Yan wass crken tayyuga, kraygat yan s tyyuga nnes d mnasêf n wamud. Krzen tayyuga nnesen, ddan s tgwemma nnesen. Kraygat luqt ar tkkan f tyyuga nnesen ayelligh tenwa. Skren mnasêf n ixeddamen gh unrar. Sruten, zuzzren. Inna yas wuccen i Bumhând : "Is tssent ma ra nesker ? A neddu ar tawrirt an, nazzel d gis. Wanna en izwuren s unrar, yawi tumzîn, yawi wanna igguran alim." Inna yas Bumhând : "Waxxa, walayni a neddu s tgwemma nnegh ar asekka lefjr. A nenmaggar gh tawrirt an s tennit."
Idda wuccen, idâlb tiwizi n aytmas, a yawel f a yasi tumzîn. Inna d ixef nnes : "Nekkin a yeran a yezwur Bumhând."
Ibba Bumhând, ismun aytmas, ibdû ten kullu gh ugharas lli gh ran ad azzlen. Kraygat yan igat gh krâd izmuzzâl. Inna yasen : "Igh k ukan yuki, tnnit as : ara ma tentêr !"
Sbâh nmaggaren tawrirt lli. Inna yas : "Bismillah d imikk n tbismillaht." Azzlen ukan. Yakwi uccen Bumhând, ifelt, s n yufa wayyâd gh lgweddam nnes. Yakwi dagh. Ighal wuccen : "Iz d ghir walli ka a yega".
Irûh ukan wuccen anrar, yafen gis Bumhând lli gis insan, ilkem xemstaàc n leàbar. Inna yas wuccen : "Bismillahi rrahêman rrahîm, ljen a yega ghayad ! Flegh tin gh tghwerdîn, izwar iyyi s anrar !" Yasi Bumhând tumzîn, yasi wuccen alim.
Une histoire du chacal et du hérisson
Un jour ils conclurent une association agricole, chacun avec son cheptel de trait et les semences pour moitié. Ils labourèrent ce qui correspondait à leurs attelages respectifs et rentrèrent chez eux. A chaque instant, ils passaient sur leurs cultures jusqu’à la maturité. Ils engagèrent (chacun) la moitié des travailleurs pour l’aire à battre. Ils dépiquèrent et vannèrent. Le chacal dit au hérisson : "Sais-tu ce que nous allons faire ? Nous allons nous rendre à cette colline et y faire une course. Celui qui arrivera le premier à l’aire à battre, prendra le grain, le dernier prendra la paille." Le hérisson répondit : "D’accord, seulement nous allons rentrer chez nous et demain à l’aube nous nous réunirons sur la colline que tu as dite."
Le chacal s’en alla, il demanda une corvée générale à sa parenté pour se préparer à enlever l’orge. Il se dit en lui-même : "C’est moi qui devancerai le hérisson."
Le hérisson s’en alla et réunit sa parenté, il les disposa tous sur le chemin où ils devaient courir. Il mit chacun à trois pas (l’un de l’autre). Il leur dit : "Quand il te dépassera, dis-lui : donne ce que tu leur prends !"
Le matin ils se rassemblèrent sur ladite colline. Il lui dit : "Au nom de Dieu et un petit Au nom de Dieu [1]." Ils coururent. Le chacal rattrapa le hérisson, il le laissa en arrière, il en trouva un autre devant lui. Il sauta encore (par-dessus). Le chacal se dit : "Celui-ci peut vraiment courir !"
Il arriva à l’aire à battre. Il y trouva le hérisson qui y avait passé la nuit et qui en comptait quinze mesures. Le chacal lui dit : "Par le nom de Dieu, le Miséricordieux, le Clément, celui-là est un génie ! Je l’ai laissé en arrière et il m’a précédé à l’aire !" Le hérisson prit l’orge et le chacal la paille.
Idda wuccen, idâlb tiwizi n aytmas, a yawel f a yasi tumzîn. Inna d ixef nnes : "Nekkin a yeran a yezwur Bumhând."
Ibba Bumhând, ismun aytmas, ibdû ten kullu gh ugharas lli gh ran ad azzlen. Kraygat yan igat gh krâd izmuzzâl. Inna yasen : "Igh k ukan yuki, tnnit as : ara ma tentêr !"
Sbâh nmaggaren tawrirt lli. Inna yas : "Bismillah d imikk n tbismillaht." Azzlen ukan. Yakwi uccen Bumhând, ifelt, s n yufa wayyâd gh lgweddam nnes. Yakwi dagh. Ighal wuccen : "Iz d ghir walli ka a yega".
Irûh ukan wuccen anrar, yafen gis Bumhând lli gis insan, ilkem xemstaàc n leàbar. Inna yas wuccen : "Bismillahi rrahêman rrahîm, ljen a yega ghayad ! Flegh tin gh tghwerdîn, izwar iyyi s anrar !" Yasi Bumhând tumzîn, yasi wuccen alim.
Une histoire du chacal et du hérisson
Un jour ils conclurent une association agricole, chacun avec son cheptel de trait et les semences pour moitié. Ils labourèrent ce qui correspondait à leurs attelages respectifs et rentrèrent chez eux. A chaque instant, ils passaient sur leurs cultures jusqu’à la maturité. Ils engagèrent (chacun) la moitié des travailleurs pour l’aire à battre. Ils dépiquèrent et vannèrent. Le chacal dit au hérisson : "Sais-tu ce que nous allons faire ? Nous allons nous rendre à cette colline et y faire une course. Celui qui arrivera le premier à l’aire à battre, prendra le grain, le dernier prendra la paille." Le hérisson répondit : "D’accord, seulement nous allons rentrer chez nous et demain à l’aube nous nous réunirons sur la colline que tu as dite."
Le chacal s’en alla, il demanda une corvée générale à sa parenté pour se préparer à enlever l’orge. Il se dit en lui-même : "C’est moi qui devancerai le hérisson."
Le hérisson s’en alla et réunit sa parenté, il les disposa tous sur le chemin où ils devaient courir. Il mit chacun à trois pas (l’un de l’autre). Il leur dit : "Quand il te dépassera, dis-lui : donne ce que tu leur prends !"
Le matin ils se rassemblèrent sur ladite colline. Il lui dit : "Au nom de Dieu et un petit Au nom de Dieu [1]." Ils coururent. Le chacal rattrapa le hérisson, il le laissa en arrière, il en trouva un autre devant lui. Il sauta encore (par-dessus). Le chacal se dit : "Celui-ci peut vraiment courir !"
Il arriva à l’aire à battre. Il y trouva le hérisson qui y avait passé la nuit et qui en comptait quinze mesures. Le chacal lui dit : "Par le nom de Dieu, le Miséricordieux, le Clément, celui-là est un génie ! Je l’ai laissé en arrière et il m’a précédé à l’aire !" Le hérisson prit l’orge et le chacal la paille.