ethnique Amazigh, l’historien grec écrit :
«Les Maxyes qui laissent pousser leurs cheveux sur le côté droit de la tête et les rasent sur le côté gauche et qui se frottent le corps de vermillon ils prétendent que leurs ancêtres sont venus de Troie».
Les Maxyes sont donc une communauté immigrée originaire de la Grèce ancienne, qui s’est intégrée sans embarras aux populations de l’Afrique du nord ancienne. Par conséquent il est exclu de voir dans cet ethnique l'origine du mot Amazigh. Comme certains le clament.