Le peuple Marocain célèbre le 71-ème
anniversaire de la bataille de "Bougafer"
Rabat, 22/03/04 - Le peuple marocain, la famille de la résistance et les habitants de la province de Ouarzazate célèbrent demain mardi, le 71-ème anniversaire de la bataille de "Bougafer", menée par les tribus Ait Atta pour défendre la liberté et les valeurs de la nation.
Cette bataille constitue une étape importante dans la lutte du peuple marocain et du trône Alaouite pour l'indépendance.
Le 13 février 1933, les forces coloniales avaient mené leur première attaque contre les combattants des tribus Ait Atta, qui se sont repliés dans les montagnes de Bougafer, une position stratégique, difficile d'accès pour l'ennemi, pour mieux s'organiser et assurer leur défense.
Malgré leurs armements destructeurs et sophistiqués, les forces coloniales avaient subi une cuisante défaite lors de cette opération.
L'académicien français, Henris Debordeau a affirmé à ce propos que "les forces coloniales n'ont pas pu atteindre leur but car la résistance était non seulement acharnée mais encore hautement organisée".
"Les combats étaient intenses et les forces coloniales avaient subi des pertes importantes", témoignait pour sa part, l'officier français le capitaine Bournasel.
"La nuit, nous nous cachions entre les rochers. Nous avions devant nous un grand nombre d'ennemis et nous avions demandé des renforts", a-t-il dit.
Devant cette forte résistance, le courage et la ferme détermination dont ont fait montre les combattants marocains, les forces coloniales avaient été contraintes au repli et à la reconsidération de leur stratégie.
Le commandant général des forces françaises, le général Huré avait du faire appel à deux généraux pour mettre au point une nouvelle stratégie d'attaque de la montagne.
Dans cette attaque, l'armée française avait utilisé l'artillerie lourde et l'aviation pour bombarder les résistants marocains, dont le nombre était estimé à 5000 à Bougafer.
Après d'intenses combats, les forces françaises ont réussi à encercler les combattants leur interdisant ainsi, toute communication avec l'extérieur mais sans jamais parvenir à les faire plier.
Parallèlement, et après la mort du capitaine Bournasel, les forces coloniales avaient poursuivi leur bombardement sans interruption de jour comme de nuit sur les pistes de ravitaillement des combattants, les abris utilisés, les rassemblements qui peuvent se former et les quelque points d'eau existant à l'intérieur du massif.
Plusieurs cas de décès avaient été enregistrés chez les enfants et les vieillards, une situation qui n'avait pas pour autant pu infléchir le moral et le courage des résistants qui obligeaient l'armée coloniale à entrer en négociations avec le chef des combattants, Assou Basslam, le 24 mars 1933.
Un cessez-le feu a été ainsi décrété. Les résistants, qui ont accepté de déposer les armes, ont néanmoins posé leurs conditions, en exigeant notamment que les tribus Ait Atta soient administrées par l'un des leurs.
Tout au long du processus de recouvrement de la souveraineté nationale, les habitants de la province de Ourzazate n'ont cessé leur lutte héroïque et leur résistance contre les forces coloniales réalisant ainsi, la volonté du peuple et du trône notamment, avec le retour au pays
de Feu SM Mohammed V, le 16 novembre 1955 et l'accession du Royaume à l'indépendance.
SOURCE: MAP
anniversaire de la bataille de "Bougafer"
Rabat, 22/03/04 - Le peuple marocain, la famille de la résistance et les habitants de la province de Ouarzazate célèbrent demain mardi, le 71-ème anniversaire de la bataille de "Bougafer", menée par les tribus Ait Atta pour défendre la liberté et les valeurs de la nation.
Cette bataille constitue une étape importante dans la lutte du peuple marocain et du trône Alaouite pour l'indépendance.
Le 13 février 1933, les forces coloniales avaient mené leur première attaque contre les combattants des tribus Ait Atta, qui se sont repliés dans les montagnes de Bougafer, une position stratégique, difficile d'accès pour l'ennemi, pour mieux s'organiser et assurer leur défense.
Malgré leurs armements destructeurs et sophistiqués, les forces coloniales avaient subi une cuisante défaite lors de cette opération.
L'académicien français, Henris Debordeau a affirmé à ce propos que "les forces coloniales n'ont pas pu atteindre leur but car la résistance était non seulement acharnée mais encore hautement organisée".
"Les combats étaient intenses et les forces coloniales avaient subi des pertes importantes", témoignait pour sa part, l'officier français le capitaine Bournasel.
"La nuit, nous nous cachions entre les rochers. Nous avions devant nous un grand nombre d'ennemis et nous avions demandé des renforts", a-t-il dit.
Devant cette forte résistance, le courage et la ferme détermination dont ont fait montre les combattants marocains, les forces coloniales avaient été contraintes au repli et à la reconsidération de leur stratégie.
Le commandant général des forces françaises, le général Huré avait du faire appel à deux généraux pour mettre au point une nouvelle stratégie d'attaque de la montagne.
Dans cette attaque, l'armée française avait utilisé l'artillerie lourde et l'aviation pour bombarder les résistants marocains, dont le nombre était estimé à 5000 à Bougafer.
Après d'intenses combats, les forces françaises ont réussi à encercler les combattants leur interdisant ainsi, toute communication avec l'extérieur mais sans jamais parvenir à les faire plier.
Parallèlement, et après la mort du capitaine Bournasel, les forces coloniales avaient poursuivi leur bombardement sans interruption de jour comme de nuit sur les pistes de ravitaillement des combattants, les abris utilisés, les rassemblements qui peuvent se former et les quelque points d'eau existant à l'intérieur du massif.
Plusieurs cas de décès avaient été enregistrés chez les enfants et les vieillards, une situation qui n'avait pas pour autant pu infléchir le moral et le courage des résistants qui obligeaient l'armée coloniale à entrer en négociations avec le chef des combattants, Assou Basslam, le 24 mars 1933.
Un cessez-le feu a été ainsi décrété. Les résistants, qui ont accepté de déposer les armes, ont néanmoins posé leurs conditions, en exigeant notamment que les tribus Ait Atta soient administrées par l'un des leurs.
Tout au long du processus de recouvrement de la souveraineté nationale, les habitants de la province de Ourzazate n'ont cessé leur lutte héroïque et leur résistance contre les forces coloniales réalisant ainsi, la volonté du peuple et du trône notamment, avec le retour au pays
de Feu SM Mohammed V, le 16 novembre 1955 et l'accession du Royaume à l'indépendance.
SOURCE: MAP