Salut Tamayyourt,
C'est justement ce que l'on voudrait dénoncer à travers ce sujet.
Il fut une époque où l'arabe était une langue presque universelle comme l'anglais aujourd'hui.
Des gens de toute confession (juifs, musulmans, chrétiens), de toutes ethnies (les 9/10 des scientifiques dits arabes : Perses, Amazighes, Turcs,...) employaient cette langue dans leurs activités.
Quelque siècles après : 20ème siècle : naissance du nationalisme arabe, il idéalise cette période en faisant croire qu'il s'agissait de l'apogée des Arabes (au sens ethnique), s'appropiant abslument toute l'activité de l'époque, déniant à beaucoup (comme les Amazighes) d'avoir participé à cela autrement qu'en tant qu'arabes.
C'est cette idéologie contemporaine qui est responsable d'avoir imprimé un calque nationaliste sur les siècles précédents.
Le fait qu'un grand écrivain arabe comme Taha Hussein est soutenu que Ibn Khaldun n'était pas arabe s'inscrit dans cette optique de "désethniciser" (au sens arabe) l'histoire et de rendre à César ce qui est à César.
C'est justement ce que l'on voudrait dénoncer à travers ce sujet.
Il fut une époque où l'arabe était une langue presque universelle comme l'anglais aujourd'hui.
Des gens de toute confession (juifs, musulmans, chrétiens), de toutes ethnies (les 9/10 des scientifiques dits arabes : Perses, Amazighes, Turcs,...) employaient cette langue dans leurs activités.
Quelque siècles après : 20ème siècle : naissance du nationalisme arabe, il idéalise cette période en faisant croire qu'il s'agissait de l'apogée des Arabes (au sens ethnique), s'appropiant abslument toute l'activité de l'époque, déniant à beaucoup (comme les Amazighes) d'avoir participé à cela autrement qu'en tant qu'arabes.
C'est cette idéologie contemporaine qui est responsable d'avoir imprimé un calque nationaliste sur les siècles précédents.
Le fait qu'un grand écrivain arabe comme Taha Hussein est soutenu que Ibn Khaldun n'était pas arabe s'inscrit dans cette optique de "désethniciser" (au sens arabe) l'histoire et de rendre à César ce qui est à César.