Les montagnes du Maghreb : un cas de déterminisme géographiq

agerzam

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Marc Côte apparaît comme le géographe de l'Algérie. Ce lyonnais d'origine enseigna vingt-cinq ans à Constantine avant de devenir professeur à l'université d'Aix-en-Provence. Auteur de livres remarqués, notamment Pays, paysages, paysans d'Algérie (CNRS, 1996) où il donne libre cours à son style talentueux, L'Algérie ou l'espace retourné (Flammarion, 1988) révélant un renversement spatial du pays de la fermeture sur l'intérieur à l'ouverture, un manuel sur L'Algérie (Masson, 1996) dans la célèbre collection U, et plus récemment un numéro de la Documentation Photographique consacré au Maghreb (n°8002, avril 1998), il a une connaissance profonde et assurément sensible de cette terre méditerranéenne. Et c'est dans un café Bellecour trop petit pour l'occasion que s'est rassemblé un auditoire particulièrement attentif, et touché par la simplicité du personnage. Des montagnes méditerranéennes on en connaît les noms : Atlas, Anti-Atlas, Aurès, Kabylie, Tell… Autant de môles de peuplement, de conservatoires de traditions et d'une langue, qui semblent marquer un triomphe de l'histoire. Or depuis quelque temps, certains croient déceler la revanche d'une géographie déterministe, insistant sur un milieu défavorisé et marginalisé faisant de ces montagnes des espaces perdants.

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