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Source : L'Economiste du 7/04/2004
Casablanca: Enquête par sondage auprès des filles domestiques Retour aux dépêches
Selon les résultats d'une enquête par sondage auprès des filles domestiques dans la Région du Grand Casablanca, une forte majorité des ménages employeurs, soit 81%, ignorent les préoccupations et les problèmes des filles domestiques qu'ils emploient. L'enquête, réalisée par le Haut Commissariat au Plan sur un échantillon de 529 filles domestiques, dans le cadre du Plan d'Action 2000-2001 entre l'UNICEF et la Wilaya du Grand Casablanca, présente des données sur le milieu d'accueil de la fille, ses caractéristiques sociodémographiques et ses conditions de travail. Selon l'enquête, outre les travaux ménagers, plus de 3 filles sur quatre (77%) se chargent également des courses et 20% environ accomplissement simultanément trois tâches: la garde des bébés, les courses et l'accompagnement des enfants de l'employeur à l'école. Quant aux conditions de travail, ces domestiques sont les premières à se lever et les dernières à se coucher. Environ 22% d'entre elles ne bénéficient ni de congé annuel, ni de jours de repos, ni de jours de fêtes. Malgré ces tâches multiples, le montant de leur rémunération mensuelle reste globalement trop faible. Il passe en fonction de l'âge d'un minimum de 220 DH pour les filles de 7 à 10 ans à un maximum de 500 DH pour celles âgées de 15 à 17 ans et 347 DH en moyenne pour les filles d'âges intermédiaires. Ces filles sont non seulement mal payées mais font l'objet, dans l'exercice de leurs tâches, de punitions, de sanctions et d'abus. A cet égard, 86% ont fait l'objet de réprimandes (injures, etc.), 55% ont été battues et 4,2% ont déclaré avoir subi des abus sexuels de la part de leurs employeurs.
Casablanca: Enquête par sondage auprès des filles domestiques Retour aux dépêches
Selon les résultats d'une enquête par sondage auprès des filles domestiques dans la Région du Grand Casablanca, une forte majorité des ménages employeurs, soit 81%, ignorent les préoccupations et les problèmes des filles domestiques qu'ils emploient. L'enquête, réalisée par le Haut Commissariat au Plan sur un échantillon de 529 filles domestiques, dans le cadre du Plan d'Action 2000-2001 entre l'UNICEF et la Wilaya du Grand Casablanca, présente des données sur le milieu d'accueil de la fille, ses caractéristiques sociodémographiques et ses conditions de travail. Selon l'enquête, outre les travaux ménagers, plus de 3 filles sur quatre (77%) se chargent également des courses et 20% environ accomplissement simultanément trois tâches: la garde des bébés, les courses et l'accompagnement des enfants de l'employeur à l'école. Quant aux conditions de travail, ces domestiques sont les premières à se lever et les dernières à se coucher. Environ 22% d'entre elles ne bénéficient ni de congé annuel, ni de jours de repos, ni de jours de fêtes. Malgré ces tâches multiples, le montant de leur rémunération mensuelle reste globalement trop faible. Il passe en fonction de l'âge d'un minimum de 220 DH pour les filles de 7 à 10 ans à un maximum de 500 DH pour celles âgées de 15 à 17 ans et 347 DH en moyenne pour les filles d'âges intermédiaires. Ces filles sont non seulement mal payées mais font l'objet, dans l'exercice de leurs tâches, de punitions, de sanctions et d'abus. A cet égard, 86% ont fait l'objet de réprimandes (injures, etc.), 55% ont été battues et 4,2% ont déclaré avoir subi des abus sexuels de la part de leurs employeurs.