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[lib]azbane.jpg[/lib]Khalida est née une cuillère en or dans la bouche. Son avenir, tout tracé par son père, allait la mener à occuper un haut poste dans l’entreprise qu’il a créé : Azbane, marque marocaine de parfumerie, cosmétique et produits d’accueil en hôtellerie. Et Khalida sera à la hauteur du rêve paternel, comme le seront d’ailleurs ses trois frères, qui eux aussi, font aujourd’hui partie de l’entreprise familiale. Dès l’âge de sept ans, la petite fille qu’elle était passe ses week-ends dans l’usine : "J’étais la fille
du patron, mais je mettais la main à la pâte, aux côtés des ouvrières". Par la suite, Khalida suivra des études de chimie et deviendra ce qu’on appelle "un nez" : "C’était un choix personnel, mais mon père nous a toujours poussés sur cette voie, celle de le rejoindre pour gérer notre entreprise". C’est ainsi que son diplôme fraîchement en poche, elle devient responsable du laboratoire et œuvrera pour développer la marque, dont 50% vont à l’export. Pour se perfectionner, Khalida multiplie les stages en France et au Japon "pays dont je suis amoureuse", et acquiert les méthodes de management moderne. C’est alors naturellement qu’elle sera promue directrice générale de Azbane, et deviendra "le bras droit du hajj", en référence à son père, ce Soussi fils de Taroudant et self made man : "Lui est le président d’Azbane, mais est beaucoup plus à Paris où il s’occupe de notre bureau aux Champs-Élysées". À Casablanca, Khalida gère, elle, les affaires familiales d’une main de maître, développant la marque et faisant face à une rude concurrence : celle de la contrebande. Comment ? En créant des cosmétiques à la portée de la bourse marocaine, en lançant des produits phares et en s’ouvrant à de nouveaux marchés internationaux… dont le Japon qui viendra s’ajouter à la France, l’Italie et la Belgique. Elle suit en parallèle et de très près le fonctionnement de l’usine et s’enorgueillit de ses petites mains : 70% de femmes, "parce qu’elles sont plus minutieuses, plus dynamiques". Aujourd’hui, Khalida Azbane fait partie de ces rares privilégiées dans le monde : celles dont le nom est une marque de parfum et de produits de beauté.
Source: telquel
du patron, mais je mettais la main à la pâte, aux côtés des ouvrières". Par la suite, Khalida suivra des études de chimie et deviendra ce qu’on appelle "un nez" : "C’était un choix personnel, mais mon père nous a toujours poussés sur cette voie, celle de le rejoindre pour gérer notre entreprise". C’est ainsi que son diplôme fraîchement en poche, elle devient responsable du laboratoire et œuvrera pour développer la marque, dont 50% vont à l’export. Pour se perfectionner, Khalida multiplie les stages en France et au Japon "pays dont je suis amoureuse", et acquiert les méthodes de management moderne. C’est alors naturellement qu’elle sera promue directrice générale de Azbane, et deviendra "le bras droit du hajj", en référence à son père, ce Soussi fils de Taroudant et self made man : "Lui est le président d’Azbane, mais est beaucoup plus à Paris où il s’occupe de notre bureau aux Champs-Élysées". À Casablanca, Khalida gère, elle, les affaires familiales d’une main de maître, développant la marque et faisant face à une rude concurrence : celle de la contrebande. Comment ? En créant des cosmétiques à la portée de la bourse marocaine, en lançant des produits phares et en s’ouvrant à de nouveaux marchés internationaux… dont le Japon qui viendra s’ajouter à la France, l’Italie et la Belgique. Elle suit en parallèle et de très près le fonctionnement de l’usine et s’enorgueillit de ses petites mains : 70% de femmes, "parce qu’elles sont plus minutieuses, plus dynamiques". Aujourd’hui, Khalida Azbane fait partie de ces rares privilégiées dans le monde : celles dont le nom est une marque de parfum et de produits de beauté.
Source: telquel