Le film marocain " les yeux secs"

Zi_Arif

New Member
Allez jeter un coup d'oeil...


http://www.allocine.fr/film/critique_gen_cfilm=52608&affpress=0.html




Synopsis

--------------------------------------------------------------------------------


Une terre berbère enserrée par un étau de montagnes... Un village de femmes qui offrent leur corps, où seuls les hommes qui paient peuvent entrer. Un village que les vieilles ont déserté pour aller se réfugier derrière l'imposante barrière de neige.
Hala est la chef rebelle et revêche de cette communauté. Elle impose sa loi et dicte les règles. Sa mère, raflée il y a 25 ans et oubliée dans une prison, revient accompagnée d'un homme, un jeune chauffeur de bus, orphelin et amuseur du dimanche. Tout s'ébranle alors, comme une lente agonie avant l'appel d'air.



[ Edité par Zi_Arif le 6/5/2004 19:21 ]

[ Edité par Souss le 19/5/2004 9:50 ]
 
C'est le film où les femmes amazighes du Moyen Atlas comme toutes des prostituées. Comme si à Casa ou Rabat il n'y en a pas. Il ne faut pas payer un centime de son argent pour un navet de ce genre.
 
Iwizi-U-Sus a écrit :
C'est le film où les femmes amazighes du Moyen Atlas comme toutes des prostituées. Comme si à Casa ou Rabat il n'y en a pas. Il ne faut pas payer un centime de son argent pour un navet de ce genre.

a Sidi-Moussa de salè,Bouznika,Ben-Slimane Et même a el-jadida ....C le pire encore
 
Il paraît que le réalisateur a trompé les villageaois du village qui jouaient des figurants en leur disant pas la vérité sur le sujet du film. C'est une affiare qui a déclechée quelques protestations...

affaire à suivre.
 
C'est vraiment du n'importe quoi.

Bientot, vous allez voir, ils vont nous sortir un film sur un village berbère terorriste. Avec tout ce qui se passe en ce moment il faut bien détourner les regards des gens.

Comme si la prostitution n'existait que dans des villages berbères.

Je n'ai pas vu le film, et je ne sais pas si je vais allez le voir, mais franchement celà me donne pas du tout envie.
 
Je n'irai pas le voir

Merci Chico.

Je m'achèterai le dernier film bien de chez nous, ce n'est pas ce qui manque à Clichy et à Place Voltaire.
 
18377265.jpg
 
la réalisatrice leur a dis on va filmer votre train train quotidien, y a mensonge et arnaque
boycotons ce film

[ Edité par chico le 7/5/2004 12:43 ]
 
[size=x-large][color=0000FF]Boycottez ce film[/color][/size]


"Les yeux secs" fait couler des larmes.

Polémique.
En choisissant de tourner "Les yeux secs" dans l'axe Tizi Nisly, Aghbala et Boutferda, (province de Béni-Mellal), Narjiss Nejjar n'imaginait pas un instant que son film prendrait des dimensions dramatiques. Primée hier à Cannes, mais attaqueé aujourd'hui par les figurants du film qui crient au scandale, à la manipulation et, surtout, à la trahison, Narjiss Nejjar est partagée entre la joie et la déception. L'affaire vient d'être présentée à la justice.


En réalisant "Les yeux secs", Narjiss Nejjar permettait au grand public de découvrir une région splendide, celle des hautes montagnes du Moyen- Atlas. Mais ce n'est pas ce qu'en retiennent les habitants de Tizi Nisly, Aghbala et Boutferda qui accusent la cinéaste d'avoir maquillé la réalité en racontant l'histoire d'une région où la prostitution se transmet de mère en fille.
Dans tous les villages où la réalisatrice a tourné, le sentiment de trahison est fort. A Béni-Mellal (120 Km de Aghbala), Ahmed Ouhssata, l'ancien président de la commune de Tizi Nisly, est outré. A la place des mots, il brandit le numéro d'avril du guide culturel mensuel Exit. Dans la rubrique cinéma, on peut lire cette phrase, extraite de la critique du film : "Là, elle va retrouver ses semblables, tenter de réparer l'irréparable et se battre contre cette traite des blanches, qui voit une fois l'an les hommes du village mitoyen visiter des femmes qui vendent, de mère en fille, leurs corps pour subsister...".
Natif de Tizi Nisly, Ahmed Ouhssata, comme la plupart des habitants de la région, se bat aujourd'hui pour que la projection du film soit stoppée et pour que la dignité de celles qui ont joué dedans soit retrouvée. "Ce film était une aubaine pour les gens qui vivent dans la pauvreté et il allait leur permettre de se faire un peu d'argent. Quand il est sorti en salle, on s'est aperçu qu'il traitait nos femmes de créatures qui vivent en vendant leurs corps. Je suis né à Tizi Nisly et je me sens concerné dans la mesure où, si ces femmes vendent leurs corps, ma fille, ma femme, ma sœur et ma mère font donc pareil et je ne suis, en fin de comptes qu'un bâtard".

Ihha Ali, une centenaire dans la peau d'une
ancienne prostituée .
Avant de commencer le tournage, Narjiss Nejjar a fait signer un document à tous ceux et celles qui allaient jouer dans "Les yeux secs" (voir interview). Chose que nient tous les concernés, qui affirment n'avoir signé qu'un seul papier : celui où ils apposaient leur pouce pour toucher leur salaire. Narjiss Nejjar, disent-ils, peut également avoir profité de l'ignorance des femmes pour leur faire signer, à leur insu, un quelconque contrat qui les engage à jouer le rôle d'actuelles ou d'anciennes prostituées.
Yamna Bouayad est une des rares figurantes du film pour qui un petit dialogue a été écrit. Aujourd'hui, c'est chez elle que la plupart des femmes montrées dans le film se retrouvent pour parler de leur mésaventure. Depuis la sortie du long-métrage, là où elles vont, ces femmes sont montrées du doigt et elles ont peur.
Elles étaient si loin de se douter de la tournure que prendraient les choses. Le 25 mars, le jour où le film sort en salles, lorsque Yamna reçoit un appel téléphonique d'une femme originaire de la région et qui habite Rabat, sa surprise est grande. Son interlocutrice r'batie est outrée, expliquant que ce qu'avaient fait là les femmes du village était honteux. Et pour conclure la discussion, elle somme Yamma de venir voir le film à Rabat. La jeune figurante s'exécute, monte à la capitale, se paie le billet, et là, s'effondre : "Pendant la projection, j'avais du mal à rester calme. Je voulais que ça finisse, tellement c'était insupportable. Au fur et à mesure que les minutes passaient, je découvrais ce que j'avais tourné et je ne me reconnaissais pas. Jamais je n'aurais cru que Narjiss allait nous faire faire ça. Je me souviens des veilles de tournage où elle nous demandait de venir le lendemain avec nos caftans pour tourner une scène où l'on nous voit en train de les tendre pour sécher, où alors qu'il fallait porter du bois de feu qu'on devait transporter jusqu'à chez nous. Pour moi, ainsi que pour toutes les femmes ici présentes, Narjiss Nejjar tournait un film qui montrait la réalité de notre vie quotidienne. Nous vivons dans la misère et quand on travaille, c'est généralement dans les champs pour un salaire quotidien de 30 dirhams. Narjiss nous en a proposé 60 et nous avons toutes dit oui. Si nous avions su ce qu'elle manigançait, personne ici n'aurait accepté, même pour tout l'or du monde".
Assise dans un coin de la pièce, Ihha Ali, centenaire, ne comprend rien à la discussion. Ayant perdu depuis longtemps tous les membres de sa famille, Ihha vit seule. Toute sa vie, elle n'a parlé que la langue de ses ancêtres, le tamazight.

Tizi Nisly
Dans "Les yeux secs", Ihha joue le rôle d'une ancienne prostituée, bannie du village comme toutes celles dont le corps n'intéresse plus les hommes. A l'âge de 18 ans, Ihha mendiait dans le souk de Khénifra et durant toute son existence, elle a vécu de ce que les gens voulaient bien lui donner. La venue de Narjiss Nejjar allait, momentanément certes, lui améliorer le quotidien. 60 DH par jour, c'est 60 fois mieux que rien du tout par jour. Ihha se présente au casting et elle est acceptée. Elle ne sait pas ce qu'on va lui demander de faire, mais elle est prête à tout. Avec 60 dirhams, on peut tout se permettre et surtout, on mange tout ce qu'on a envie de manger. Dans la petite pièce où "celles qui ont joué dans le film", comme les appellent désormais, et ironiquement, les autres habitants de Tizi, se réunissent, la vieille femme garde le silence. Ce n'est qu'à la fin de l'entretien qu'elle prend la parole. Les larmes aux yeux, elle s'accroche au bras du traducteur et lui dit : "C'est quand j'avais mes dix-huit ans et que je mendiais que je pouvais gagner bien ma vie en salissant mon corps. Je ne l'ai pas fait car ce n'est pas dans l'habitude de mes ancêtres. Aujourd'hui, c'est fait et ce sont mes 100 ans qui sont salis. J'ai joué avec les autres parce que j'avais le ventre vide, mais aujourd'hui, quand on me dit dans quoi je me suis mise, j'ai envie de planter un couteau dans ce ventre".
Pourtant, tout s'annonçait sous les meilleurs auspices lorsqu'en 2002, Noufissa Sbaï, mère de Narjiss Nejjar et productrice du film (côté Maroc), arrive à Aghbala. Là elle rencontre les responsables locaux pour leur parler d'un projet de tournage. Selon eux, il était question, dans un premier temps, d'un documentaire sur la vie quotidienne des femmes de Tizi Nisly. L'idée les séduit. Ahmed Mlouki, l'ancien président de la commune rurale de l'époque, y voit une opportunité pour une région pauvre et méconnue, qui espère un jour attirer des investissements touristiques . La commune d'Aghbala donne son accord et va même plus loin en proposant son aide pour que le tournage se passe dans les meilleures conditions.
Athmane, vice-président de la commune, tient toutefois à avoir des précisions. Il adresse deux courriers à l'attention de "Madame Sbaï", explique-t-il, où il demande à avoir des renseignements sur le contenu du documentaire. "Nous n'avons reçu aucune réponse", précise-t-il. Cela n'empêchera pas les élus et employés communaux d'Aghbala et de Tizi Nisly à se plier en quatre une fois l'équipe de tournage débarquée sur les lieux. Les associations locales cèdent la Maison des Jeunes aux techniciens, qui y résideront deux mois. A chaque difficulté rencontrée, les officiels sont là. Quand il s'agit de traverser les champs ou d'y tourner, au grand dam des agriculteurs, les responsables font le nécessaire auprès de ceux-ci pour qu'ils ferment les yeux. "Des récoltes ont été détruites", raconte Mlouki. "Tout cela sans aucune contrepartie. Mais si nous avions su de quoi le film allait traiter, je peux vous assurer que jamais ce film n'aurait été tourné chez nous".
Les hommes du village sont également désemparés. Pour ceux dont la soeur, l'épouse, la mère ou même la grand-mère ont joué dans "Les yeux secs", le quotidien devient invivable. Chaque fois qu'ils vont au café ou chez l'épicier, ils se font apostropher par leurs amis qui leur reprochent d'avoir laissé des membres de leurs familles tourner dans ce film. L'honneur et la dignité tribale en prennent un sacré coup, comme l'expliquent Moulay Idriss Mrabet, technicien en urbanisme et architecture à Tizi Nisly, et Hamid Azizi, instituteur dans le village : "Ces hommes menacent leur femmse ou leur soeurs de les tuer. Même les jeunes du village sont inquiets car, désormais, chaque fois qu'ils iront par exemple disputer un match de foot contre d'autres tribus comme Aït Hamza ou Ichker, à vingt kilomètres d'ici, ils vont être traités de bâtards. Comme nous connaissons nos jeunes, il n'y a pas de raison pour que cela ne dégénère pas".
Aujourd'hui, le dossier est devant la justice. Pour l'instant, 35 femmes et 8 hommes ont déposé plainte et les plus optimistes craignent que toute cette histoire ne soit récupérée politiquement. Quant aux plus pessimistes, ils craignent que dans une région ayant toujours rejeté toute forme de fanatisme, l'affaire Narjiss Nejjar n'ait des visées idéologiques de la part de certaines personnes qui n'attendent qu'un prétexte pour entrer en scène.

Z. Yassin.
LE JOURNAL HEBDO
 
[size=x-large][color=0000FF]Boycottez ce film !![/color][/size]

Entretien avec Narjiss Nejjar :

Propos recueillis par Yassin Z.

" De toute façon, je ne m'excuse pas .. " dit-elle !!!


- Le Journal Hebdomadaire : Que répondez-vous aux accusations des habitants de Tizi Nisly ?

-Narjiss Nejjar : Très sincèrement, je dois vous dire que je ne suis pas en colère, mais triste. Triste parce que, quand j'ai fait ce film, le message principal était de parler de l'identité berbère, d'une problématique qu'on ne peut plus passer sous silence aujourd'hui ainsi que d'une région qui est complètement enclavée. Mon objectif était aussi d'inciter les décideurs nationaux à regarder derrière les montagnes pour voir ce qui s'y passe et de mettre en place une économie de substitution. Avant de commencer le tournage, j'ai rencontré les femmes, j'ai discuté avec elles pour les faire participer et je leur ai fait signer des contrats...

-Justement, en parlant de ces fameux contrats, les femmes, presque toutes analphabètes, disent qu'elles n'ont jamais rien signé et que les seuls papiers sur lesquels elles ont apposé leurs pouces, sont les fiches de paie.

-Ce qu'elles disent, ce n'est pas grave. Les contrats, je les ai, et j'attends que la plainte soit déposée avant que je ne prenne un avocat de la même manière. Les documents sont en ma possession, avec les photocopies des pièces d'identité et les signatures. Sur ce plan, je suis juridiquement et légalement protégée. Mais ce n'est pas cela qui me fait le plus mal. J'ai essayé d'être le porte-parole de ces gens et je vais me retrouver en train d'attaquer, donc de condamner ceux que j'ai essayé de défendre. Aujourd'hui, je suis en porte-à-faux.

-Quand vous dites que vous avez les contrats en votre possession, cela veut dire que ceux et celles qui ont joué dans votre film disposent du même document. Un contrat, cela se légalise et chaque partie en garde une copie. Les femmes de Tizi Nisly n'ont jamais rien légalisé...

-Vous croyez que quand on embauche des figurants, on va faire des contrats légalisés pour tout le monde ? Comment doit-on faire alors dans des productions avec mille figurants ? Vous prenez leurs pièces d'indenté nationale, vous leur dites que vous allez utiliser leur image, vous leur faites signer un papier sur lequel ils acceptent que leur image soit utilisée sur tout support audiovisuel ainsi qu'à toute fin publicitaire... vous les faites signer et c'est comme ça que cela se passe. On ne légalise pas les contrats pour la figuration, cela se fait plutôt avec les comédiens professionnels qui font autre chose que de la figuration.

-Les gens rencontrés à Tizi Nisly parlent d'honneur bafoué. Quand les hommes sortent de chez eux, ils se font aborder par leurs amis qui leur demandent pourquoi leurs femmes ou leurs sœurs ont joué des rôles de prostituées. Pareil pour les femmes, qui n'osent plus sortir de chez elles parce qu'elles sont montrées du doigt. Vous êtes consciente qu'on n'est pas très loin du crime d'honneur...

-Je vais vous avouer quelque chose : la moitié des femmes que j'ai fait tourner sont de vraies prostituées. Moi, je suis arrivée dans un village pour tourner avec ces femmes, et il y a des gens qui sont venus me voir en me disant : "Vous sortez tout de suite, et vous prenez d'autres personnes pour votre film, car les femmes que vous avez mises là sont des prostituées. On refuse de vous laisser tourner dans ce village tant que ces femmes sont là. Vous êtes en train de souiller le village". Excusez-moi, mais il faut arrêter avec toute cette hypocrisie, il faut arrêter ce petit jeu, car c'est une cabale destinée à me faire cracher de l'argent parce que le film est en exploitation dans les salles.

-Apparemment non, car tous les gens qui ont déposé une plainte disent qu'ils ne veulent aucun dédommagement matériel. Ils voudraient des excuses, une conférence de presse ou alors un nouveau tournage sous forme de documentaire dans la région. Ils sont même prêts à jouer gratuitement...

-De toute façon, je ne m'excuse pas. Très franchement, cette histoire devient de plus en plus effrayante. C'est du surréalisme total. Si quelqu'un vient me voir pour me dire que j'ai touché à sa dignité, je suis prête à présenter des excuses. Ces femmes, je leur ai expliqué clairement ce qu'on était en train de faire et pourquoi on était en train de le faire. Elles me répondaient que j'avais raison, que la situation était difficile pour elles, que c'était une catastrophe et qu'elles ne s'en sortaient pas. Elles m'ont expliqué toutes les raisons qui poussent certaines d'entre elles à se prostituer. J'ai passé des heures à discuter avec elles et aujourd'hui, elles viennent dire qu'elles ne savaient pas ce qu'elles tournaient. La vérité dans cette histoire, c'est que même elles sont dépassées. Elles ont été manipulées et je sais qui est derrière tout cela.

-Vous pensez à qui ?
-Dans cette région, il y a des histoires politiques et ce sont des élus locaux qui sont en train d'attaquer et de manipuler ces femmes. Aujourd'hui, si une femme me dit que sa dignité a été touchée, je lui répond ceci : "Ta dignité est touchée tous les jours parce qu'on est en train de te manipuler en te faisant croire que j'ai entaché ton image. Moi, avec ce film, je suis en train d'essayer de te rendre ta dignité".

-Les gens vous reprochent aussi d'avoir cité Aghbala et Tizi Nisly dans votre film...

-D'abord, je ne cite pas Tizi Nisly mais Tizi. Ensuite, je ne vois pas pourquoi je ne citerais pas ces villages, ce n'est quand même pas moi qui ai inventé la prostitution dans le Moyen-Atlas.

-Que comptez-vous faire à présent ?

-Rien ! J'attends une seule chose : que les habitants de la région déposent une plainte. Je prendrai ensuite un avocat. Je suis préparée à cela et, de toute façon, ils n'obtiendront pas gain de cause.

LE JOURNAL HEBDO
 
Je me demande que fois toutes les Associations amazighes? On ne les a nullement entendu? J'espère qu'elle vont entrer en scène, histoire d'aider ces femmes dans leur combat contre cettre rapace de Narjis qui les a bernée.

Mais il faut aussi que les Amazighes du Moyen Atlas aient un peu de fierté au lieu de se prêter au jeu de premier venu en échange de quelques dirhams qui ne vont pas forcément changer leur quotidien.

J'attends donc comment sera la réaction des associations amazighes. J'espère qu'elles ne vont pas tarder à entrer en scène pour montrer à ces rapaces qu'on peut tromper les gens une fois, mais pas deux fois.
 
je suis outrée par la facon dont les ignorants et analphabetes sont exploités dans ces ces endroits en retrait ....ca me degoute kune cone comme narjis profite de ces femmes et fille et hommes aussi pour exploité leurs images leur honneur....elle leur a bousillé la vie........tfou alayha! aller voir son film serais rendre service a la promotion de ce film mais d1 otr coté ce serait l'occasion d'y voir plus clair de pouvoir porter un jugement pertinenet avec des preuves concretes de l'exploitation de ces pauvres femmes....
 
Back
Top