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"(3/6/2004) lu sur menara.ma
Plusieurs cas féminins frappés du virus du sida sont relevés au Maroc. De plus en plus de femmes se dirigent vers les hôpitaux pour suivre un traitement approprié et un suivi qui les accompagne tout le long de cette maladie. Toutefois, la meilleure médication demeure la prévention et le dialogue.
Plusieurs cas féminins frappés du virus du sida sont relevés au Maroc. De plus en plus de femmes se dirigent vers les hôpitaux pour suivre un traitement approprié et un suivi qui les accompagne tout le long de cette maladie. Toutefois, la meilleure médication demeure la prévention et le dialogue. Deux éléments fondamentaux contre ce virus.
La société marocaine reste réservée par rapport au phénomène du VIH. Un certain malaise se ressent dans les différentes conversations comme si le fait d'être touché par ce fléau soulève un sujet délicat, à savoir les relations sexuelles. Interdites en dehors des liens du mariage, on en revient à se demander comment des femmes ont été atteintes alors qu'elles se sont mariées vierges. Lire aussi :
Conseil des ministres : adoption de 13 projets de ...
Démission du patron de la CIA George Tenet
Tennis : La première grande finale russe de ...
Radioscopie d’Internet en Mauritanie
Sida : la menace pèse sur les femmes
L'AMITH dévoile sa charte des valeurs
Plusieurs témoignages de femmes séropositives relèvent cette question et insistent sur le fait que leurs partenaires les ont trompées voire même dupées en ne parlant pas de leurs relations extraconjugales avant et après le mariage. Car si la société interdit aux femmes d'entretenir un quelconque rapport physique avec un homme, elle ferme les yeux par-contre sur toutes les escapades de certains qui ne prennent pas la peine de respecter les règles d'hygiène en matière de relations physiques.
"J'ai été violemment secouée lorsque j'ai appris que j'étais séropositive. Mon époux me l'a dissimulé et c'est en tombant malade que j'ai tout découvert. J'avais des nausées et je souffrais souvent de diarrhées aiguës sans que je n'en connaisse véritablement l'origine.
C'est mon médecin généraliste qui poussa profondément les examens et m'orienta vers un centre de dépistage. N'ayant eu aucun amant à l'excepté de mon conjoint, il finit par tout m'avouer en reconnaissant que lors de ses séjours à l'étranger, il fréquentait d'autres femmes et ce, même avant qu'on ne se marie.
Comme nous n'avons pas respecté la règle des tests médicaux avant le mariage, je me suis piégée en lui faisant confiance. Sa seule excuse est que lui même ne savait pas puisque le mal ne s'est pas manifesté chez lui avec acuité. C'est malheureux que nous vivions dans cette hypocrisie sans oser aborder ce sujet. Si j'avais suivi la loi, peut-être que je n'en serais pas là aujourd'hui…"confie tristement Abla, une jeune femme de 28 ans.
Les chiffres désignés par la campagne de lutte nationale contre le sida montrent que les jeunes sont le plus souvent atteints par ce virus. Il est ainsi devenu primordial d'accompagner nos enfants dans cette éducation sexuelle de manière à les protéger plutôt que de continuer à conserver un belle image pour sauvegarder le qu'en dira-t-on…
Linda Rfaly " FIN DE CITATION
Plusieurs cas féminins frappés du virus du sida sont relevés au Maroc. De plus en plus de femmes se dirigent vers les hôpitaux pour suivre un traitement approprié et un suivi qui les accompagne tout le long de cette maladie. Toutefois, la meilleure médication demeure la prévention et le dialogue.
Plusieurs cas féminins frappés du virus du sida sont relevés au Maroc. De plus en plus de femmes se dirigent vers les hôpitaux pour suivre un traitement approprié et un suivi qui les accompagne tout le long de cette maladie. Toutefois, la meilleure médication demeure la prévention et le dialogue. Deux éléments fondamentaux contre ce virus.
La société marocaine reste réservée par rapport au phénomène du VIH. Un certain malaise se ressent dans les différentes conversations comme si le fait d'être touché par ce fléau soulève un sujet délicat, à savoir les relations sexuelles. Interdites en dehors des liens du mariage, on en revient à se demander comment des femmes ont été atteintes alors qu'elles se sont mariées vierges. Lire aussi :
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"J'ai été violemment secouée lorsque j'ai appris que j'étais séropositive. Mon époux me l'a dissimulé et c'est en tombant malade que j'ai tout découvert. J'avais des nausées et je souffrais souvent de diarrhées aiguës sans que je n'en connaisse véritablement l'origine.
C'est mon médecin généraliste qui poussa profondément les examens et m'orienta vers un centre de dépistage. N'ayant eu aucun amant à l'excepté de mon conjoint, il finit par tout m'avouer en reconnaissant que lors de ses séjours à l'étranger, il fréquentait d'autres femmes et ce, même avant qu'on ne se marie.
Comme nous n'avons pas respecté la règle des tests médicaux avant le mariage, je me suis piégée en lui faisant confiance. Sa seule excuse est que lui même ne savait pas puisque le mal ne s'est pas manifesté chez lui avec acuité. C'est malheureux que nous vivions dans cette hypocrisie sans oser aborder ce sujet. Si j'avais suivi la loi, peut-être que je n'en serais pas là aujourd'hui…"confie tristement Abla, une jeune femme de 28 ans.
Les chiffres désignés par la campagne de lutte nationale contre le sida montrent que les jeunes sont le plus souvent atteints par ce virus. Il est ainsi devenu primordial d'accompagner nos enfants dans cette éducation sexuelle de manière à les protéger plutôt que de continuer à conserver un belle image pour sauvegarder le qu'en dira-t-on…
Linda Rfaly " FIN DE CITATION