Zalhoud
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Sous l'arganier,l'écureuil enterre tes sourires
à feu Mohammed Khaïr-Eddine
Je les ai à l'oeil rétine infaillible cils ne clignotant guère
Et garde bien pour eux une canine acérée c'est la guerre
A ces freluquets pouilleux parvenus
Estivants revenus
Des cités ô combien viles
Vers mon vieux Sud sudique
Pudique
Piégé happant à la gorge
L'engeance des malotrus des villes
Au benjoin
A la rue
Au girofle
A l'alun est le brasero encensé
Arrosés sont les arroseurs insensés
A la pisse d'hyène repue de charogne
Outre de résine suintant
Bouquet de basilic sentant
Petit lait alléchant
Bouchées de bouillie d'orge
Parmi chants stridents de cigales coui-coui de mulots
Je me gave en roi gargantua boulimique borgne
A même les ronces la jachère jonchée de cérastes
Sous l'arganier où l'écureuil enterre tes sourires
Où vrombissent bourdons guêpes demoiselles abeilles
La méridienne n'est pas de mise
Ni admise
La soumission
Dans le grimoire rupestre je décode les signes
De la dissidence
De l'errance
Et entre les lignes
Je vois l'aigle royal et la chouette
Chouette non
Et d'autres réptiles dont j'ai oublié le nom
Lézards seps geckkos salamandres iguanes
Je zieute le téléphone Arabe
Pas besoin ici de journaux tout se lit dans les visages
Misère honte révolte désespoir présages
Oppulence des nababs
La dignité échangée contre une poignée de sel
Le pain de sucre habillé en bleu
Les bleus bêtes comme leurs pieds
La peine expiée
Le pardon
La guerre toujours intestine entre frères ennemis
Pour un lopin aride et un nopal
Et la pudeur se renvoie paître
Nue se réclame la provocation
Vive se veut mon imprécation
Je déterre tes sourires
Que le désert disert en soit témoin
Le poète est mort vive le poème
De l'oubli je retire
Avec amour avec soin
Tes sourires que j'aime
Zalhoud
à feu Mohammed Khaïr-Eddine
Je les ai à l'oeil rétine infaillible cils ne clignotant guère
Et garde bien pour eux une canine acérée c'est la guerre
A ces freluquets pouilleux parvenus
Estivants revenus
Des cités ô combien viles
Vers mon vieux Sud sudique
Pudique
Piégé happant à la gorge
L'engeance des malotrus des villes
Au benjoin
A la rue
Au girofle
A l'alun est le brasero encensé
Arrosés sont les arroseurs insensés
A la pisse d'hyène repue de charogne
Outre de résine suintant
Bouquet de basilic sentant
Petit lait alléchant
Bouchées de bouillie d'orge
Parmi chants stridents de cigales coui-coui de mulots
Je me gave en roi gargantua boulimique borgne
A même les ronces la jachère jonchée de cérastes
Sous l'arganier où l'écureuil enterre tes sourires
Où vrombissent bourdons guêpes demoiselles abeilles
La méridienne n'est pas de mise
Ni admise
La soumission
Dans le grimoire rupestre je décode les signes
De la dissidence
De l'errance
Et entre les lignes
Je vois l'aigle royal et la chouette
Chouette non
Et d'autres réptiles dont j'ai oublié le nom
Lézards seps geckkos salamandres iguanes
Je zieute le téléphone Arabe
Pas besoin ici de journaux tout se lit dans les visages
Misère honte révolte désespoir présages
Oppulence des nababs
La dignité échangée contre une poignée de sel
Le pain de sucre habillé en bleu
Les bleus bêtes comme leurs pieds
La peine expiée
Le pardon
La guerre toujours intestine entre frères ennemis
Pour un lopin aride et un nopal
Et la pudeur se renvoie paître
Nue se réclame la provocation
Vive se veut mon imprécation
Je déterre tes sourires
Que le désert disert en soit témoin
Le poète est mort vive le poème
De l'oubli je retire
Avec amour avec soin
Tes sourires que j'aime
Zalhoud