amksa_nidaoutanen
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Bouregreg, repaire des pirates
C’est au bord du Bouregreg que Rabat et Salé doivent leur naissance, il y a plus de 20 siècles. Le fleuve prend sa source dans le Moyen-Atlas. Pour les Marocains, le Bouregreg c’est surtout son estuaire et au-delà, ils n’imaginent pas ce qu’est l’oued. Un oued qui a même changé de nom puisqu’il s’appelait dans l’antiquité, Oued Sala (la rivière salée), ce n’est qu’au XIIIe siècle qu’il devient Bouregreg, sans doute une étymologie berbère, «regrag» signifiant «gravier» en berbère. Trait d’union entre les «sœurs rivales», le Bouregreg a constamment posé des problèmes pour sa traversée, car malgré les conflits entre les cités, il y a toujours eu échange. Depuis l’origine, on traverse en barques. Au XVIIe siècle, les pirates de la république du Bouregreg firent de Salé leur repaire. En s’engageant pour le compte du sultan, les pirates deviennent des corsaires, au service du pays. Le port de Rabat aurait alors compter jusqu’à 60 vaisseaux en son sein.
Jihane Kabbaj
Tiré de l'article : L'Économiste
C’est au bord du Bouregreg que Rabat et Salé doivent leur naissance, il y a plus de 20 siècles. Le fleuve prend sa source dans le Moyen-Atlas. Pour les Marocains, le Bouregreg c’est surtout son estuaire et au-delà, ils n’imaginent pas ce qu’est l’oued. Un oued qui a même changé de nom puisqu’il s’appelait dans l’antiquité, Oued Sala (la rivière salée), ce n’est qu’au XIIIe siècle qu’il devient Bouregreg, sans doute une étymologie berbère, «regrag» signifiant «gravier» en berbère. Trait d’union entre les «sœurs rivales», le Bouregreg a constamment posé des problèmes pour sa traversée, car malgré les conflits entre les cités, il y a toujours eu échange. Depuis l’origine, on traverse en barques. Au XVIIe siècle, les pirates de la république du Bouregreg firent de Salé leur repaire. En s’engageant pour le compte du sultan, les pirates deviennent des corsaires, au service du pays. Le port de Rabat aurait alors compter jusqu’à 60 vaisseaux en son sein.
Jihane Kabbaj
Tiré de l'article : L'Économiste