Nourdine a écrit :
La vie “débridée” des émirs “braconniers”
Ils étaient une dizaine d’Algériens à travailler pour le compte des émirs braconniers saoudiens. Ils sont aides-cuisiniers, chauffeurs, mécaniciens, etc., durant tout le mois de ramadan et les quelques jours qui ont suivi l’Aïd. Originaires de Messaâd, ils ont dû passer le mois sacré loin de chez eux, dans le désert, pour une somme de 15 000 à 20 000 DA. Certains d’entre eux n’arrivent pas à oublier les comportements humiliants des braconniers qui ont fait de cette partie du territoire algérien “une propriété de Riyad”. “Un jour, un élément de nos services de sécurité a failli tabasser un Saoudien qui s’est emporté contre lui comme s’il s’agissait d’un de ses serviteurs du royaume”…, nous confia un de ceux qui ont travaillé chez les émirs.
en revanche, ce qui a mis ces travailleurs algériens en état d’émoi, reste le fait que la plupart des braconniers saoudiens n’ont pas fait carême. “Ils (les dignitaires saoudiens, ndlr) se régalaient en plein jour de jeûne, de leur plat favori qu’est le méchoui avec du riz”, nous confia un autre travailleur.
Certains habitants de Messaâd nous ont même confié que les émirs rencontraient régulièrement les femmes de “joie” en ce mois sacré !
Bref, si les émirs saoudiens ont vécu les mille et une nuits dans le Sahara de Messaâd, comme s’il s’agissait d’une de leur propriété privée, certains citoyens ont pris l’attaque armée contre ces derniers comme une “sanction divine”, alors que d’autres n’arrivent pas à comprendre ce qui se passe dans une Algérie censée avoir acquis son indépendance.
(Liberté - 30 nov.2003)
On va tout de même pas glauser à cause d'un petit émir saoudien !
Rabbi ad iççer taghzalt n Sahra