L'Université d'été de Sidi Ifni a lieu cette année du 26 au 28 juillet. Au programme, des ateliers, des conférences et la présentation d'une nouvelle publication sur les femmes dans les films en langue amazighe au Maroc. Le programme est assuré par Issni n Ourgh d'Agadir, une fondation spécialisée dans la production audiovisuelle.
Selon Hafid Achafi, anthropologue et l'un des auteurs de la publication, les femmes sont à la fois quantitativement et qualitativement sous-représentées dans les films et documentaires amazighs. Il Achafi a fait des recherches sur une centaire de production audiovisuelle programmée par la fondation Issni depuis 15 ans. Seuls 16 % des acteurs, documentaristes, producteurs, monteurs et réalisateurs sont des femmes. Interrogé sur les causes, il pense que les raisons culturelles et le manque d'éducation sont les principales causes.
Khadija Samaoual, participante à l'un des ateliers de réalisation de films, partage les conclusions de la chercheuse : "Je pense qu'il est important que les femmes puissent raconter leur propre histoire. Il manque encore beaucoup de choses sur le rôle politique, culturel et économique des femmes sous le colonialisme et après l'indépendance. C'est pourquoi j'essaie de transmettre le plus possible d'histoire qui manquent à mes enfants à travers des productions audiovisuelles."
La publication sur les femmes dans le cinéma et le documentaire amazighs contient des articles de neuf auteurs en quatre langues (arabe, anglais, français et tamazight) et peut être commandée auprès de la Fondation Issni n Ourgh à Agadir.
Paru sur le site web: www.souss.nl (27 juillet 2023)
Selon Hafid Achafi, anthropologue et l'un des auteurs de la publication, les femmes sont à la fois quantitativement et qualitativement sous-représentées dans les films et documentaires amazighs. Il Achafi a fait des recherches sur une centaire de production audiovisuelle programmée par la fondation Issni depuis 15 ans. Seuls 16 % des acteurs, documentaristes, producteurs, monteurs et réalisateurs sont des femmes. Interrogé sur les causes, il pense que les raisons culturelles et le manque d'éducation sont les principales causes.
Khadija Samaoual, participante à l'un des ateliers de réalisation de films, partage les conclusions de la chercheuse : "Je pense qu'il est important que les femmes puissent raconter leur propre histoire. Il manque encore beaucoup de choses sur le rôle politique, culturel et économique des femmes sous le colonialisme et après l'indépendance. C'est pourquoi j'essaie de transmettre le plus possible d'histoire qui manquent à mes enfants à travers des productions audiovisuelles."
La publication sur les femmes dans le cinéma et le documentaire amazighs contient des articles de neuf auteurs en quatre langues (arabe, anglais, français et tamazight) et peut être commandée auprès de la Fondation Issni n Ourgh à Agadir.
Paru sur le site web: www.souss.nl (27 juillet 2023)