Les anciens Amazighs avant les Phéniciens

agerzam

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Des problèmes de chronologie expliquent la difficulté de saisir l’histoire ancienne des Amazighs et le nombre d’hypothèses négatives formulées à leur sujet. Ainsi les auteurs anciens ont répété que les Amazighs vivaient comme des sauvages, qu’ils n’avaient connu l’agriculture qu’avec les Phéniciens et que même la vraie culture n’avait commencé qu’avec le roi amazigh Massinissa, au milieu du IIIe siècle avant J.-C.

Malheureusement, de nombreux auteurs modernes ont pris ces assertions à la lettre. Pourtant, les archéologues ont mis à jour un certain nombre de vestiges prouvant l’existence d’une agriculture antérieure aux Phéniciens et aux Romains. Mieux encore, l’étude des mots relatifs à la culture des céréales et des arbres fruitiers chez les Amazighs révèlent la richesse de leur vocabulaire. L’hypothèse traditionnelle, selon laquelle l’agriculture fut introduite en Afrique du Nord par les Phéniciens, doit donc être rejetée. Par ailleurs, même si les recherches ne sont pas encore terminées, des indices convaincants tendent à prouver l’existence d’un âge du bronze au Maghreb avant l’arrivée des Phéniciens.

L’archéologie et l’épigraphie nous permettent de deviner l’existence d’organisations amazighs, dont les débuts pourraient remonter au-delà du IVe siècle avant J.-C. Nous ne savons rien, en revanche, sur l’état social, le déroulement du commerce, le choix des chefs, la propriété privée ou collective et, en général, sur la religion et les rapports sociaux entre les différentes couches de ces communautés. De la même manière, si nous connaissons grâce à l’archéologie l’existence des cités, dont l’essor a été favorisé par le développement des activités agricoles et le besoin d’échanges, nous n’avons pas de documents écrits antérieurs à l’expansion carthaginoise.
Pour ce qui est enfin de la religion, l’insuffisance et surtout l’imprécision des témoignages ne nous donne pas le droit d’affirmer que les Amazighs n’avaient qu’une religion élémentaire, ce qui aurait fait d’eux, selon G. Camps, « le seul peuple de langue chamito-sémitique à être ainsi frappé d’une telle incapacité métaphysique », ce qui est invraisemblable.

Mohamed-Mustapha Boudribila
AWAL. Janvier 2004
 
Tannmert Agerzam pour cet article,

sais-tu par hasard où en sont les recherches citées par l'auteur de l'article, 2 ans après, (il mentionne qu'elles n'étaient pas encore terminées lors de la rédaction de son sujet )et accréditant un âge de bronze en Afrique du Nord avant l'arrivée des phéniciens?
 
Non, malheureusement, je ne sais pas. De plus, ce que j'ai posté n'est qu'un résumé de l'article parru dans la revue AWAL.
 
{C' est encore des Libyens que les grecs ont appris à atteler à quatre chevaux. (Hérodote. histoires IV. V siècle avant J. C.).





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L"examen des quelques rares représentations de chars dételés permet de mieux observer les détails. On distingue notamment le joug à plusieurs courbures qui est placé à l' extrémité du timon ainsi que les brides servant à le fixer à l' encolure des chevaux.
Un autre mode de fixation a été envisagé pour ces chars, il s' agit de la barre de traction qui elle passe sous la gorge des animaux.
La simplicité de la construction et la vitesse qui se dégage des différentes scènes laissent penser que ces engins étaient très légers.

Les expérimentations ont montré que ce type de véhicule est bien plus solide qu' on ne l' imagine et résiste parfaitement aux chocs de roulage.

sahara néolithique
http://ennedi.free.fr/chars.htm

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Permettez moi de revenir encor sur l’épisode des chars du néolithique supérieur des proto Amazighs, car il lève le voile sur les incertitudes qui planeraient encore au sujet de l’avènement ou pas de l’ère du Bronze en Afrique nord occidental.
Ces témoignages rupestre attestent non seulement de l’accès assez tôt à l’age du Bronze, mais d’une solides maîtrise et progrès notable en sciences métallurgique des alliages (ratios des adjuvants : base Cuivre + X % Etain + X % Zinc + X % Plomb).
Je réitère, ces chars ne pouvaient être réalisé qu’en bronze, car si le cuivre se trouvait déjà en quantités abondantes en Afrique nord occidentale, sous forme de malachite. Même fondu et purifier, s’il est excellent métal pour la réalisation d’objets Statiques tel ustensiles domestiques et décoratifs, il se révèle impropre aux pièces dynamiques tel roues, essieux, ou timons, vue sa rigidité mécanique naturel (Trop cassant aux chocs).
Donc la finesse et la légèreté évidente de ses véhicules tracter jusqu’à par quatre chevaux, se qui devait générer une vitesse stupéfiante même menés sur un sol chaotique, devaient avoir une résistance phénoménale pour supporter les tangages et les chocs ininterrompus et rudes du roulage.
De ce fait, ces gens savaient parfaitement ce qu’ils faisaient pour produire impérativement un bronze aux très hautes qualités mécaniques voisines des aciers alliers et non du fer trop mou.
Imaginez une roue en fer qui se tord et se voilerait des les premiers pas. Un essieu qui se courbe (l’acier plus résistant ne sera découvert que beaucoup plus tard que le fer).
D’où il ne peut persister de doute sur l'entrée avancé de l’age du bronze en Afrique du nord.
Vérifiez les questions d’ordre technique, au près des spécialistes de notre époque pour recouper mes assertions.



issiwane.
 
Posté par agerzam

Des problèmes de chronologie expliquent la difficulté de saisir l’histoire ancienne des Amazighs et le nombre d’hypothèses négatives formulées à leur sujet. Ainsi les auteurs anciens ont répété que les Amazighs vivaient comme des sauvages, qu’ils n’avaient connu l’agriculture qu’avec les Phéniciens et que même la vraie culture n’avait commencé qu’avec le roi amazigh Massinissa, au milieu du IIIe siècle avant J.-C.

En attente de preuves, le bon sens.


La civilisation de nos cousins pharaoniques et aussi Nord Africains que nous, qui a durée dans le temps plus quatre mille ans avant la date actuelle, deux fois l’ère chrétienne ce n’est pas rien tout de même !

Situons nous alors dans le temps avant les conquêtes césariennes et la dynastie des Ptolémées qui est de descendance Grec. Pour nous arrêter à l’ancienne Egypte des puissants Ramessides (les Ramsès : onze pharaons des XIXe et XXe dynasties qui vont se succéder durant toute la période du troisième millénaire avant le présent).

Et posons nous les questions logiques et de bon sens suivantes, l’ors du faste et prospérité de cet intervale : Nos ancêtres amazighs pourtant voisins de cette Egypte, n’ont jamais eus la curiosité d’aller voir ce qui s’y passait ? Ni avaient de relation diplomatique avec ce grand royaume ? Ni échanges culturelles ? Ni étaient au courant de leurs progrès scientifique économiques, industriels et agricoles ?

Admettons ces balourdises un bref instant : S’ils il étaient aussi arriérer que cela, qu’est ce qui a empêcher un souverain aussi conquerrant que Ramsès II, qui à envahi la Mésopotamie, d’annexé aussi leurs territoire à son pays ?

Qu’est ce qui l’a donc tenu ainsi en respect vis avis de ce territoire en cette époque ?

Là est la question que l’on devrait aussi nous poser.
 
Il est connu que de longue date, lles Amazighs s'étaient infiltrés par tribus entières dans le Delta du Nil, les Pharaons les ont beaucoup combatu, les Amazighs se sont alliés aux Peuples de la Mer, très souvent battus, ils n'ont jamais cessé leur poussée inexorable vers l'Est.

Quand une dynastie amazighe a pris le pouvoir en Egypte, ce ne fut pas une invasion. Les chefs de guerre amazighs étaient présent depuis bien longtemps comme mercenaires dans toute la hiérarchie militaire égyptienne; jusqu'au conseiller du Pharaon !

Au 19ème siècle fut même découvert à Ghadamès des pillones de style égyptien mais adaptés à l'art amazigh.

Même Amon est peut-être d'origine amazighe.

Il est clair que l'on a à faire à deux peuples cousins qui vivaient dans le même quartier :)


Voici des liens intéressants :

http://www.afrique-du-nord.com/rubrique.php3?id_rubrique=77

http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=240
 
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