Tribu, Etat et islam au Maroc alaouite

Un passage remarquable :

Les Amghars n'étaient pas élus, mais désignés par le conseil de tribu avec l'accord commun.
Le candidat devait répondre aux critères traditionnles de prestige : tirer son origine du Prophète, ...

Quand on voit les privilèges matériels et moraux que la société marocaine a développé autour de la notion de 'chorfa' jusqu'à nos jours (le roi, Yassine,...), on ne sétonne pas que la moitié des Marocains arrivent à se trouver une ascendance chérifienne :rolleyes:
 
Un autre :

La ressemblance entre les structures tribales et politico-étatiques, ainsi qu'entre leurs idéeux religieux et moraux, semble être le paramètre le plus important de la spécificité de l'Empire Chérifien par rapport aux autres monarchies musulmanes.

La synthèse de tribalisme et d'islam populaire qui a mis, aux 16ème et 17ème siècles, le groupe des chérifs sur la scène politique marocain, a déterminé tout le cours de son histoire pour les sicèles suivants.

L'union des usages sociaux anciens à l'intérieur des groupes sociaux et la pluralité de la culture politique traditionelle a donné à la société marocaine une garantie sûre contre le despotisme. Garantie qui ne fut violée qu'une seule fois par Moulay Ismael dans le Maroc Pré-colonial.
 
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