Les noces de mariage berbère (cas de Idaoubaakile)

LOUZIMIME

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Salam aytma isstma,

Il m'est agréable de vous présenter le déroulement du mariage dans la tribu de Tizgui Idaoubaakile, située à mi-chemin entre Tiznit et Tafraoute, pas loin du col de Kerdous, site splendide qui mérite un détour.

Les noces de mariage durent officiellement 3 jours à commencer un jeudi ou un dimanche pour éviter la malédiction (légende). Le premier jour, le mari doit se préparer au grand jour et il lui est conseillé de ne pas trop apparaître (histoire d'éviter le mauvais oeil) les conseils nécessaires lui sont prodigués par sa grande sœur ou une de ses cousines (masse iysseli). La mariée elle-aussi est passée au peigne fin (le henné et toutes les préparations nécessaires) et bien sûr il y'a les invités qui affluent le soir avec les cadeaux (tarzifte), qui pouvaient être soit des bijoux ou des vêtements pour la mariée soit des pins du sucre ou du miel naturel pur, amlou ou le beurre berbère (ouzzi) ).

Le 2ème jour est fatidique, car c'est le jour de la rencontre officielle entre "Isselli et Tisslite". Auparavant, la mariée est acheminée à dos de cheval ou à défaut à dos de mulet, avec un cortège de femmes et des hommes (Imengfene et temenguefine) et les enfants ne sont pas en reste (l'un d'entre eux de préférence le frère de la mariée emporte une natte "taguertilte", tout le monde est de la fête. La tradition vaut que la mariée soit tenue sur le mulet par l'un de ses proches (de préférence son frère, son cousin ou son oncle) et comme il a été souligné, elle doit pleurnicher en signe de tristesse en quittant les siens. A l'arrivée au domicile du mari, les "timneguefine" accompagnant la mariée et celles représentant le mari s'adonnaient à un échange parfois virulent des chants rythmés de tandamte dont le contenu est sagement appris par cœur et transmis de mère en fille selon des règles séculaires inaltérables. A l'issue de ce concert sacré, le mari fait son apparition sur l'endroit le plus élevé de la maison dûment désigné la veille en apposant une branche d'arganier (tassetate) qui fait office de repère de la maison où les noces se déroulent. Le mari effectue l'opération dite "zebibe" en jetant à volonté des dattes, des amandes, des morceaux de sucre voire des pièces de monnaie sur les imenguefene (le cortège de la mariée). Les personnes serviteuses de la mariée (le transporteur de taguertilte, le soi-disant moniteur sur le mulet et les timengfine) doivent être remboursées selon leur honorable prestations après marchandage.

Après avoir effectué le "zebibe", le même mari est tenu de descendre en vue d'accueillir la mariée en lui donnant à boire le petit lait (agho) au portail de la maison. Après que les "imenguefen" accèdent à la maison, les femmes sont emmenées avec la mariée (tisslite) vers une chambre préalablement aménagée à cette fin (ahano) et la mariée doit s'installer dans un coin dudit ahano et plus précisément là où on a pris le soin de fixer au mur deux bâtons provenant d'arbre d'arganier et sur lesquels on apposera une espèce de sac contenant les affaires personnelles de la mariée (henné, tazolte...), dans le jargon, ce sac est intitulé " tebrmite" une espèce de "tawlekte" faite en peau de mouton à l'instar de "tagcholte". Quant aux hommes "imenguefen", ils sont accueillis dans un autre salon "amessriye" séparés des femmes.

Après un voyage ardu, les gens s'apprêtent à manger. Les serviteurs des invités "irdadene" sont à pieds d’œuvre en vue de servir tout le monde et d'être à la mesure de la fête à tous les égards, tout le monde doit être content tant les "imenguefen" que les autres invités et tous les habitants du village. Ainsi, les parfums et le basilic (lehbake) sont pulvérisés à volonté sur les invités. Mais, avant d'entamer le déjeuner, les "imenguefen" exigent d'entendre les youyous (zegharite) d'une si charmante femme et la présentation des plus beaux bijoux d'argent sur des "sinyates" en signe d'opulence et tout ça s'inscrit dans l'esprit d'hospitalité caractérisant les berbères.

Après avoir déjeuné, une série de rites traditionnels est entamée. d'abord, le "berkouksse", c'est du couscous fait à base d'orge et arrosé du beurre et du miel. Le mari commence en premier en introduisant son poignard "lekomiyte" et puis on invite les gamins non-orphelins pour en déguster. Après, un autre rituel non moins amusant qui s'intitule "iramane" les chameaux, il consiste en groupe d'adolescents qui se présentent tour à tour chez la mariée dans son coin laquelle les gratifie d'une poignée d'amandes et des dattes soigneusement mises dans les capuchons des garçons. Ces derniers à leur sortie de chez la mariée doivent affronter d'autres garçons déterminés à leur arracher le butain, une scène magnifique à l'image de "rygbé".

Nous sommes toujours au premier jour du mariage et après ces rituels, tout le monde doit accompagner la mariée pour faire une petite sortie vers la source d'approvionnement d'eau du village ou à défaut le puit alimentant le village en eau potable, rituel certes, mais également l'occasion pour la mariée de respirer un peu d'air frais après une longue journée pleine de rituels si magnifiques et athentiques. A l'arrivée à la source d'eau, un gars non-orphelin doit jeter une pierre nodulaire dans le puit pour en faire entendre l'importance du volume d'eau, richesse du village, et après le gars fait monter un seau d'eau "aga" et tâche à servir en premier la mariée. Après, la même démarche, on désigne de jeunes gars non-orphelins qui seront abreuvés en pleines mains de la mariée décorées du henné, les gars se bousculent pour être parmi les privilégiés au rituel.

Et sur ce, la première journée prend fin et les imneguefen quittent les lieux à destination de leur contré et ce, après avoir pris un ultime goutter "awzwi".

Après le départ des imenguefen à la fin de la première journée de mariage, le mari commencera à se frotter les mains et se prépare à découvrir son épouse (la mariée). La maison est presque déserte après une journée rude, les invités du mari en ont conscience et sortent pour se rafraîchir à l'extérieur en attendant que notre mari finisse la découverte de la mariée. L'heure du dîner s'approche et l'activité reprend à niveau à la maison et bien évidemment tout le monde attend la réapparition du mari. Chose faite, après avoir pris le temps nécessaire de découvrir sa mariée, il réapparaît et doit saluer en premier son père en récompense au choix judicieux qui 'il lui a fait en le mariant avec cette femme qu'il vient de découvrir (beauté et virginité). Puis, après il se dirige vers le salon des invités pour leur exprimer sa joie et sa satisfaction en les arrosant généreusement des parfums mêlés des youyous des femmes (zegharite). Ben, tout le monde est content et le dîner est servi après lequel les invités auront droit au thé à la menthe accompagné des amandes grillées au feu de bois et des gâteaux, une habitude ancrée consolidant l'hospitalité séculaire des berbères. La preuve est qu'on prend le soin de désigner "un expert" en thé qui est certifié par les habitants du village pour accomplir une telle tâche. Une fois notre bon homme "à thé" désigné, on lui sert un service à thé complet (tabla argentée où des verres des plus jolis sont soigneusement arrangés et couvert d'un foulard en soie, des boxes argentés contenant du sucre en pain cassé et le thé reconnu de qualité (agayo n'totofte) et une bouillard contenant de l'eau chaude pour préparer le thé), et en attendant la préparation du thé, les gens profitent de l'ambiance à l'habitude des berbères ayant le sens de l'humour, dans des circonstances pareilles, on trouve toujours des gens jouant le clown en faisant éclater l'assistance de rire. La même ambiance règne du côté des femmes qui savourent elles aussi à leur manière la joie de la fête un peu loin des yeux des hommes.

Après le dîner, tout le monde homme et femmes est invité à se rendre à la cour de la maison (lehoche) où les tapis et les nattes sont installés là où les invités doivent continuer la fête pour contempler le déroulement de l'art traditionnel de la chanson berbère athentique : AHWACHE. Auparavant, on n'avait pas l'habitude de faire appel à des groupes, la plupart des habitants du village et des invités sont rompus à cet art à dominante verbale, le berbère est connu pour la poésie verbale. Généralement la nuit, ce sont les femmes qui descendent offrir le spectacle en toute discrétion, car elles sont vêtues et couvertes de la tête au pied et chantent en cercle à l'intérieur duquel sont accroupis des hommes de village de confiance disposant d'une grande expérience dans la manipulation de "ganga et aloune" des instruments de musique anciens fabriqués en peau de veau ou de chèvre selon la nature de chaque instrument. Le concert peut continuer en toute quiétude jusqu'à une heure tardive de la nuit (lefajre).

Le deuxième jour, nous sommes toujours chez la famille du mari, car l'essentiel des festivités se déroule du côté de la famille de mari. Dès le matin, ça sera les gens se mettent à pied d’œuvre en préparation du grand voyage vers la famille de la mariée, le voyage est composé uniquement des hommes à leur tête notre mari plein de joie, l'objectif est d'aller remercier les parents de la mariée en signe de satisfaction de la mariée. Cette foule d'hommes s'appèle "IMEGHRANE" c'est l'équivalent des "IMENGUEFEN" du côté de la mariée, ce sont des gens invités par le mari à cette fin, c'est pour cette raison qu'on les appèle ainsi. Après avoir pris le déjeuner vers midi selon bien sûr les traditions observées en de pareilles circonstances, et avant de partir à destination de la famille de la mariée, les "IMEGHRANE" doivent célébrer une tournée d'AHWACHE devant la maison du mari sous les yeux discrets des femmes contemplant le spectacle à partir de la terrasse de la maison en prononçant de temps à temps des youyous "ZEGHARITE". Après la foule des hommes tous habillés des dejalabas blancs, des babouches et enfilant des poignards argentés, présentant ainsi un magnifique tableau que PICASSOU aurait omis de dessiner avant sa mort. Le mari est à la tête de la foule sur son mulet et tout le monde avance en chœur dans la même direction sous un concert de chants rythmés auxquels s'ajustent la voix de "ganga et d'aloune". A l'arrivée chez la famille de la mariée, la foule des hommes est accueillie par les youyous des femmes. Même rituel, avant de rentrer, les hommes doivent présenter une tournée d'ahwach sous les regards des femmes ornant la terrasse de la maison, après quoi ils sont invités à pénétrer dans la maison en les arrosant des parfums et sont orientés vers un salon meublé de tapis. Les gens sont servis à volonté, le repas est généralement constitué à l'entrée par une variété de plats constitués d'huile d'argan, du miel de préférence naturel, le beurre berbère (ouzzi) ainsi qu'amlou fait à base d'huile d'argan et des amandes grillées et brouillé dans un moule traditionnel (azergue), peu après cette entrée, on sert le tagine berbère préparé à base de légumes fraîches, de viande de mouton ou de veau, d'huile d'argan et bien pimenté avec divers épices donnant un goût exceptionnel parfois piquant mais délicieux.

Après avoir servi les gens, le thé encore une fois selon les mêmes traditions déjà décrites ci-dessus.

A l'issue de ces festivités, les gens rebroussent chemin à destination de la famille de la mariée. Le soir, on assiste à d'autres traditions qui ne méritent pas des détails. Il s'agit essentiellement de "TARZIFTE", elle consiste à accueillir la mère de la mariée accompagnée d'une poignée de femmes et après, la cérémonie commence d'ores à déjà à toucher à sa fin.

Le troisième jour se passe généralement avec un monde réduit constitué des proches de la famille, on se repose un peu et la journée est généralement consacrée aux "TELEBA" des fqihs venant des douars environnants invités à prononcer le CORAN à la maison dans le but de chasser les démons et les mauvais esprits, le rituel s'appèle "SELOKTE".
Wassalam.
 
"les gamins non-orphelins " pourkoi on fé la distinction entre les gamin orphelin et lles non orphelins ds les rituel du marige ?
 
chico a écrit :
merci pour le copier-coller

Salam,

Je sais que tu l'as lu dans un autre site, mais c'est moi même qui l'avait posté labà pour que les gens puissent en profiter et de pouvoir échanger les traditions des uns et des autres.
Je m'en excuse auprès des gens qui l'ont déjà lu, mais ce n'est pas grave.
Par contre ce qui n'est pas bon c'est de piquer bêtement un texte ayant été rédigé par quelqu'un d'autre.
Essayes de nous parler un peu des traditions de ton tamazirte au lieu de se contenter à se moquer et critiquer.
 
hilel a écrit :
pourkoi ke les non orphelin ?

Salam,

Excuses j'ai oublié de té répondre.
En fait, j'ai pas une explication scientifique. Etant donné que traditions sont basées en majeure partie sur des légendes et que les gens sont superstitieux, le fait d'écarter les orphelins ne signifie en aucun cas une quelconque discrimination en vers ces gens, mais c'est surtout pour souhaiter à la marier un mariage prospère et que sa progéniture soint préservée contre les désargéments de la vie.
Mais, ca reste légendaire et Dieu swt connaît le sort réservé à chaque être.
 
quand les imenguefn arrivent au village du mari, il n'est pas obliger qu'il voit le mari en tt cas ya des mariages ou le mari ce cache et il ne reaparait que quand il vient avec imghrane au village de la marié
 
abou_drar a écrit :
quand les imenguefn arrivent au village du mari, il n'est pas obliger qu'il voit le mari en tt cas ya des mariages ou le mari ce cache et il ne reaparait que quand il vient avec imghrane au village de la marié

Salam,

Exact abou-drar, il est vivement conseillé à "isseli ou moulay" de ne pas trop apparaître en public et de ne pas répondre à quelqu'un qui l'appèle par son prénom. Mais, il doit quand même apparaître pour effectuer certaines procédures liée à la tradition, comme le fait de jetter le "zebibe" à partir de la terrasse et pour donner le petit lait "agho" à la mariée à l'entrée de la maison.
 
merci beaucoup mon chére frére délicieux ( louzimimne :-D :-D )

Merci pour ce grand clin d'oeil sur les moeurs de ta tribu
je suis trés trés fier de toi et de tous les soussinautes qui ne cessent pas de nous faire découvrir leurs propre moeurs

FRANCHEMENT akni sarBA7 rBi A aytma disstm
 
salam,
je remerci louzimimne pour le sujet du rituel de mariage soussi. Je crois qu'il y a une partie trés importante qui n'a pas été cité, c'est celle où les "ikhetibne" viennent à la maison de la marié pour enmener "senzouk" de ma marié, aprés avoir notés tout les objets personnels de celle-ci et leurs valeurs en argent. ceci se passe bien sur la nuit du premier jour.


[ Edité par dijahr le 29/4/2004 16:12 ]
 
Salam à toutes et à tous,

Je vais essayer d'apporter ma modeste contribution en ce qui concerne les rites des mariages bérbères ou tout du moins certains de ceux présents dans mon petit village proche d'irgherm.

Tout d'abord la veille du mariage , c'est un jeune homme pas encore marié et de la famille du futur époux qui se rend auprès de la famille de la future épousée à dos de cheval ou de mulet ( quand c'est trop loin il se rend en voiture) pour déposer okraiss : il s'agit d'un "énorme baluchon" contenant des dattes ,des amandes, du sucre, gateaux , bonbons, babouches etc.. qui a été préparé soigneusement par les femmes mariées de la famille de l'époux ( cette préparation a été l'occasion de divers chants ; tizrrarins) : ces présents seront distribués aux convives ( à l'exception de ceux qui ont de la valeur et qui reviennent à la mariée et à sa famille).
La mariée comme le marié ne sont visibles que de leur famille proche; je crois que c'est un acte de pudeur et de soumission par rapport à leur famille mais que c'est aussi pour se prémunir contre le mauvais oeil!
La mariée porte le ahaïk ainsi que des bijoux d'argent, d'ambre et de clous de girofle.
A propos de bijou en argent, dans mon village les femmes se transmettent un lourd bracelet en argent de mère en fille et qui n'est porté qu'à cette occasion par la mariée ( je n'en connais pas la signification).

Je vous fais part de l'extrait d'un chant* accompagnant la jeune mariée sanglotant lors de son départ du domicile familial:

"fiss a tasslet makm issalan
wada ira babam titi t mam
irint id daddam a kkm yiwin"
"Ne pleure pas mariée, tu ne dois pas pleurer
Celui qui t' épouse est bienvenu aux yeux de ton père et ta mère
De tes frères aînés aussi"

*tiré de l'ouvrage :Chants et danse de l'Atlas
:)
 
dijahr a écrit :
salam,
je remerci louzimimne pour le sujet du rituel de mariage soussi. Je crois qu'il y a une partie trés importante qui n'a pas été cité, c'est celle où les "ikhetibne" viennent à la maison de la marié pour enmener "senzouk" de ma marié, aprés avoir notés tout les objets personnels de celle-ci et leurs valeurs en argent. ceci se passe bien sur la nuit du premier jour.


[ Edité par dijahr le 29/4/2004 16:12 ]

J'en connai une qui va pas etre contente, elle se reconetra!!! :-D
 
dijahr a écrit :
salam,
je remerci louzimimne pour le sujet du rituel de mariage soussi. Je crois qu'il y a une partie trés importante qui n'a pas été cité, c'est celle où les "ikhetibne" viennent à la maison de la marié pour enmener "senzouk" de ma marié, aprés avoir notés tout les objets personnels de celle-ci et leurs valeurs en argent. ceci se passe bien sur la nuit du premier jour.


[ Edité par dijahr le 29/4/2004 16:12 ]

Salam,

Oui effectivement mon ami dijahre, il ya ce passage que j'ai omis, c'est ce que vous dit.
C'était une équipe de négociateurs dépichée par la famille du mari 'isseli" qui se rend chez la famille de tisslite pour procéder à l'évaluation du patrimoine bijoutier que tisslite pourra enmporter avec elle.
J'ai déjà participé à ce genre d'équipes en tant que rapporteur du compte-rendu des négociations entre les 2 parties.
Les ikhtibene restent chez la famille de tisselite jusqu'à ce qu'ils reviennent avec les imenguefene le matin.
 
Nous sommes toujours au premier jour du mariage et après ces rituels, tout le monde doit accompagner la mariée pour faire une petite sortie vers la source d'approvionnement d'eau du village ou à défaut le puit alimentant le village en eau potable, rituel certes, mais également l'occasion pour la mariée de respirer un peu d'air frais après une longue journée pleine de rituels si magnifiques et athentiques. A l'arrivée à la source d'eau, un gars non-orphelin doit jeter une pierre nodulaire dans le puit pour en faire entendre l'importance du volume d'eau, richesse du village, et après le gars fait monter un seau d'eau "aga" et tâche à servir en premier la mariée.

Salam Louzimime,

Tu as aussi oublier de rajouter, mais peut etre que vous le faite pas, une petite tradition qu'on fait devant ce puit.
Elle consite a remplir un seau d'eau (anas) melangé parfois avec du henné.
Puis une fois ce seau rempli, le mari doit jeter une bague dans cette eau et doit la recupere plus vite que la marié.
C'est un petit combat pour voir qui est le plus fort la femme ou l'homme :-D
 
abou_drar a écrit :
Nous sommes toujours au premier jour du mariage et après ces rituels, tout le monde doit accompagner la mariée pour faire une petite sortie vers la source d'approvionnement d'eau du village ou à défaut le puit alimentant le village en eau potable, rituel certes, mais également l'occasion pour la mariée de respirer un peu d'air frais après une longue journée pleine de rituels si magnifiques et athentiques. A l'arrivée à la source d'eau, un gars non-orphelin doit jeter une pierre nodulaire dans le puit pour en faire entendre l'importance du volume d'eau, richesse du village, et après le gars fait monter un seau d'eau "aga" et tâche à servir en premier la mariée.

Salam Louzimime,

Tu as aussi oublier de rajouter, mais peut etre que vous le faite pas, une petite tradition qu'on fait devant ce puit.
Elle consite a remplir un seau d'eau (anas) melangé parfois avec du henné.
Puis une fois ce seau rempli, le mari doit jeter une bague dans cette eau et doit la recupere plus vite que la marié.
C'est un petit combat pour voir qui est le plus fort la femme ou l'homme :-D

Salam,

On fait pas ca.
 
Salam Louzimime,

Tu as aussi oublier de rajouter, mais peut etre que vous le faite pas, une petite tradition qu'on fait devant ce puit.
Elle consite a remplir un seau d'eau (anas) melangé parfois avec du henné.
Puis une fois ce seau rempli, le mari doit jeter une bague dans cette eau et doit la recupere plus vite que la marié.
C'est un petit combat pour voir qui est le plus fort la femme ou l'homme [/quote]

Salam,

On fait ca.

C-une tradution Juiffffffffffffffffffffff pas berbere
 
Abou_drar a écrit :

Tu as aussi oublier de rajouter, mais peut etre que vous le faite pas, une petite tradition qu'on fait devant ce puit.
Elle consite a remplir un seau d'eau (anas) melangé parfois avec du henné.
Puis une fois ce seau rempli, le mari doit jeter une bague dans cette eau et doit la recupere plus vite que la marié.
C'est un petit combat pour voir qui est le plus fort la femme ou l'homme

Aglawo a écrit :
C-une tradution Juiffffffffffffffffffffff pas berbere

Ah bon? qui ta dit ca?
 
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