Une histoire pleine de rebondissements
Ayant reçu récemment le premier Prix du Maroc de la création littéraire, au Salon International de l'Edition et du Livre, «Le fils du soleil», de Hamza Ben Driss Ottmani, raconte l'odyssée combien surprenante d'Estevanico appelé aussi Mustapha. L'ouvrage, qui sera présenté par son auteur aux éditions La Porte et à la librairie "Aux belles images", le 20 mars 2007, raconte les péripéties d'un long périple de huit années, qui a mené ce Marocain d'Azemmour et ses trois compagnons au Texas en l'année 1534.
C'est le premier immigré marocain en Amérique. L'histoire se passe en1528 où ce mercenaire dans l'armée espagnole a débarqué en Floride en 1528 en compagnie de 400 soldats. Ils se sont aventurés dans la jungle où ils se sont perdus jusqu'à leur arrivée au Nord du Mexique avec une perte de 396 hommes.
Parmi les quatre rescapés se trouvait Estevanico, qui était le serviteur de l'officier espagnol Dorentes. Grand de taille, brun de peau, Mustapha était très courageux.
Cela lui a permis d'être gradé et de devenir le chef du groupe. Il portait un grand intérêt pour les Indiens, leur langue, leurs danses et leurs traditions, ce qui a facilité ses rapports avec eux et avec leurs femmes, du fait qu'il est devenu très connu des tribus indiennes. Ils lui ont donné le nom de «fils du soleil».
Arrivant à Mexico, Estevanico a été repéré par Antonio de Mendoza, vice-roi de la nouvelle Espagne (Mexique), qui lui a donné pour mission de découvrir, au sud de ce qui est à présent les Etats-Unis, l'Eldorado et les sept cités de Cibola.
Il est, ainsi, parti en chef pour cette nouvelle conquête, traversant l'Arizona et pénétrant au nouveau Mexique, à la rencontre de son destin, car il sera tué par les membres d'une tribu très hostile.
REPÈRES
L'auteur en quelques mots
> Naissance à Essaouira
> Formation : Economiste et ingénieur de grandes écoles françaises
> Ouvrages déjà écrits : «Une cité sous les alizés: Mogador des origines à 1939»
> Prix : René Caillié de la Société de Géographie humaine de Paris.
Ouafaâ Bennani | LE MATIN
Ayant reçu récemment le premier Prix du Maroc de la création littéraire, au Salon International de l'Edition et du Livre, «Le fils du soleil», de Hamza Ben Driss Ottmani, raconte l'odyssée combien surprenante d'Estevanico appelé aussi Mustapha. L'ouvrage, qui sera présenté par son auteur aux éditions La Porte et à la librairie "Aux belles images", le 20 mars 2007, raconte les péripéties d'un long périple de huit années, qui a mené ce Marocain d'Azemmour et ses trois compagnons au Texas en l'année 1534.
C'est le premier immigré marocain en Amérique. L'histoire se passe en1528 où ce mercenaire dans l'armée espagnole a débarqué en Floride en 1528 en compagnie de 400 soldats. Ils se sont aventurés dans la jungle où ils se sont perdus jusqu'à leur arrivée au Nord du Mexique avec une perte de 396 hommes.
Parmi les quatre rescapés se trouvait Estevanico, qui était le serviteur de l'officier espagnol Dorentes. Grand de taille, brun de peau, Mustapha était très courageux.
Cela lui a permis d'être gradé et de devenir le chef du groupe. Il portait un grand intérêt pour les Indiens, leur langue, leurs danses et leurs traditions, ce qui a facilité ses rapports avec eux et avec leurs femmes, du fait qu'il est devenu très connu des tribus indiennes. Ils lui ont donné le nom de «fils du soleil».
Arrivant à Mexico, Estevanico a été repéré par Antonio de Mendoza, vice-roi de la nouvelle Espagne (Mexique), qui lui a donné pour mission de découvrir, au sud de ce qui est à présent les Etats-Unis, l'Eldorado et les sept cités de Cibola.
Il est, ainsi, parti en chef pour cette nouvelle conquête, traversant l'Arizona et pénétrant au nouveau Mexique, à la rencontre de son destin, car il sera tué par les membres d'une tribu très hostile.
REPÈRES
L'auteur en quelques mots
> Naissance à Essaouira
> Formation : Economiste et ingénieur de grandes écoles françaises
> Ouvrages déjà écrits : «Une cité sous les alizés: Mogador des origines à 1939»
> Prix : René Caillié de la Société de Géographie humaine de Paris.
Ouafaâ Bennani | LE MATIN