Poèmes de Naïma Ait Laasri

agerzam

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Naïma Aït Laasri est née à Agadir en 1988. Elle poursuit actuellement des études secondaires au lycée Al-Khalij d'Anza (région d'Agadir).


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idaoutanane a écrit :
Excellent !

Il faut encourager tous les jeunes talents

de tres beaux poemes

:-az

oui tous meme les marginaux comme ce pauvre mc Hmmu utznaght qui vit dans la misere malgré son immense talent :-D
 
Eh oui meme ce pauvre Hmmu utznaght comme on dit lespoir fait vivre mais c'est qu'il ne sait tt simplement pas mettre son immense talent à profit :-D
 
C'est splandide,elle a vraiment un exelent
talent de poete...si elle continue comme ca elle ira surement tres loin cette fille....
 
tres jeune et deja une starlette (titrit nimazighn)
que peut-on faire pour l'encourager?

se sont les jeunes des fauboug d'AGADIR (anza, dchayra...), qui vont nous honorer
et non ceux du du cartier residentiel (suisse et iligh...)

souhaitons lui , une bonne continuation et surtout pas d'obstacles dans ss vie future

[ Edité par tinji le 19/9/2005 12:17 ]
 
j'ai commencé a lire et je trouve cela trop beau!
mais malheureusement j'ai pas tout compris alors quelqu'un aurait-il l'amabilité de me traduire le premier poème?! je vous en remercie d'avance! ;-)
 
Bon allez si chacun peut aider à traduire au moins une phrase, tout le monde est le bienvenu :) :



Tiggas n ayt mas

âhh a tasa nu tjdert ur am ufigh azuzwu,
âhh ay ul inu termit ur ak ufigh asunfu,
igh nsawl nnan ak uhu, qqen d tiggura
igh nn sisn nga ifassen gin d sitnegh tizza
ncerk asarag mac ur nufa add nffugh
ncerk igran mac ur nufa a ten ssugh
tafukt tfa d izenzâren i wakal ur agh d lkemn
urtan fan d amalu han ur agh d nteln
gigh agayyu nu ghilligh tufigh, mac hati jlan aght
gigh afus inu ghilligh t lkemgh mac hati rzân aght
nenna yasn akal d waman mqqar d awal
nkcem d wakal, nghli s igenwan, nurri d ar nsawal
nêsber gh uzemz negh ula tawssna, nêsber gh igguyya negh,
skern agh taffugla, nnan agh ayyuz nnun; ayhayya negh!
ayhayya i wass ad lligh k nebbi ay ils inu
ayhayya i ghass ad lligh yad kwen nefl ay agharas inu
nmun d ugharas llis a ttinnin wi ikendad
nebbi tagant, nass atbir; issusemk mayad ay asiyyâd
han ur ak idrus mad nnan; han ar nssflid ;
ur ak idrus mad skern; han ar nttemnid ;
ssukfn izûran, ssunfn asentl, bbin addal ;
âhh ! yagh agh usemmîd…




[ Edité par agerzam le 4/10/2005 13:57 ]
 
je me lance pour les deux premiers vers:
âhh a tasa nu tjdert ur am ufigh azuzwu,
âhh ay ul inu termit ur ak ufigh asunfu,

Oh mon coeur tu es brûlé (blessé) je ne te trouve pas d'air.
Oh mon coeur tu es fatigué (lasse) je ne te trouve pas de repos.

C'est un peu approximatif ...
 
On dit par exemple "zayd s uzuzwu" pour dire va où il fait frais, où l'air est plus frais.

Donc en fait la traduction serait:
Oh mon coeur tu es brûlé (blessé) je ne te trouve pas d'air frais (fraîcheur)

Mais je sais pas si azuzwu veut dire exatement air frais ou fraicheur?
 
Visiblement, personne n'e na rien à foutre de ce sujet, faut pas que passer son temps à gueuler sur le Makhzen non plus, faut un peu d'occupation positive.

"igh nsawl nnan ak uhu, qqen d tiggura"

Quand nous parlons, ils te disent "non", ils ferment les portes.
 
je vais essayer tout de même de vous taduire quelques termes qui me semblent chargés de connotation et de dimensions poétique:
*tjder- on dit souvent tjder tassanw nghd oulinw qui veut dire je chagrine et qui signifie littéralement, mon foie et mon coeur brulent.
*asunfu: le répis ou la paix,la tranquilité, littéralement signifie le repos
*tizza: le pluriel de tazzit, le couteau tranchant
*assarag: le patio
*igrane:le pluriel de iger,CVD les champs qui ont une valeur symbolique vitale dans la culture Amazighe; l'attachement à la terre et à la spécificité.
*ssugh: le verbe issu conjuqué à la première personne du singulier, cvd arroser.
*izanzaren: rayons du soleil
*amdlu: l'ombre
*urtane: pl de urti, un potager
*azemz: sing de izmaz, le temps, les circonstances
*tawsna: la connaissance, l'illumination...
 
C'est vrai que ma mini traduction est trop litterale. Le texte perd de sa poesie, mais en fait il faudrai le traduire entiérement pour ensuite le retravailler et lui redonner toute sa poésie...

*amdlu: l'ombre
*assarag: le patio

l'ombre c'est amalu comme dans le poême.
Et assarag c'est pas une place publique un peu comme asays?
 
Azul

je coté linguistique c est mon coté faible

Donc je ne peux pas traduire ni meme lire ( voir comprendre ) :-(

J ai toujors demandé la traduction des poemes et des chansons Pour que les autres comprennent

D ailluers , c est avec le moyen de la traduction qu on va venir en aide á tous aratistes , poetes Imazighen pour les faire connaitre au pres des non-amaizophones ( marocains arabisés , francais , hollandais..etc )

Mais dommage , toujours on recoit aucune reponse favorable

D ailures quand je demandais á ces certains Cheluhs ou bien Rifs pourquoi ils ne font rien pour la cause amazighe , ils ( elles ) repondaient par ca :

On sait pas quoi dire , on ne connait bcp de chose


Mais , on sait que ces Cheluhs et RIFs connaisent deja la langue amazighe

Alors pourquoi ils ( elles ) n investisent pas un peu de leurs temps pour etudier ces poemes et ces chansons et les traduire en francais !!?

la meme chose pour ces "malades de la religion" (comme Mazigh , akrim ,.... )qui viennent attaquer les militants amazighs en les traitant d arabophobes , islamophobes..bla bla bla

Pourquoi on a jamais vu un d eux faire quelque chose : traduction par exmeple !!?
 
igh nn sisn nga ifassen gin d sitnegh tizza
ncerk asarag mac ur nufa add nffugh
ncerk igran mac ur nufa a ten ssugh
tafukt tfa d izenzâren i wakal ur agh d lkemn


Bon toujours un peu trop litteralement.


Si nous leur tendons nos mains, ils nous tendent le couteau
Nous partageons "les lieux" mais nous ne pouvons sotir.
Nous partageons "les terres" mais nous ne pouvons ??
le soleil et ses rayons ont quitté cette terre, il ne nous atteigent plus.

?? Je sais pas si on doit traduire par "nous partageons les terres mais nous ne pouvont les arroser ou en disposer"
 
voila un petit effort de traduction

Blessures fraternelles

Oh mon cœur, tu es attristé je ne te trouve pas de fraîcheur.
Oh mon cœur, tu es lassé je ne te trouve pas de repos.
Quand je parle, ils me demandent de me taire
Quand je leur tends mes mains, ils me tendent les lames
Nous partageons « les lieux», mais je ne peux sortir.
Nous partageons « les terres», mais je ne peux pas les entretenir
Le Soleil et ses rayons ne nous atteignent plus.
Les champs et leur ombre ne nous protègent plus
Paisible j’étais, ils ont semé la confusion
Généreuse j’étais, ils ont cassé mes mains
La terre, l’eau et aussi la langue
J’ai visité la terre, les cieux et finalement j’ai parlé
J’ai négligé l’Histoire, la culture; j’ai négligé mon ego
Ils m’ont fêté, ils m’ont félicité, oh malheur à moi
Malheur au jour où j’ai coupé ma langue
Malheur à l’instant où j’ai quitté mon chemin
Ils m’ont fait croire au bon sens de leur chemin
J’ai traversé la forêt, j’ai attaché la colombe pour plaire au braconnier
Ils ont dis tant, et je les ai entendus
Ils ont fait tant et je les ai regardés
Ils ont arraché les racines,déchiré la couverture et détruit l’abri
Oh ! Je meurs de froid


[ Edité par taghazout le 5/10/2005 15:46 ]

[ Edité par taghazout le 5/10/2005 15:47 ]

[ Edité par taghazout le 5/10/2005 15:56 ]
 
c est tres beau :)

Je lance un appel á tous les Imazighen "Marocains" en europe pour traduire les poemes de cette talenteuse Poete vers le francais , neerlandais voir meme l allemand Et editer" edition" de ses oeuvres

Son styl s approche du peote Amazigh Rifain exilé en pays bas : Ahmed Essadk.

Cela montre bien que la soufrance , les malheurs et l injutice des Imazighen marocains sont les memes dans le Fond : tuer ta langue et ta culture = te tuer tout simplement
 
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