Attention c est pas une loi , c est juste une circulaire du ex- ministre de l interieur l3roubi : Drissa bassri
D ailleurs la question qui se pose :
ceux qui critiquent Dris Bassri parmi eux les partis arabistes et pana-arabistes ( islamistes ont jamais osé critiquer Driss Bassri car c est lui qui etait derriere eux ) et nomruex marocains qui se croient arabes , POURQUOI ils ne critiquent pas ce circulaire !!?
Mais on sait ls vrais raisons de leurs silences Car en faite cette circulaire visait les berberes ou plutot les Imazighen marocains qui sont conscients de leur amazighité ( le regime marocain et ses auxilliares avaient senti ce danger representé par les militants amazighs dans les debuts des années 90 ) et c est pour cela qu ils avaient sorti cette circulaire Pour stopper leurs Montées sur la scene politique marocaine
Il faut savoir que les sources d une loi au Maroc sont 3 :
1) le roi : c est ce qu on appelle Decret royal = Dahir en arabe
2) le gouvernement : qui se reunient et decretent une loi : loi ministerielle
3) le parlement
Donc cette circulaire n a aucune legetimité
c est juste pour creer l amalgame et une sorte de peur devant les Imazighen marocains qui ne connaissent pas les lois et finissent geralement á rennoncer á donner des Noms Amazighs é leurs enfants Une fois les auorites d etat civil disent NON au debut :
Mais les autres ..continuent la combat et finissent par appeller leurs fils comme ils avaient decidés au Debut
En plus si les parents sont Imazighen ..ils ont le droit de donner des Prenoms amazighes á leurs enfants
lisez ca pour comprendre :
À quand l’abrogation de la circulaire interdisant les prénoms amazighs ?
Bazigh Lahcen
12 août 2003 Al Bayane, quotidien marocain
Parmi les droits fondamentaux qu’a tout être humain, on retrouve le droit des parents de choisir pour leur nouveau-né un prénom convenable et respectable, qui le distingue d’autres personnes. C’est ce que reconnaît tous les traités internationaux des droits de l’homme que notre pays a en effet ratifié. Le traité du 16 décembre 1966 (Pacte relatif aux droits économiques sociaux et culturels, http://www.droitshumains.org/Biblio/Txt_Univer/Pact3.htm) reconnaît à tout un chacun le droit d’utiliser sa langue maternelle dans tous les domaines privés ou publics, de l’écrire, de l’enseigner, de l’apprendre et l’utiliser pour donner des noms aux personnes, aux quartiers, aux rues, aux places, etc.
Pour autant, la Haute commission de l’état civil et à sa tête messieurs Abadelwahab Benmansour en tant que président, Saad Elbouanani en tant que représentant du ministère de la Justice et le représentant du ministère de l’Intérieur, Abdelghali Ellahbabi, voit tout le contraire de tout cela. Cette commission avait mis une liste de prénoms où seuls les prénoms amazighs sont frappés d’interdiction. Son but ultime est d’arracher l’identité amazighe de ses racines.
Cette situation a été rapportée par plusieurs organismes internationaux dans leurs rapports annuels. Le dernier rapport sur les droits de l’homme du département d’état américain a évoqué cette interdiction des prénoms amazighs. Le bureau central de l’association marocaine des droits humains a publié un rapport le 21 octobre 1997 où elle appelle la Haute commission de l’état civil de donner toute la liberté aux citoyens de choisir les prénoms pour leur progéniture en conformité avec les principes les plus simples des droits de l’homme. Dans le rapport adressé par l’organisation marocaine des droits humains, le 4 juillet 1996, on y lit : " Il est patent que certaines exigences de cette loi va à l’encontre du respect au droit à une vie privée ; elle met plusieurs embûches devant la volonté des parents et des tuteurs de donner le prénom de leur choix à l’enfant. Ainsi, le préposé du bureau de l’état civil un droit de regard important sur ce choix. "
Beaucoup de citoyens n’ont pas hésité à critiquer cette loi depuis son application au travers des multiples plaintes à son encontre. Les associations amazighs ne sont pas en reste. Des communiqués de leur critique de cette loi, ont été publié dans différentes sortes de média. Elles l’ont considérée comme une loi raciste et amazighophobe voire une façon d’exclure progressivement l’amazighité.
L’affaire de l’enfant Amassin à la ville de Tata est le premier épisode de la politique gouvernementale d’interdiction des prénoms amazighs. Cet épisode a commencé avec la demande du poète amazigh Brahim Oubella d’une attestation de naissance auprès des services de l’état civil de la ville de Tata pour l’enregistrement de son nouveau-né et à qui il a choisi un prénom authentiquement amazigh et ancré dans les traditions marocaines, Amassin. Celui-ci a été choisi en souvenir du Roi amazigh Masnissa qui a vécu au 3e siècle avant J.C. d’autant plus que son sens dans la langue amazighe veut dire l’homme généreux. La fameuse expression " l’Afrique aux Africains " est de ce grand Roi.
Cependant, les services de l’état civil ont refusé sa requête sous prétexte que ce prénom n’est ni arabe, ni marocain. Ce qui n’est pas vrai bien sûr. Il faut savoir qu’il est très répandu dans le sud marocain. Une tribu amazighe à l’est de Tiznit, sur la route de Tafraout, porte bel et bien ce nom. Il y a aussi la tribu amazighe Amachin qui se trouve au sud du mont de Sirwa et qui est surtout connue par la qualité des ses tapis…
Tout cela confirme que le refus de ce prénom est un acte arbitraire. Après moult péripéties, Brahim Oubella a été obligé d’intenter un procès à l’état civil marocain. Une décision de justice lui a permis finalement de donner le prénom Amassin à son fils qui est resté quand même deux ans sans enregistrement officiel pendant deux ans.
Dans la province d’Errachidia, le professeur Omar Taous a enduré la même chose. Il avait voulu de donner à son fils le prénom d’Akli, mais l’état civil l’a catégoriquement refusé. Il est à signaler que ce prénom est très répandu chez les Amazighs touarègues. Toutefois, après quelque temps la haute commission a été obligée de l’accepter.
À peu près la même histoire a eu lieu à Casablanca et plus exactement à la commune urbaine d’Elfida. Les services de l’état civil on opposé à un refus à la demande de Me Abdallah Bahi d’appeler son enfant, Idir. Un autre prénom, Sifaw, a eu le même sort. On a même proposé au père le prénom Mounir qui est en fait sa traduction arabe. La justice encore une fois a donné raison au père et les services de l’état civil ont été obligés d’accepter d’inscrire le prénom, Sifaw. Idem pour Me Belhoussain Abdellah dont la fille, Tunaruz, est restée sans enregistrement officiel pendant trois ans à Ain Chok.
À Ahlelghoulam, dans le territoire d’Elbernoussi, à Casa. Le cas de Me Bouhouch Mohamed est édifiant. Après le refus du prénom Anir par les services de l’état civil, le président de la municipalité a fait une sortie médiatique incongrue. Sur les colonnes du journal Elbidaoui, il n a pas hésité à insulter les Amazighs , à les traiter de racistes et de séparatistes. Ce qui est bien évidemment n’est pas pour plaire aux Associations amazighes et aux Amazighes eux-mêmes.
À Tigzirt dans la région de Beni-Mellal, le professeur Lhoussaine Mbarki a vécu la même mésaventure. Il a voulu choisir à son fils un prénom amazigh en l’occurrence, Amassin. Mais après de multiples tracasseries, Me Mbarki a décidé de renoncer à finalement donner ce prénom à son fils.
Il regrettable de constater que plusieurs enfants sont restés à ce jour sans prénom officiel. Leur seul tort est de porter un nom en souvenir de leurs glorieux ancêtres. Il est à signaler que la liste est en contradiction flagrante avec la loi en rapport avec le choix des prénoms. Dans l’article numéro 6 du dahir de 8 mars 1950, nous trouvons ceci : " Le demandeur d’un enregistrement dans l’état civil, choisit un prénom convenable. Il ne faut pas qu’il soit un, prénom étranger, un surnom, risible, il ne faut pas qu’il touche pas à la bonne moralité ou à l’ordre public, et finalement, il faut qu’il soit authentiquement marocain. "
Ce qui n’est pas, comme vous pouvez le remarquer, le cas des prénoms amazighs qu’on a systématiquement exclus de la fameuse liste du ministère de l’Intérieur. Il apparaît donc que celle-ci est destinée exclusivement interdire les prénoms amazighs. De plus, les décisions de la haute commission de l’état civil sont contradictoires. Plusieurs prénoms sont refusés dans une région et acceptés dans d’autres. Bien pire, la justification du refus d’un prénom amazigh peut parfois une dimension on ne peut plus dangereuse : on n’hésite pas à dire que tel ou tel prénom est étranger.
Le gouvernement doit agir immédiatement et mettre fin à l’application de cette fameuse circulaire pour mettre fin à cette autre forme d’exclusion des Amazighs et de leur culture.