http://www.kabyles.com/article.php3?id_article=0348
Les Berbères qui ont peur de leur ombre
Par Messaoudi Djaafar Date de publication :
2 novembre 2005
Par l'auteur : Yidir Achouri
1. Elle est romancière et cinéaste. Elle est Algérienne. Elle est née à Cherchell. Elle est si talentueuse qu’elle ait fini de décrocher le gros lot en cette année faste de 2005 : l’élection à la fameuse Académie française. Tout le monde la connaît sous le nom de Assia Djebbar. Dans une interview accordée à la presse (voir El Watan N° 4437 du jeudi 23 juin 2005), elle déclare : « L’Académie française a rendu hommage à mon entêtement d’écrivain en faveur de la littérature et pour mes racines de langue arabe... ». Mais cette femme est-elle vraiment arabe et arabophone d’origine ? Le nom de famille « Imalayen » qu’elle porte en filigrane de son pseudonyme ne l’a-t-elle pas trahie ? Personnellement, je n’ai jamais connu d’arabes avec un nom berbère. Non, madame, la gloire que vous avez atteinte n’est pas propre ; elle est entachée par le reniement de vos véritables origines : les origines berbères.
Assia Djebar, écrivain "arabe", alias Fatima Imalayen, patronyme amazigh...cherchez l’erreur !
2. Il est écrivain et « linguiste ». Il est des Aurès. Il est président d’une association pour la défense de la langue arabe. Il consacre tous ses ouvrages (des tchektchouka sans goût en fait) pour prouver que tamazight n’est qu’un dialecte parmi tant d’autres dialectes arabes et que les Berbères ne sont que les descendants des « glorieux » Arabes. Ses articles de presse sont très prisés par des journaux berbérophobes comme Ech-chorouk. Il porte le nom de « Docteur » Othmane Saadi.
3. Il est romancier. Il n’écrit qu’en arabe. Il est originaire des Aurès. Il est président d’une association, « el-Djahidhia », pour la promotion de la littérature arabe. Celui-ci est moins pire par rapport au précédent, car il n’attaque ni ne défend tamazight. Son nom est Tahar Ouettar.
4. Il est Chef du gouvernement et président d’un parti politique. Il est kabyle. On le surnomme « l’homme des missions sales ». On envoie une horde de CNS pour semer mort et insultes parmi les siens en Kabylie et il ne lève pas le petit doigt ; on jure en plein milieu de la Kabylie que tamazight ne serait jamais une langue officielle en Algérie, ce qui constitue une offense à tous les Berbères, et il se tait ; on mène une campagne médiatique (voir les articles du journal Ech-chorouk) contre la Kabylie qui l’a vu naître et il ne montre aucun mécontentement. Tel est Ahmed Ouyahia qui n’a de berbérité en lui que le nom.
Ahmed Ouyahia, alias Kabyle de Service
On peut encore rajouter à cette liste des dizaines de noms qui renvoient aux écrivains, aux universitaires, aux artistes, aux politiciens, aux militaires et aux personnes ordinaires, qui camouflent leur appartenance au peuple berbère ou, pire encore, se déclarent hostiles à tamazight, afin de procurer du plaisir à leurs maîtres arabes.
Messaoudi Djaafar
Les Berbères qui ont peur de leur ombre
Par Messaoudi Djaafar Date de publication :
2 novembre 2005
Par l'auteur : Yidir Achouri
1. Elle est romancière et cinéaste. Elle est Algérienne. Elle est née à Cherchell. Elle est si talentueuse qu’elle ait fini de décrocher le gros lot en cette année faste de 2005 : l’élection à la fameuse Académie française. Tout le monde la connaît sous le nom de Assia Djebbar. Dans une interview accordée à la presse (voir El Watan N° 4437 du jeudi 23 juin 2005), elle déclare : « L’Académie française a rendu hommage à mon entêtement d’écrivain en faveur de la littérature et pour mes racines de langue arabe... ». Mais cette femme est-elle vraiment arabe et arabophone d’origine ? Le nom de famille « Imalayen » qu’elle porte en filigrane de son pseudonyme ne l’a-t-elle pas trahie ? Personnellement, je n’ai jamais connu d’arabes avec un nom berbère. Non, madame, la gloire que vous avez atteinte n’est pas propre ; elle est entachée par le reniement de vos véritables origines : les origines berbères.
Assia Djebar, écrivain "arabe", alias Fatima Imalayen, patronyme amazigh...cherchez l’erreur !
2. Il est écrivain et « linguiste ». Il est des Aurès. Il est président d’une association pour la défense de la langue arabe. Il consacre tous ses ouvrages (des tchektchouka sans goût en fait) pour prouver que tamazight n’est qu’un dialecte parmi tant d’autres dialectes arabes et que les Berbères ne sont que les descendants des « glorieux » Arabes. Ses articles de presse sont très prisés par des journaux berbérophobes comme Ech-chorouk. Il porte le nom de « Docteur » Othmane Saadi.
3. Il est romancier. Il n’écrit qu’en arabe. Il est originaire des Aurès. Il est président d’une association, « el-Djahidhia », pour la promotion de la littérature arabe. Celui-ci est moins pire par rapport au précédent, car il n’attaque ni ne défend tamazight. Son nom est Tahar Ouettar.
4. Il est Chef du gouvernement et président d’un parti politique. Il est kabyle. On le surnomme « l’homme des missions sales ». On envoie une horde de CNS pour semer mort et insultes parmi les siens en Kabylie et il ne lève pas le petit doigt ; on jure en plein milieu de la Kabylie que tamazight ne serait jamais une langue officielle en Algérie, ce qui constitue une offense à tous les Berbères, et il se tait ; on mène une campagne médiatique (voir les articles du journal Ech-chorouk) contre la Kabylie qui l’a vu naître et il ne montre aucun mécontentement. Tel est Ahmed Ouyahia qui n’a de berbérité en lui que le nom.
Ahmed Ouyahia, alias Kabyle de Service
On peut encore rajouter à cette liste des dizaines de noms qui renvoient aux écrivains, aux universitaires, aux artistes, aux politiciens, aux militaires et aux personnes ordinaires, qui camouflent leur appartenance au peuple berbère ou, pire encore, se déclarent hostiles à tamazight, afin de procurer du plaisir à leurs maîtres arabes.
Messaoudi Djaafar