Production vidéo amazigh

anir441

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Depuis 1989, date de production du premier film marocain d'expression amazighe, la production vidéo amazigh ne cesse de s'accroître et de pénétrer un nombre considérable de foyers marocains. Des dizaines de films en formats vidéo sont à la portée d'un public nombreux et assoiffé à ce genre de créations, qui pour quelques uns réfléchi les nostalgies de Tamazirt avec un (R).

Malgré le succès crée auprès du public, la production vidéo amazigh souffre actuellement d'une grave épidémie qui menace son avenir et soulève une polémique sans issu sur les sujets traités et la pertinence des mesures techniques et artistiques servant à l'élaboration de ce genre de films "AMAZIGH" qui se vend comme des petits pain aux marchés d'Inezgane, Derb Ghlef, Asnière...

A part quelques rares initiatives ornées par un succès national et qui ont brisé le blocus et le monopole des médias publiques marocains, la production destinée au grand public sur le format VCD ou encore sur VHS, ne cesse de s'effondre: les chiffres des ventes diminuant à cause du piratage, les producteurs mal structurés sont incapable de résister à une guerre contre les pirates. La copie VCD-VCD dévient plus facile qu'un jeu d'enfant et ne nécessite qu'un lecteur CD et une Tour multi-garveurs).
 
Le peer to peer n'est pas un probleme qui touche que le cinéma. Dans ce cas il faut s'adapter ou disparaitre.
 
bien sur ca touche aussi la vidéo, mais crois moi les producteurs vidéo amazighs ne pensent meme pas à lutter contre la mort. faute de manque de formations et de moyens logistiques et de gestion... qu'attent-t-on du producteur des films comme "iouis n Jdas".
 
Le piratage touche tout les secteurs multimédia! n'importe ou dans le monde!

Il est clair qu'il faut combattre ce parasite mais pour le moment il faut faire avec!

Il faudrait peut etre que les maisons de productions amazigh travaillent en collaboration rappoché avec les responsables regionales (wali etc) et lancé un modele de lutte contre le piratage au Maroc.

Avant la repression travailler la mediation, expliquer au imazighens que pour l'avenir de notre culture il leur faut etre militant et respectueux du travaille d'autrui, tt simplement les valeurs des imazighens.
 
Quelques initiatives de ce genre ont été effectuées en collaboration avec le centre cinématographique marocain au début de cette année. Le ministère de la communication a instauré des moyens de contrôle au service de l'office des droits d'auteurs.

Mais ça reste limités comparaient aux moyens dont disposent les pirates.

Quelques boites de production se sont orientées vers le production pour le Télé, au moins là le payement est garantie. Mais hélas ces sociétés ne sont pas toutes dans la mesure de produire des films dans les normes de diffusion et qui pourront satisfaire le spectateur marocains qui au bout de sa télécommande une multitude de chaînes à internationales.


[ Edité par anir441 le 25/6/2005 18:17 ]
 
C'est hallucinant quand même.

De la vente de VCD/DVD piratés dans des boutiques a la vue de tt le monde, agent de police inclus.

C'est assez delicat comme situation.
 
Pour qualifier nos "Réalisateurs" amazighs, je dirai qu'ils sont des HEROS, eux qui, malgré le blocage de la politique d'arabisation menée au Maroc ainsi que cette absence de protection de la langue amazighe, ont pu avoir leur place dans le terrain de la production audiovisuelle.
Quand tu vois la formation qu'on fait aux acteurs arabophones ainsi que des stages à l'étranger, sans oublier le soutien financier de l'Etat à travers la télé, on comprendra bien que nos Producteurs sont des génies.
Ce que je demanderai c'est de permettre aux amazighs d'être formés dans leur langue et pour elle tout en leur mettant en place leur part dans les médias nationaux.
Oui, je sais que beaucoup de films produits sont très médiocres et même folklorisant -comme aime nos ennemis- mais il faut avouer que, dans un climat aussi dur, nous ne refuserons pas ces petites bougies au moment de la panne d'électricité.
 
C'est vrai, il faut leur tirer notre chapeau, c'est un véritable travail de résistance face à la politique coloniale arabe qui a été effectué.

Le tout est de le montrer aux gens et les convaincres qu'il nefaut pas pirater les artistes amazighes au risque de les voir disparaître...
 
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