Après la chute du monde musulman, il faut s’attendre à la chute du monde arabe. Cela n’a rien d’étonnant, et relève d’un mécanisme très logique : tout ce qui n’est pas authentique finit toujours par disparaître. On n’impose pas les choses par la contrainte. Ainsi, depuis son apparition et jusqu'à aujourd’hui, l’islam a la certitude que l’on peut contenir toute l’humanité, de gré ou de force, sous sa seule idéologie.
Pourtant, bien d’autres religions et doctrines ont tenté d’adopter cette politique de globalisation et n’ont connu que des échecs. En effet, de part sa diversité, il est impossible que l’humanité soit unie sous une seule idéologie, une seule religion ou sous un mode de pensée exclusif. Même si ça devait arriver, ceci ne durerait pas très longtemps. Parce que dans le cas contraire, l’humanité signerait sa propre fin. Pourquoi sommes-nous si différents les uns des autres si c’est pour épouser un seul et unique modèle de pensée ? Les échanges sont obligatoires pour évoluer. Nous pouvons bien évidemment nous réunir autour des principes humains tels que les droits de l’Homme ou encore œuvrer ensemble pour instaurer la paix et le bien-être humain car ces principes sont bel et bien universels. Mais les idéaux rétrogrades, qui s’illustrent par leurs archaïsmes et la promotion de la violence et des haines ne peuvent être ni adaptables ni crédibles, ni perdurables dans nos sociétés actuelles qui aspirent à l’évolution. Par conséquent ce que les musulmans cherchent à atteindre n’est que chimère. Pire encore, cela représente une perte de temps et une véritable régression. L’islam est bien l’une des raisons majeures de la stagnation - voire même de la récession pour certains pays - économique, intellectuelle et sociale, dans le monde musulman.
Quant au monde Arabe, c’est pire encore. Parce qu’il est question d’unir des peuples qui ne sont pas tous Arabes. On leur impose cette étiquette et sous ce prétexte, ils doivent se reconnaître dans cette identité et l’endosser. Ce qui est complètement absurde. Par exemple, l’Afrique du Nord n’est pas arabe, la Syrie, l’Iraq, les Kurdes… ne sont pas Arabes. Seuls les pays du Golfe le sont, le reste des pays dits « arabes » a en fait été ARABISE (au cours de l’Histoire et du développement de l’islam). Le fait d’appeler un chat un chien ne transforme pas ce chat en un chien. Il reste un chat même si tout le monde l’appelle chien. D’autant plus qu’il ne s’entendra jamais avec les autres chiens et ce même s’il s’est fait appeler chien. A moins que chien et chat ne s’unissent autour d’un autre principe plus général qui les engloberait tous les deux sans que l’un se trouve dans l’obligation de renier son origine ou son identité en faveur de l’autre, dans une sorte d’« union animale ». De la même façon, le monde Arabe (tel qu’il est conçu actuellement), peut très bien s’unir autour d’un périmètre géographique déterminé mais certainement pas en prenant pour référence une « identité » globalisée du peuple Arabe. Car cette dernière est un choix biaisé : ce n’est pas parce qu’une personne parle l’arabe qu’elle est Arabe.
L’incertitude qui plane autour du dernier sommet Arabe qui devait se dérouler à Tunis fin mars 2004 est une preuve supplémentaire pour illustrer combien est artificielle la construction d’un « grand » monde Arabe, et combien ce dernier relève davantage du mythe que de la réalité. Le gouvernement tunisien en annulant ce sommet, peut espérer que tous les pays non Arabes se retireront de la Ligue pour la laisser uniquement aux mains des pays Arabes. Nous précisons que nous ne sommes pas contre le peuple Arabe, cependant nous contestons uniquement cette appellation qui ne représente pas les populations d’Afrique du Nord dans leur particularisme. Nous espérons que les gouvernements nord-africains comprendront que nous ne sommes pas liés systématiquement à l’évolution du Moyen-Orient, pas plus que nous ne le sommes à ses origines. Alors pourquoi nous associe-t-on à cette région, à cette population ?
Les mentalités dans le vrai monde Arabe sont encore archaïques et il leur reste beaucoup de chemin à parcourir avant qu’elles n’évoluent. En revanche, l’Afrique du Nord a dépassé de loin ces pays et tente de rejoindre les pays développés mais ce qui la maintient en arrière c’est bien ce lien crée avec le Moyen-Orient et les Arabes. Ce lien doit être tranché et ce le plus vite possible pour que nous puissions avancer. Enfin, ce que proposent actuellement les Etats-Unis avec le projet du « Grand Moyen Orient » ne nous concerne pas. Ce projet, qui envisage une large zone allant de la Syrie au Maroc, à l’intérieur de laquelle l'Afrique du Nord verrait encore davantage son identité dissoute dans le monde Arabe, doit uniquement concerner les pays du Moyen-Orient. Pour notre part, nous avons juste besoin de retrouver nos vrais racines, celles d’un grand monde amazighe, nord africain, libre, moderne, et indépendant.
Pourtant, bien d’autres religions et doctrines ont tenté d’adopter cette politique de globalisation et n’ont connu que des échecs. En effet, de part sa diversité, il est impossible que l’humanité soit unie sous une seule idéologie, une seule religion ou sous un mode de pensée exclusif. Même si ça devait arriver, ceci ne durerait pas très longtemps. Parce que dans le cas contraire, l’humanité signerait sa propre fin. Pourquoi sommes-nous si différents les uns des autres si c’est pour épouser un seul et unique modèle de pensée ? Les échanges sont obligatoires pour évoluer. Nous pouvons bien évidemment nous réunir autour des principes humains tels que les droits de l’Homme ou encore œuvrer ensemble pour instaurer la paix et le bien-être humain car ces principes sont bel et bien universels. Mais les idéaux rétrogrades, qui s’illustrent par leurs archaïsmes et la promotion de la violence et des haines ne peuvent être ni adaptables ni crédibles, ni perdurables dans nos sociétés actuelles qui aspirent à l’évolution. Par conséquent ce que les musulmans cherchent à atteindre n’est que chimère. Pire encore, cela représente une perte de temps et une véritable régression. L’islam est bien l’une des raisons majeures de la stagnation - voire même de la récession pour certains pays - économique, intellectuelle et sociale, dans le monde musulman.
Quant au monde Arabe, c’est pire encore. Parce qu’il est question d’unir des peuples qui ne sont pas tous Arabes. On leur impose cette étiquette et sous ce prétexte, ils doivent se reconnaître dans cette identité et l’endosser. Ce qui est complètement absurde. Par exemple, l’Afrique du Nord n’est pas arabe, la Syrie, l’Iraq, les Kurdes… ne sont pas Arabes. Seuls les pays du Golfe le sont, le reste des pays dits « arabes » a en fait été ARABISE (au cours de l’Histoire et du développement de l’islam). Le fait d’appeler un chat un chien ne transforme pas ce chat en un chien. Il reste un chat même si tout le monde l’appelle chien. D’autant plus qu’il ne s’entendra jamais avec les autres chiens et ce même s’il s’est fait appeler chien. A moins que chien et chat ne s’unissent autour d’un autre principe plus général qui les engloberait tous les deux sans que l’un se trouve dans l’obligation de renier son origine ou son identité en faveur de l’autre, dans une sorte d’« union animale ». De la même façon, le monde Arabe (tel qu’il est conçu actuellement), peut très bien s’unir autour d’un périmètre géographique déterminé mais certainement pas en prenant pour référence une « identité » globalisée du peuple Arabe. Car cette dernière est un choix biaisé : ce n’est pas parce qu’une personne parle l’arabe qu’elle est Arabe.
L’incertitude qui plane autour du dernier sommet Arabe qui devait se dérouler à Tunis fin mars 2004 est une preuve supplémentaire pour illustrer combien est artificielle la construction d’un « grand » monde Arabe, et combien ce dernier relève davantage du mythe que de la réalité. Le gouvernement tunisien en annulant ce sommet, peut espérer que tous les pays non Arabes se retireront de la Ligue pour la laisser uniquement aux mains des pays Arabes. Nous précisons que nous ne sommes pas contre le peuple Arabe, cependant nous contestons uniquement cette appellation qui ne représente pas les populations d’Afrique du Nord dans leur particularisme. Nous espérons que les gouvernements nord-africains comprendront que nous ne sommes pas liés systématiquement à l’évolution du Moyen-Orient, pas plus que nous ne le sommes à ses origines. Alors pourquoi nous associe-t-on à cette région, à cette population ?
Les mentalités dans le vrai monde Arabe sont encore archaïques et il leur reste beaucoup de chemin à parcourir avant qu’elles n’évoluent. En revanche, l’Afrique du Nord a dépassé de loin ces pays et tente de rejoindre les pays développés mais ce qui la maintient en arrière c’est bien ce lien crée avec le Moyen-Orient et les Arabes. Ce lien doit être tranché et ce le plus vite possible pour que nous puissions avancer. Enfin, ce que proposent actuellement les Etats-Unis avec le projet du « Grand Moyen Orient » ne nous concerne pas. Ce projet, qui envisage une large zone allant de la Syrie au Maroc, à l’intérieur de laquelle l'Afrique du Nord verrait encore davantage son identité dissoute dans le monde Arabe, doit uniquement concerner les pays du Moyen-Orient. Pour notre part, nous avons juste besoin de retrouver nos vrais racines, celles d’un grand monde amazighe, nord africain, libre, moderne, et indépendant.