Festival National des Arts Populaires de Marrakech : Revaloriser la culture populaire
«Le Maroc est l¹un des rares pays au monde où la culture se caractérise par une très grande diversitéŠ Ses composantes sociales sont le résultat d¹un brassage historique immuable». Les propos sont de Mohamed Knidri président du FNAP lors de son intervention à Europe I dans l¹émission de Jacques Pradel.
La 40e édition du Festival National des Arts Populaires de Marrakech se tiendra du 02 au 09 juillet prochain. Après une longue expérience souvent tumultueuse et un passage à vide de plus de 4 ans (1995-1999), tout porte à croire que désormais les organisateurs seront à leur vitesse de croisière. C¹est en tout cas ce que l¹on peut constater au travers des dispositions et dispositifs mis en place plusieurs mois déjà avant la tenue de la rencontre.
Interrogé à ce propos, Mohamed Knidri, intarissable sur le sujet, donne l¹image d¹un homme heureux d¹avoir sauvé le FNAP d¹une agonie certaine. Il a fallu en effet cinq longues années pour se mettre à niveau, convaincre les plus réticents parmi les professionnels et, d¹une façon assez intelligente, éloigner certains manchots de la culture ayant souvent entaché le festival par leurs fantasmes.
Il a fallu également faire preuve de plus de professionnalisme, se doter des dernières technologies en matière de son et de lumière ce qui est maintenant chose faite.
Ainsi 25 types d¹arts populaires seront présentés au public. Le but étant de prouver que l¹art marocain est multidimensionnel. Sa particularité relève de son histoire depuis les phéniciens jusqu¹aux Arabes en passant par les Romains.
Un carrefour de cultures provenant de l¹Est, du Sud et du Nord. Tout ce qui est arabo-berbère, ce qui est nord arabo-andalous et ce qui est sud est culture africaine.
Pour dire en résumé que le Marocain est un et indivisible. C¹est le message du FNAP. C¹est aussi la réplique appropriée à un certain chauvinisme dépassé.
Voilà pour le côté cour, côté jardin, ce sont les jardins de la Ménara, ceux de la palmeraie, la place Jemaâ El Fna et le théâtre Royal qui abriteront la manifestation. Des sites chargés d¹histoire au sein de la ville ocre.
Mais au-delà de leur symbolique, ces lieux ont été dotés de matériel technologique à même de joindre l¹utile à l¹agréable et faire de ce festival un magnifique hommage à la culture populaire, à l¹amour et à la vie.
Mohamed Bouelli
Albayane
«Le Maroc est l¹un des rares pays au monde où la culture se caractérise par une très grande diversitéŠ Ses composantes sociales sont le résultat d¹un brassage historique immuable». Les propos sont de Mohamed Knidri président du FNAP lors de son intervention à Europe I dans l¹émission de Jacques Pradel.
La 40e édition du Festival National des Arts Populaires de Marrakech se tiendra du 02 au 09 juillet prochain. Après une longue expérience souvent tumultueuse et un passage à vide de plus de 4 ans (1995-1999), tout porte à croire que désormais les organisateurs seront à leur vitesse de croisière. C¹est en tout cas ce que l¹on peut constater au travers des dispositions et dispositifs mis en place plusieurs mois déjà avant la tenue de la rencontre.
Interrogé à ce propos, Mohamed Knidri, intarissable sur le sujet, donne l¹image d¹un homme heureux d¹avoir sauvé le FNAP d¹une agonie certaine. Il a fallu en effet cinq longues années pour se mettre à niveau, convaincre les plus réticents parmi les professionnels et, d¹une façon assez intelligente, éloigner certains manchots de la culture ayant souvent entaché le festival par leurs fantasmes.
Il a fallu également faire preuve de plus de professionnalisme, se doter des dernières technologies en matière de son et de lumière ce qui est maintenant chose faite.
Ainsi 25 types d¹arts populaires seront présentés au public. Le but étant de prouver que l¹art marocain est multidimensionnel. Sa particularité relève de son histoire depuis les phéniciens jusqu¹aux Arabes en passant par les Romains.
Un carrefour de cultures provenant de l¹Est, du Sud et du Nord. Tout ce qui est arabo-berbère, ce qui est nord arabo-andalous et ce qui est sud est culture africaine.
Pour dire en résumé que le Marocain est un et indivisible. C¹est le message du FNAP. C¹est aussi la réplique appropriée à un certain chauvinisme dépassé.
Voilà pour le côté cour, côté jardin, ce sont les jardins de la Ménara, ceux de la palmeraie, la place Jemaâ El Fna et le théâtre Royal qui abriteront la manifestation. Des sites chargés d¹histoire au sein de la ville ocre.
Mais au-delà de leur symbolique, ces lieux ont été dotés de matériel technologique à même de joindre l¹utile à l¹agréable et faire de ce festival un magnifique hommage à la culture populaire, à l¹amour et à la vie.
Mohamed Bouelli
Albayane