Zalhoud
New Member
Stances nigaudes
Dédié à Abdelaziz Elbabeur
O douce transe daigne au digne devin qui danse
A même le brasier rappeler la rime et la stance
De langue exsangue au médium qui tangue dis
Voire en sourdine des vérités siennes à outrance
Nigaudes stances à deux balles fifrelin des poussières
Qui à Minerve ôtez verve et saupoudrez de clainquant
Je vous renie sanies prétentieuses de poésie héritières
Et vous ignore boiteuses rimes oiseux vers claudiquant
L'aède a horreur du ramdam et condamne madame
Fuit médiocres propos populace lie plèbe cacophonie
S'isole au sein de son hâvre où son corps et son âme
S'entendent à merveille vivent en parfaite harmonie
Dame qui m'est chère mégère qui me dame le pion
A moi le ver à mots sobre chameau qui nul lampion
N'ai encore vu dorer tes farouches multifaces voilées
Et qui t'ai insomniaque prié ô poésie de nuits étoilées
Offre-moi de grâce ô ma muse d'éternelles sentences
Pour l'amour des yeux candides sans ruse d'innocence
L'unique mot qui console mes semblables qui soit beau
Bon frais sage doux ô méduse qui fort amuse Rimbaud
Zalhoud
Dédié à Abdelaziz Elbabeur
O douce transe daigne au digne devin qui danse
A même le brasier rappeler la rime et la stance
De langue exsangue au médium qui tangue dis
Voire en sourdine des vérités siennes à outrance
Nigaudes stances à deux balles fifrelin des poussières
Qui à Minerve ôtez verve et saupoudrez de clainquant
Je vous renie sanies prétentieuses de poésie héritières
Et vous ignore boiteuses rimes oiseux vers claudiquant
L'aède a horreur du ramdam et condamne madame
Fuit médiocres propos populace lie plèbe cacophonie
S'isole au sein de son hâvre où son corps et son âme
S'entendent à merveille vivent en parfaite harmonie
Dame qui m'est chère mégère qui me dame le pion
A moi le ver à mots sobre chameau qui nul lampion
N'ai encore vu dorer tes farouches multifaces voilées
Et qui t'ai insomniaque prié ô poésie de nuits étoilées
Offre-moi de grâce ô ma muse d'éternelles sentences
Pour l'amour des yeux candides sans ruse d'innocence
L'unique mot qui console mes semblables qui soit beau
Bon frais sage doux ô méduse qui fort amuse Rimbaud
Zalhoud