Mon aventure avec les gens du POLISARIOL

waggag

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Ça s’est passé sur le Paltalk. Tout d’abord, j’ai été agréablement surpris qu’ils me laissent dans leur room parce que d’habitude, une fois qu’ils sentent que vous n’êtes pas algérien ou sahraoui vous tout simplement expulsé manu-militari.

Je suis resté longtemps en écoutant les interventions des uns et des autres. Il y a là tous les ingrédients du nationalisme du désert – c’est le terme- tellement qu’il est creux et vide. Le pire dans tout cela, c’est qu’ils utilisent dans leur guerre contre le Maroc ou le Makhzen arabiste un champ lexical purement religieux. Après le communisme, on embarque dans celui de l’Islamisme radical. On s’embarrasse pas de parler des chohada, des Moujahidin et des Jihad contre l’occupant soi-disant marocain. Comme si le Maroc était une puissance chrétienne ou juive.De plus, ils n'ont pas su quoi répondre à cette question, comment un arabe peut coloniser un autre arabe ? Si c'Est possible que dire alors des Amazighs un peu partout en Afrique du Nord. D'ailleurs, à un moment on a parlé des Kabyles, mais le responsable du room a interdit à quiconque de critiquer l'Algérie. On comprend bien pour quelle raison ? Si ce n'était pas l'Algérie des Arabistes inhumains, il n'y aurait jamais ce problème. Autre chose: ces gens sont là pour bien orienter les débats vers la direction qui les arrangent.


Les Arabes sont vraiment étranges, car à un moment je leur ai posé la question suivante : est-ce que la terre, en tant qu’arabes, du Sahara occidental est la leur ? Ils n’ont même compris la question tellement qu’ils n’ont pas l’habitude d’entendre le discours des Amazigh. Et donc on est parti sur un débat des origines des sahraouis. Une personne a pris la parole en disant qu’ils sont les descendants des Banou Maâqqil et des banou solayam. Je leur ai dit que vous êtes venus d’ailleurs et partant vous n’avez aucune légitimité à revendiquer une terre que vous avez occupée, qui est celle d’un peuple autochtone qui à ce jour n’a pas encore dit son mot à propos de cette question, les Amazighs. Je me suis même présenté comme quelqu’un qui peut les soutenir à faire leur projet d’ État arabe sur la terre des Arabes, l’Arabie. Et là ils ont commencé à rire comme des bouffons tellement que ce que je leur dis semble irréel.

Mais certains plus intelligents, plus futés, plus malins, ont senti le danger de mon argumentaire. Ils n’ont pas hésité à affirmer que les Sahraouis sont un mélange des Amazighs et des Arabes. Je leur ai répondu que leur vision est tout à fait intéressante, mais dans la réalité , c’est autre chose : pour preuve dans la constitution de leur pseudo État, il est dit que la RASD est une république arabe, son drapeau est identique à celui des Arabes du Moyen Orient…

Grâce à donc mes petites interventions, ils se sont rendus compte, pour leur grand malheur, que la terre qu’ils revendiquent n’est pas finalement la leur. Certains m’ont objecté le fait qu’ils y habitent. Je leur ai répondu que ce n’est pas un argument. Car par exemple Israël occupe bien la Palestine, est-ce que les Arabes reconnaissent son existence ? Non, bien évidemment. On ne peut pas accepter une chose et la refuser en même temps, au grès de ses humeurs.

Mis en porte à faux, ils se sont réfugiés, comme tous les colonialistes arabes, dans l’Islam. Ils m’ont posé la question si je suis musulman, je leur ai dit que cela nous les regarde pas. En plus, ils sont mal placés pour parler de l’Islam, eux qui adorent une organisation de communistes et d’athées, le Polisariol. Il y en a même qui m’ont accusé d’être un raciste et d’être non musulman car je leur ai dit qu’il y en a marre des Arabistes qui utilisent l’Islam comme un outil de colonisation. Et là, comme les Arabes, savent bien le faire, c’était un lynchage en règle, car selon eux, l’Islam recommande la fraternité entre les musulmans comme si eux avec leur polisariol, qui n’a pas peur de s’acoquiner avec les fascistes espagnoles et les athées cubains, appliquent les recommandations de la religion.

Pour conclure, l’amaizghité peut être une arme absolument terrible contre les prétentions arabistes sur la terre des Amazighs. Il faut donc l’utiliser pour clouer le bec à tous ceux qui veulent créer une autre entité baâthiste sur une terre qui n’a jamais été arabe.

J’ai retenu une phrase d’un intervenant dit d’une manière ironique : « nous on revendique cette terre et avec cet Amazigh, on se rend compte que nous sommes des colonisateurs, ha ha ha haha ha aha hah ». Comme un ariol du Polisariol.
 
étrange aventure, en effet, Waggag! tu as bien remarqué l'absurdité de leurs propos et le langage creux de leur idéologie. Ces descendants de banou mâaqil et autres tribus de bédouins ne se rendent même pas compte qu'ils revendiquent une terre qui n'est pas du tout la leur: c'est exactement ça l'idéologie orientale, s'installer dans un pays, s'accaparer des terres et se comporter en terrain conquis. j'observe la même atittude chez les arabos- andalous du maroc et du reste de l'Afrique du nord, le même comportement de nombreux immigrés maghrébins qui s'installent en france. Leur comportement conquérant et sans gêne est parfois effrayant.
J'en ai eu la triste expérience hier... Mais ça c'est une autre histoire :-(
 
Je pense que revendiqué des territoire où les populations autocthones ne parlent plus aujourd'hui une langue amazigh est à la limite du ridicule voir du facisme ethniciste.
Je m'explique ce territoire du sahara occidental ex-sahara espagnol renferme à l'origine (c'est à dire avant la colonisation et ensuite l'annexion par le maroc) une population nomades et arabophone qui parle le Hassanya.
Il n'est plus à prouver aujourd'hui que ces populations sont le résultat d'un mélange entre une population autochtone amazighophone à une population allogène arabophone.
Mais aujourd'hui ces populations parlent toutes le Hassanya, une langue arabe clairsemée de rares mots amazigh, comme la darija.
Je pense qu'il s'agit là d'une dérive ethnico-nationaliste ridicule qui nous tire vers le bas.
Au lieu de revendiquer la défense des locuteurs actuels, bien vivant eux, aux quatre coin du Maroc, on reprend le vieux combat d'Hassan II.
Jusqu'au bout ce roublard nous aura mené par le bout du nez; même après sa mort on prend les ennemis qu'il s'est fait pour les notres... ridicule !
 
On ne va pas s’étendre indéfiniment sur ce que tes affirmations. Je laisse aux visiteurs de ce site toute la latitude pour juger de tes propos. Ce que tu ne sais pas mon cher, c’est que je ne suis pas contre le fait que les Sahraouis soient indépendants. A supposer même que je ne voulais pas, je n’ai absolument aucun pouvoir pour les influencer. Même si le Sahara est resté sous le giron marocain, je n’aurais rien à titre personnel. Cela va profiter aux Alaouites et leurs amis et jamais aux Amazighs. Comme moi.

J’ai relaté juste ma mésaventure avec les tenants des idées du POLISARIOL . Parce que j’ai vu qu’ils pensaient tous de la même manière. Et donc, j’ai joué les contradicteurs d’un moment parce que je sais qu’ils sont carrément fanatisé à point tel qu’il est vain de vouloir les faire réfléchir et à plus forte raison les convaincre.

Je tiens à te rappeler que la dérive ethniciste des Amazighs n’existe que dans ta tête. Les vrais ethnicistes sont nos ennemis. Ils habitent l’État et ce sont eux qui ont formé le POLISARIOL et ses projets d’une énième république arabe en Afrique du Nord, comme si celles qui existaient déjà sont des modèles de démocratie et de prospérité.

Quant au roublard Hassan II, comme tu l’as si gentiment qualifié, je ne lui dois rien dans mes idées amaizghes. Si les Amazighs doivent avoir nommer un ennemi, c’est bien celui là qui a continué, avec zèle, la politique coloniale française envers eux. Une politique qu’on peut résumer en un seul mot : la destruction.

Pour ce qui est de la question du Sahara, et il faut bien que je sois un tantinet didactique mais je n’aime pas trop, Hassan II et son père , à l’origine n’en avaient rien à foutre. Je te rappelle juste un événement que tous les combattants de l’armée de libération du Sud, composée majoritairement d’Amazighs, vont te raconter avec plaisir. En 1958, ces braves gens ont décidé d’aller libérer le territoire sous domination espagnole. Autrement dit, le Sahara occidental.

Mohamed V et son fils n’ont trouvé mieux que de faire appel à la France et à l’Espagne pour les écraser comme des mouches lors des opérations tristement célèbres d’Ecouvillon. Pour quelle raison ? Pour que ces deux puissances donnassent aux Alaouites les possibilités de renforcer leur régime chancelant. D’ailleurs, ils ont bien réussi. Et de quelle manière !

On connaît l’histoire de Hassan II qui a accédé au pouvoir après la mort de son père. Il faut savoir qu’il avait d’énormes difficultés à être accepté par ses amis Arabistes de l’Istiqal et de la gauche baâthiste, a l’apogée de sa puissance. L’institution du pouvoir personnel despotique qu’on lui connaît, et que son fils Mohamed VI a fini par le trouver à son goût, a pris plus de 30 ans à s’imposer. Et c’est l’un de ses succès plus importants. Car pour ce qui est développement, tu n’as certainement pas besoin que je te dise ce qu’il en est.

Rappelle-toi du début des années 70 avec la suite des coups d’état qui ont failli coûter la vie à Hassan II et à son régime corrompu. Il fallait donc trouver une échappatoire si les Alaouites voulaient être encore à la tête du Maroc. A tout prix, il leur fallait une cause ! Le Sahara tombe bien. Hassan II, en usant de beaucoup d’opportunisme, a instrumentalisé cette question et cela continue jusqu’à aujourd’hui.

Est-ce que en apportant la contradiction au discours nationaliste des Baâthistes du désert, j’épouse les visées de Hassan !! ? Nullement mon cher. S’il y a quelqu’un que je rends responsable de notre situation catastrophique, c’est bien ce sinistre personnage. Je ne peux quand même pas épouser les idées de mon colonisateur ! ben voyons ! Il ne manquerait plus que cela.

Disons un mot sur la question de la langue. A Agadir et progressivement dans tout le Souss, on ne parle que rarement la langue amazigh. Il faut, si on suit bien ta propre logique et de peur d’être taxé d’ethniciste, laisser, en définitive, cette ville et cette région aux Arabes . En outre, je pense que la question amazighe ne se réduit pas seulement à une question de langue. Beaucoup d’autres éléments entrent en jeu. Et là, je ne suis pas responsable de ton ignorance en ayant la curiosité de lire la littérature du mouvement amazighe.

Je ne sais pas si tu mesure la portée de tes propos. Car si j’ai à appliquer ce que tu dis, je baisserais les bras et je dirais que notre cause est déjà perdue depuis des lustres. Quand on croit dans une cause et de sa justesse, il ne faut pas jouer les trouble-fête et distiller son pessimisme à ceux d’entre nous qui y croient.

Je pense, sans vouloir t’offusque que ta place, n’est pas ici.
 
Outroudant a écrit :
Je pense que revendiqué des territoire où les populations autocthones ne parlent plus aujourd'hui une langue amazigh est à la limite du ridicule voir du facisme ethniciste.
Je m'explique ce territoire du sahara occidental ex-sahara espagnol renferme à l'origine (c'est à dire avant la colonisation et ensuite l'annexion par le maroc) une population nomades et arabophone qui parle le Hassanya.

Non seulement certaines tribus parlent encore Amazigh sur ces territoires du Sahara.

Mais en plus, ces territoires appartiennent aux amazighs ! Et on se laissera pas faire cette !fois !
 
Dans ma réponse à Outroudant, quelque erreurs se sont malencontreusement dans mon texte. Pour faciler la compréhension de mes propos, j'ai apporté quelques petites rectifications.


On ne va pas s’étendre indéfiniment sur toutes tes affirmations. Je laisse aux visiteurs de ce site toute la latitude pour juger de tes propos. Ce que tu ne sais pas mon cher, c’est que je ne suis pas contre le fait que les Sahraouis soient indépendants. A supposer même que je ne voulais pas, je n’ai absolument aucun pouvoir pour les en dissuader. Même si le Sahara est resté dans le giron marocain, il est certain que je n’aurais rien à titre personnel. Cela va profiter, naturellement, aux Alaouites et leurs amis et jamais aux Amazighs.

J’ai relaté juste ma mésaventure avec les tenants des idées du POLISARIOL. Des idées qui sont jusqu’à preuve du contraire, nourries du baâthisme et de l’influence arabiste. Ils sont partis très dans le mimétisme du Moyen Orient. Regarde juste leur drapeau !

J’ai remarqué, lors de ma présence dans leur room, qu’ils pensaient tous de la même manière. Et c’est le royaume de la pensée unique. Et donc, j’ai joué les contradicteurs d’un moment parce que je sais qu’ils sont carrément fanatisés à point tel qu’il est vain de vouloir les faire réfléchir et à plus forte raison les convaincre.

Je tiens à te rappeler que la dérive ethniciste des Amazighs n’existe que dans ta tête. Les vrais ethnicistes sont nos ennemis. Ils habitent l’État et ce sont eux qui ont formé le POLISARIOL et ses projets d’une énième république arabe en Afrique du Nord, comme si celles qui existaient déjà sont des modèles de démocratie et de prospérité.

Quant au roublard Hassan II, comme tu l’as si gentiment qualifié, je ne lui dois rien dans mes idées. Si les Amazighs doivent à nommer un ennemi, c’est bien ce monsieur qui a continué, avec zèle, la politique coloniale française. Une politique qu’on peut résumer en quelques mots : la destruction, la clochardisation, la prostitution….

Pour ce qui est de la question du Sahara, et il faut bien que je sois un tantinet didactique mais je n’aime pas trop, Hassan II et son père , à l’origine n’en avaient rien à foutre. Je te rappelle juste un événement que tous les combattants de l’armée de libération du Sud, composée majoritairement d’Amazighs, te raconteraient avec plaisir. En 1958, ces braves gens ont décidé d’aller libérer le territoire sous domination espagnole. Autrement dit, le Sahara occidental.

Mohamed V et son fils n’ont trouvé mieux que de faire appel à la France et à l’Espagne pour les écraser comme des mouches lors des opérations tristement célèbres d’Ecouvillon. Pour quelle raison ? Pour que ces deux puissances donnassent aux Alaouites les possibilités de renforcer leur régime chancelant. D’ailleurs, ils ont bien réussi. Et de quelle manière !

On connaît l’histoire de Hassan II qui a accédé au pouvoir, dans des conditions troubles, après la mort de son père. Il faut savoir qu’il avait d’énormes difficultés à être accepté par ses amis Arabistes de l’Istiqal et de la gauche baâthiste, à l’apogée de sa puissance. L’institution du pouvoir personnel despotique qu’on lui connaît, et que son fils Mohamed VI a fini par le trouver à son goût, a pris plus de 30 ans à s’imposer. Et c’est l’un de ses succès plus importants. Car pour ce qui est développement, tu n’as certainement pas besoin que je te dise ce qu’il en est.

Rappelle-toi du début des années 70 avec la suite des coups d’état qui ont failli coûter la vie à Hassan II et à son régime corrompu. Il fallait donc trouver une échappatoire, un faux-fuyant, si les Alaouites voulaient être encore à la tête du Maroc. A tout prix, il leur fallait une cause ! Le Sahara tombe bien. Hassan II, en usant de beaucoup d’opportunisme, a instrumentalisé cette question à l’excès et cela continue, malheureusement, jusqu’à aujourd’hui.

Est-ce que en apportant la contradiction au discours nationaliste des Baâthistes du désert, j’épouse les visées de Hassan !! ? Nullement mon cher. S’il y a quelqu’un que je rends responsable de notre situation catastrophique -nous les Amazighs-, c’est bien ce sinistre personnage. Je ne peux quand même pas épouser les idées de mon colonisateur ! ben voyons ! Il ne manquerait plus que cela.

Disons un mot sur la question de la langue. A Agadir et progressivement dans tout le Souss, on ne parle que rarement la langue amazigh. Il faut, si on suit bien ta propre logique et de peur d’être taxé d’ethniciste, laisser, en définitive, cette ville et cette région aux Arabes .D’autant plus que le combat amazigh ne se réduit pas seulement à une question de langue. Beaucoup d’autres éléments entrent en jeu. Et là, je ne suis pas responsable de ton ignorance en; il faut avoir un peu de curiosité et lire la littérature du mouvement amazighe.

Je ne sais pas si tu mesure la portée de tes propos. Car si j’ai à appliquer ce que tu dis, je baisserais les bras et je dirais que notre cause est déjà perdue depuis des lustres. Quand on croit dans une cause et de sa justesse, il ne faut pas jouer les trouble-fête et distiller son pessimisme à tout va à ceux d’entre nous qui y croient.

Je pense, sans vouloir t’offusquer que ta place, n’est pas ici.
 
Awddi, il n'y a aujourd'hui et ce depuis des siècles plus une seule personne qui parle taz'nagt dans le sahara occidental.
Les dernières populations qui parlent encore aujourd'hui la langue des Almoravides se trouvent aujourd'hui au Sud de la Mauritanie et ils ne sont plus qu'une poignée de vieillard (à peine 10000).
Pour ce qui est de ce territoire je le redis la défendre comme une terre amazigh est une erruer, une déviance ethniciste qu'il faut à tout pris éviter car en adoptant cette attitude nous ne ferons que suivre le chemin semé d'échec, d'humiliations et de bêtises des panarabiste et autre bassiste.
Le pays "arabe" qui compte le plus grand nombre d'amazighophone c'est le Maroc, il en compte des millions, concentrons nous sur nous, le présen,t, les vivants. Arrêtons les bêtises idéologiste qui conduisent droit au mur.
 
Outroudant, tu as malheureusementle jugement facile. Accuser un peuple, notre pueple colonisé, clochardisé, exclu, de dérive raciste et ethniciste, est tout simplement insupportable. On est à terre et tu en rajoutes encore !

Comme quoi, nous les Amazighs, nous ne déferons jamais de notre tendance à se donner les coups de poignard mortels. Si cela continue, je vous assure que nos ennemis seront très contents, car on leur facilite grandement la tâche.

C'est tout simplement terrible !
 
Amazigh ou Arabe, Le Sahara est Marocain tout court..et on ne le lachera ni aux polisarios, ni aux Algériens.


[ Edité par nsummer le 3/11/2005 10:55 ]
 
Les populations du Sahara occidentale sont aussi des Berberes. Mais on en parle jamais. Voici l'histoire d'une tribu, Ayt Khebbach, exclue
de leur territoire:

www.souss.nl/RUBRIEKEN/Historie/AytKhebbach.htm
 
Awddi il ne faut pas confondre l'immense Sahara et le petit territoire du sahara occidental.
Ces Aït Khebbach se trouvent entre Adrar Sagru et le Tafilalt, ils n'ont rien à voir avec l'ancien sahara espagnol.
 
Confrontation entre syndicats marocains et «polisario» à Rome

03.11.2005 | 15h25

Que s'est-il passé vendredi dernier à Rome ? Et comment les syndicats italiens en sont-ils venus à envisager une action de solidarité avec des «syndicalistes» fantomatiques ? L'histoire a commencé lorsque des syndicats italiens, en l'occurrence, la CGIL (Confédération générale italienne du travail), de tendance communiste, la CISL (Confédération italienne des syndicats des travailleurs) et l'UIT (Union italienne des travailleurs) ont convoqué leurs pairs dans des pays européens et arabes à une rencontre dont l'intitulé initial était pour le moins révélateur : «La solidarité avec les travailleurs et le peuple sahraouis».


Devant ce parti pris clair, les syndicalistes marocains ont été prompts à réagir. Leur décision : abandonner la politique de la chaise et s'imposer par leur présence pour rétablir les faits et déjouer la manœuvre visant, ni plus ni moins, à accabler le Maroc.

Des représentants de l'UMT (Union marocaine du travail), de l'UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc), de la FDT (Fédération démocratique du travail) et de l'UNMT (Union nationale marocaine du travail) ont été du voyage.
Ils ont pu joindre leurs voix et leur action à celles de membres d'associations marocaines en Italie pour ramener la manifestation à des proportions réalistes et surtout faire éclater la réalité méconnue du terrain.

Ils devaient ainsi expliquer qu'organiser une manifestation sous un intitulé aussi injuste qu'impartial relevait du quiproquo simple ou de la méconnaissance totale. Mohamed Saâdy, coprésident national de l'Association nationale d'outre frontière (ANOLF), basé à Napoli, parle d'une " grande confusion autour de la question du Sahara imposée par des positions intéressées".

D'entrée de jeu, les organisateurs ont été avertis de leur méprise lors d'une réunion avec les membres de la délégation marocaine la veille de la tenue de la manifestation. Les syndicats italiens avaient alors les pieds dans l'engrenage.

Il s'agissait au préalable de les mettre en garde de "faire le jeu de ceux qui exploitent la situation pour la commercialisation politique et idéologique", nous a déclaré M. Saâdy. D'autres syndicats invités l'ont compris et se sont abstenus de cautionner une telle action où les faits sont tronqués et la manipulation évidente.

C'est le cas des Forces ouvrières et de la CFDT, deux centrales syndicales françaises parmi les plus puissantes. C'est le cas également de l'UGTP de Tunisie. Ne restait parmi les plus actifs à cette rencontre que des syndicats espagnols et algériens évidemment intéressés.

La rencontre des syndicalistes marocains avec les organisateurs de la rencontre s'est attelée à rétablir des faits. Mohamed Saâdy, originaire des provinces du Sud, le coprésident de l'ANOLF parle en connaissance de cause lorsqu'il avertit, avec ses collègues marocains, que de syndicats il n'en existe point dans les camps du " polisario ". Dans ces lieux où des populations entières sont retenues otages, il n'y a pas d'activité industrielle ni de liberté syndicale ou de liberté tout court.

La première victoire de la délégation marocaine a été de faire revenir les organisateurs sur leur plan initial et la conférence se tient finalement sur un thème plus général et plus neutre qui est celui de "la question du Sahara". Mais le plus important, souligne M. Saâdy, est que " nous avons revendiqué de voir le rapport préparé à l'avance et d'y apporter des modifications ".

En fait, le rapport concocté avec soin appelait non moins à une condamnation européenne du Maroc, à une révision du système d'aide au pays et à un appui au " syndicat " du " polisario " et, en sus, une plainte contre le Maroc auprès du BIT (Bureau international du travail)". L'action a été avortée par des membres de la délégation marocaine bien au fait du dossier du Sahara qui ont apporté l'autre point de vue et évité toute présentation tronquée des faits et de la réalité. " Nous avons appelé à clarifier les termes du problème de manière claire et impartiale ", a déclaré M. Saâdy.

Les interventions marocaines multiples lors de cette rencontre ont d'abord ciblé la nature et l'histoire du conflit du Sahara, rappelé des vérités méconnues en Europe et informé de la situation actuelle dans les provinces du sud du Royaume, invitant les syndicalistes italiens à se rendre sur place pour mieux apprécier la réalité des choses et de prendre des positions en connaissance de cause.

M. Saâdy, dont la tante est séquestrée depuis 30 ans dans les camps, s'est appliqué à montrer le visage réel du " polisario " qui multiplie les astuces pour s'attirer l'appui de l'opinion internationale. Comme lui, nombre de Sahraouis qui ont souffert dans leur chair, font entendre aujourd'hui leurs voix. Le " polisatrio " est ainsi cerné. A Rome, il a battu en brèche devant la détermination d'une délégation aux arguments solides et à la cause juste.



Khadija Ridouane | LE MATIN
 
Ar agh ettinin Isehrawiyen ghas (ghir) clihat mulana.

Akw ma yeran ad yakwel, yakwel f Imazighen.

Imazighen = Iderfiyen?

Man Iderfiyen nega? Isemgan ukan.

Igh nera Tamazight ede Imazighen ad edderen, gen ilelliyen, teqqan agh ed t'nekra ede ighewwaghen...
 
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