J'ai trouvé un bijou on ne peut plus intéressant sur le conseiller de son roi, Hassan Aourid. Car qui dit Hassan Aourid, dit forcément Mohamed VI.
Vous allez remarquer que, sans aucune pudeur, Hassan Aourid, le docteur ès science politique et ex-militant amazigh ( car il ne l'est plus), nous sert la soupe de l'Istiqlal avec son mythe de dahir berbère. On dirait que ce monsieur, qu'on dit très intelligent, n'a jamais lu au moins le livre de Mounib.
Plus grave encore, on découvre stupéfaits ( personnellement c'est mon cas) que les Amazighs n'étaient pas considérés comme des Marocains à l'époque de Hassan II. Heureusement donc, à en croire Hassan Aourid, que Mohamed VI a accédé au pouvoir pour enfin nous reconnaître. D'ailleurs, je tiens à l'en remercier infiniment :-D Je m'agenouille devant, toi, ô notre roi arabe, bien aimé!
Je vous laisse donc lire cette perle publiée par aujourdhui, un journal financé par Aziz Akhnouch, un milliardaire de Tafraout et président de la région Souss-Massa-Draa-Baghdad-LeCaire-Damas. Ceelui là même qui a eu l'idée géniale d'arabiser le festival d'Agadir. A ce qu'il parait l'année dernière, il a été indiposé par trop de musique amazighe....
Lisez chers amis:
«Identité : convergence et divergence». Tel a été le thème de l’intervention de Hassan Aourid, lors d’une rencontre organisée le 17 avril 2005 par la Coalition marocaine pour les arts et la culture au siège du Conseil de la région du Grand Casablanca.
Devant un parterre d’élus, d’artistes et intellectuels, environ 350 personnes, le directeur du Centre Tarik Ibn Zyad, Hassan Aourid, a entamé son discours par un constat accablant: «L’action culturelle dans notre pays n’est pas aisée, elle est ingrate, et expose ses auteurs à la critique tendancieuse (…) Mais ceux qui sont forts d’esprit savent aplanir les obstacles, si grands soient-ils, au service d’une cause suprême, celle de notre patrie, avec son territoire, sa mémoire et son identité».
Pour M.Aourid, la divergence sur la question de l’identité au Maroc a des racines historiques, elle avait été instrumentalisée par le colonialisme pour semer la division entre les Marocains, en témoigne le Dahir berbère promulgué par les colons en 1930 et leur credo «Qui divise règne». En montrant du doigt le colonialisme et sa responsabilité dans le détournement du sens de l’identité au Maroc, M.Aourid n’a pas omis de souligner le rôle de serviteurs liés aux intérêts économiques et aux services de renseignements coloniaux dans l’aggravation de la situation. Le responsable du Centre Tarik Ibn Zyad a évoqué le terme «mains invisibles» pour désigner les collaborateurs qu’il a également tenus pour responsables des «déséquilibres culturels» ayant éclaté à l’aube de l’Indépendance.
Sur la question amazighe, M.Aourid a tenu le propos suivant: «La manière dont on a traité l’amazighité, à la veille de la reconnaissance officielle, n’a pas échappé à la dramatisation, à la délation et au mensonge».
En effet, la question amazighe a été présentée à tort par certains comme un facteur de danger pour l’identité de notre pays, et non comme une richesse sur laquelle il faut capitaliser au service d’un Maroc pluriel. A ce propos, M.Aourid a rappelé que l’amazighité avait ressuscité avec la vague de démocratisation que le Maroc a connue à la fin des années 80 et pendant les années 90. «La diversité du point de vue identitaire doit se faire dans le cadre de la démocratie», a-t-il précisé. En reconnaissant officiellement l’amazighité comme faisant partie intégrante de la culture marocaine, en intégrant la langue amazighe dans l’Education nationale, et en créant l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), le Maroc aura fait preuve d’une remarquable ouverture et montré qu’il est acquis à la démocratie. « Que notre culture soit diversifiée, si tant est qu’elle le soit, cela relève de la nature des choses, voire de la dynamique des sociétés. Que nos points de vue soient différents, cela relève de la nature des sociétés démocratiques. Sachons alors bien gérer les différences de manière à respecter l’autre, loin de toute violence et autre danger pour nos valeurs communes », a-t-il précisé.
Le 21-4-2005Par : M’Hamed Hamrouch
Vous allez remarquer que, sans aucune pudeur, Hassan Aourid, le docteur ès science politique et ex-militant amazigh ( car il ne l'est plus), nous sert la soupe de l'Istiqlal avec son mythe de dahir berbère. On dirait que ce monsieur, qu'on dit très intelligent, n'a jamais lu au moins le livre de Mounib.
Plus grave encore, on découvre stupéfaits ( personnellement c'est mon cas) que les Amazighs n'étaient pas considérés comme des Marocains à l'époque de Hassan II. Heureusement donc, à en croire Hassan Aourid, que Mohamed VI a accédé au pouvoir pour enfin nous reconnaître. D'ailleurs, je tiens à l'en remercier infiniment :-D Je m'agenouille devant, toi, ô notre roi arabe, bien aimé!
Je vous laisse donc lire cette perle publiée par aujourdhui, un journal financé par Aziz Akhnouch, un milliardaire de Tafraout et président de la région Souss-Massa-Draa-Baghdad-LeCaire-Damas. Ceelui là même qui a eu l'idée géniale d'arabiser le festival d'Agadir. A ce qu'il parait l'année dernière, il a été indiposé par trop de musique amazighe....
Lisez chers amis:
«Identité : convergence et divergence». Tel a été le thème de l’intervention de Hassan Aourid, lors d’une rencontre organisée le 17 avril 2005 par la Coalition marocaine pour les arts et la culture au siège du Conseil de la région du Grand Casablanca.
Devant un parterre d’élus, d’artistes et intellectuels, environ 350 personnes, le directeur du Centre Tarik Ibn Zyad, Hassan Aourid, a entamé son discours par un constat accablant: «L’action culturelle dans notre pays n’est pas aisée, elle est ingrate, et expose ses auteurs à la critique tendancieuse (…) Mais ceux qui sont forts d’esprit savent aplanir les obstacles, si grands soient-ils, au service d’une cause suprême, celle de notre patrie, avec son territoire, sa mémoire et son identité».
Pour M.Aourid, la divergence sur la question de l’identité au Maroc a des racines historiques, elle avait été instrumentalisée par le colonialisme pour semer la division entre les Marocains, en témoigne le Dahir berbère promulgué par les colons en 1930 et leur credo «Qui divise règne». En montrant du doigt le colonialisme et sa responsabilité dans le détournement du sens de l’identité au Maroc, M.Aourid n’a pas omis de souligner le rôle de serviteurs liés aux intérêts économiques et aux services de renseignements coloniaux dans l’aggravation de la situation. Le responsable du Centre Tarik Ibn Zyad a évoqué le terme «mains invisibles» pour désigner les collaborateurs qu’il a également tenus pour responsables des «déséquilibres culturels» ayant éclaté à l’aube de l’Indépendance.
Sur la question amazighe, M.Aourid a tenu le propos suivant: «La manière dont on a traité l’amazighité, à la veille de la reconnaissance officielle, n’a pas échappé à la dramatisation, à la délation et au mensonge».
En effet, la question amazighe a été présentée à tort par certains comme un facteur de danger pour l’identité de notre pays, et non comme une richesse sur laquelle il faut capitaliser au service d’un Maroc pluriel. A ce propos, M.Aourid a rappelé que l’amazighité avait ressuscité avec la vague de démocratisation que le Maroc a connue à la fin des années 80 et pendant les années 90. «La diversité du point de vue identitaire doit se faire dans le cadre de la démocratie», a-t-il précisé. En reconnaissant officiellement l’amazighité comme faisant partie intégrante de la culture marocaine, en intégrant la langue amazighe dans l’Education nationale, et en créant l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), le Maroc aura fait preuve d’une remarquable ouverture et montré qu’il est acquis à la démocratie. « Que notre culture soit diversifiée, si tant est qu’elle le soit, cela relève de la nature des choses, voire de la dynamique des sociétés. Que nos points de vue soient différents, cela relève de la nature des sociétés démocratiques. Sachons alors bien gérer les différences de manière à respecter l’autre, loin de toute violence et autre danger pour nos valeurs communes », a-t-il précisé.
Le 21-4-2005Par : M’Hamed Hamrouch